Partie 3 : Rapport d'activité de l'Assemblée Générale du CLD du Pays Diois
Compte-rendu de la Commission d’avis du Conseil Local de développement du Diois du 02 mai 2011.
Synthèse des quatre réunions publiques
- 07 avril 2011 à Luc en Diois.
- 11 avril 2011 à Menglon.
- 13 avril 2011 à Laval d’ Aix.
- 18 avril 2011 à Saint Nazaire le Désert.
Actuelle
L’actualité nous surprend, déclenche tour à tour stupeur et indignations. Arrêtons nous sur ces évènements qui nous interpellent, nous, acteurs de la société civile.
L’année s’est ouverte sur le Printemps arabe, sur l’éveil et les ambitions d’une jeunesse qui révèle les crispations du vieux monde. Cet élan démocratique réveille les enthousiasmes et creuse son sillon dans les Territoires. Le monde ayant d’incroyables instruments de communication, on a observé la mobilisation se construire, on a eu le sentiment, en suivant au jour le jour la marche d’un peuple, d’être les témoins de sa révolution.
Puis la catastrophe frappe le Japon… Face au malheur d’un peuple et la blessure profonde infligée à ce territoire, nous somme stupéfaits, indignés. Face aux risques nucléaires, nous hésitons, inquiets et impuissants… Immanquablement, le débat se polarise autant sur les aspects moraux que sur les mécanismes technocratiques.
Mais puisque c’est au nom de ce tout « Progrès technique » que ce géant énergétique et massacreur insidieux se présente en bienfaiteur de l’humanité, on ne peut faire l’impasse d’un débat qui interpelle sur la sûreté et l’avenir des techniques utilisées.
On ne peut accepter de se cacher derrière la fatalité des circonstances, ni oublier l’histoire. Les accidents de Three Mile Island, de Seveso, de Bhopal, de Tchernobyl et quelques autres lieux n’ont pas refroidi l’arrogance des ingénieurs et techniciens qui vont partout répétant la litanie de la nécessité des techniques utilisées et de la fatalité des circonstances.
Ce qui a détruit le nord du Japon frappe de stupeur. La catastrophe reste stupéfiante.
Nous pouvons suivre l’évolution de la situation quasiment en direct. Mais pour ce qui suivra…? Les technologies nucléaires échappent aujourd’hui au contrôle citoyen. Ce sont les mêmes techniciens, qui maîtrisent, contrôlent les risques. Nous sommes indignés, que les dirigeants négligent le risque, mettent en jeu nos vies …
Et pourtant. Tout le monde se réclame du développement durable. Ici revient la morale du monde. Car si nous devons vivre, le respect de la vie reste la condition essentielle. Penser l’avenir des générations futures, estimer la vie plutôt que lui donner un coût, considérer les êtres et les éléments globalement, réfléchir aux relations entre membres des société humaines, apprendre l’économie comme savoir sur les échanges, défendre encore et toujours l’éducation, rendre l’habitat vivable… Les chantiers sont encore nombreux pour maintenir un monde viable, vivant et vivable voir accueillant. C’est l’enjeu de proposer une vision du monde. Nouvelle.
Le monde bouge… et nous ?
Qui débat des choix de société, de notre bouquet énergétique, de l’avenir de notre modèle social fragilisé, des solutions à la crise… ? Depuis plusieurs décennies, la société civile dénonce, accuse, sans toujours parvenir à convaincre les dirigeants. Sans pouvoir débattre de tous les enjeux essentiels. Faut-il se résigner, ou bien s’indigner, et mettre en place les moyens du débat démocratique sur notre avenir ?
En tant qu’acteur de la société civile nous devons nous positionner comme acteur central de la poussée démocratique. Ici et maintenant. Et déjà en s’appropriant une charte de Territoire qui fixe le cap pour 6 ans.
Claude Veyret pour le Cld du Pays Diois le 23 avril 2011
(Ce document est le fruit des réunions publiques sur les quatre cantons du Diois et contributions par le Net de moult habitantes et habitants du Diois). Le travail et ces Rencontres ont été menées en coopération avec le Chef de projet du Contrat CDDRA, Michel Vartanian, l’animatrice dédiée, Emilie Belmont et l’ élu régional référent du Contrat de Région, Didier Jouve.
Introduction
L’armature de la charte de territoire 2011-2016 reprend, et le diagnostic et le travail participatif des année 1999 -2003 qui abouti à la Première Charte de Territoire 2004-2010 du District Rural de Développement du Diois ( DRDD) Ce « Projet de Territoire » avait été présenté au Centre du Martouret le 25 mars 2000 aux Assises du Pays en Présence de Jean Jack Queyranne.
Cette nouvelle consultation des Dioises et Diois est un processus de réactualisation et d’enrichissement de la Charte de Territoire du Diois. Elle n’est pas refondation et réécriture.
Par contre il est difficile pour les habitants de décrypter les transversalités ou les complémentarités avec le programme leader 2007 – 2013 ( Sport-Nature–Santé) ou le « Plan Climat Energie Territorial » présenté en octobre 2009. Ou encore avec Le Grand Projet Rhône Alpes Biovallée® (présenté en le 17 avril 2009) ou le 1er Pole d’Excellence Rural signé en 2007 et bientôt réimpulsé par l’Etat (PER n°2). Ou encore les programmes SAGE sur l’ eau.
La charte proposée garde la force du document de 2000-2005 par le fait qu'elle positionne les axes de développement du territoire au regard des besoins de ses habitants.
Nous regrettons que le « Projet de Santé de Territoire Pays Diois » travaillé en 2009 par des dizaines de citoyens, les élus et les administrations, et ouvrant de nombreuses pistes de régénérescence des outils de santé sur le Diois, ne soit pas un axe fort et structurant d’une politique locale.
Le diagnostic
Le diagnostic présenté est de qualité quant aux données produites et à leur présentation. Il appelle cependant deux remarques :
- Les enjeux du vieillissement de la population (33%), de la difficulté d'accès au foncier pour les jeunes et moins jeunes, de la maîtrise des flux (eau, énergie, information) et de la précarité énergétique d’une grande majorité d’habitants (transports, activités professionnelles et habitat) nous semblent sous estimés.
- La place et le rôle des collectivités - et notamment la CCD – dans la structuration et le développement du territoire sont bien identifiées. Le document mériterait de mieux recenser les potentiels que représentent aussi les réseaux associatifs, professionnels, citoyens.
Compléments récoltés en réunions :
- Expliciter une « Politique Développement Durable » de la Région.
- Remarques générales mais fondamentales.
Importance d’insister sur la dimension DURABLE du projet de territoire. « Cela n’est pas une grille ou un filtre mais un véritable levier d’enrichissement et d’amélioration des projets ».
Qu'est-ce que le développement durable ?
Le Développement durable est un concept élaboré au cours des années 1980. Son objectif est « de répondre aux besoins du présent, sans compromettre la capacité pour les générations futures de satisfaire les leurs » (Brundland Gro Harlem, Notre avenir à tous, Rapport de la Commission mondiale sur l’environnement et le développement, 1988). Dans cette optique, on fait reposer le développement durable sur 4 piliers majeurs :
- Plus pour l’environnement et l’écologie
Sur le plan environnemental, atteindre l’objectif d’un développement durable, c’est savoir respecter les principales conditions suivantes :
- l'utilisation, la gestion durables des ressources naturelles (air, eau, sol, vie) et des savoirs humains ;
- le maintien des grands équilibres naturels (climat, diversité biologique, océans, forêts…) ;
- la maîtrise de l'énergie et l'économie des ressources non renouvelables (pétrole, gaz, charbon, minerais…) ;
-Plus pour l’économie et l’emploi
Sur le plan économique, le développement durable dépend en particulier :
- d’un développement économique respectueux des milieux naturels d’où proviennent les ressources de base (agriculture et pêche)
- d’un changement profond dans les relations économiques internationales afin de promouvoir un commerce équitable et un tourisme solidaire et d'exiger que les entreprises prennent en compte les conditions du développement durable.
- de l’annulation de la dette des pays pauvres et d’une augmentation des investissements afin qu’ils ne soient plus contraints à opter pour des profits à court terme en contradiction avec leur développement durable et celui de la planète.
- d'une réflexion sur une décroissance soutenable dans les pays développés.
- Plus pour le social et la solidarité
Les facteurs sociaux du développement durable sont l’accès à l’éducation, l’habitat, l’alimentation, les soins… afin de :
- satisfaire les besoins essentiels des populations
- combattre l’exclusion sous toutes ses formes (sociale, professionnelle…)
- stabiliser la croissance démographique
- maîtriser la croissance urbaine et les flux migratoires
C'est au niveau local que peuvent se mettre en place les structures sociales indispensables à un développement humain harmonieux, au Nord et au Sud.
- Plus pour la démocratie et la participation
Le respect de l'environnement, un développement économique respectueux et la mise en place d'une justice sociale ne peuvent être atteints qu'avec la participation de tous les citoyens. Le Développement Durable exige la démocratie et la participation effective à cette démocratie : c'est ce qu'on appelle la démocratie participative.
Ces quatre piliers doivent être en interaction constante : Développement social et économique, Environnement et Citoyenneté doivent être considérés comme indissociables, à toutes les échelles de l'organisation des sociétés humaines et des milieux qui sont les leurs ; le Développement Durable est affaire locale, nationale, internationale ; il ne se réalisera que si l'on mène de front les combats et les solidarités : pour la gestion durable des ressources, pour la disparition des déséquilibres sociaux et économiques, pour la démocratie.
Cela n’apparaît pas dans le slogan 2 : « 52 communes aux sources du développement », les élus régionaux risquent de s’interroger, comme les habitants. Les symboliques se doivent d’être claires.
- Un même Comité de pilotage (COPIL avec 50 % d’ élus et 50 % de Société Civile) sur le Plan Pastoral Territorial, les politiques Leader, le CDDRA, la politique agricole Psader, est une transversalité et complémentarité pour une bonne connaissance des enjeux de territoire. Et un outil de cogestion à renforcer.
- Il faut voir « Se Rencontrer » comme le socle du maillage territorial qui construit le lien social.
- Les Contrats Territoriaux Emploi Formation (CTEF) : lignes de crédit sur les initiatives locales bien identifiée liés à l’accès à l’emploi et l’apprentissage sont aussi des outils participatifs.
- Fil conducteur : répondre à tous les « besoins » du territoire en matière d’ éducation , de santé, de formation professionnelle, de solidarité avec toutes les générations, de rencontres et de dialogue entre tous les habitants, d’ accès aux services publics ( mobilité, habitat,informatique, etc.…et aux biens communs ( eau, terre, nourriture, etc.).
Relevés des Réunions
- Importance de l’évaluation Développement Durable des projets.
- Importance de trouver « les spécificités du Diois », ses distinctions et les mettre en valeur auprès de la Région.
- Importance de prendre en compte TOUT le Diois (importance du slogan et 52 communes).
- Importance de mener un projet pour tous les Diois, habitants permanents, et pas uniquement sur la saison touristique. Mais aussi de consolider l’existant, parfois très fragile.
- Importance de la Diversité culturelle, ne pas uniformiser le territoire.
- La Charte est l’occasion de mener une vraie dynamique à l’échelle du territoire.
- le CDDRA a vocation à accompagner des « démarches collectives ».
- Importance d’avoir, sur des projets importants, des réflexions globales (ex : piscine, centres de télétravail, etc.…) pour combiner les différents usages possibles.
Nous proposons les amendements suivants :
- Nous avons noté que les différentes parties du diagnostic sont presque systématiquement ponctuées par l'importance que revêtent des structures ou actions intercommunales (offices de tourisme, abattoir, site de proximité, médiathèque, réseau assistantes maternelles...) ou communales. D'autres acteurs sont structurés ou ont capacité à l'être en dehors des sphères intercommunales (coopératives agricoles, syndicats, groupements d'entreprises, réseaux associatifs...). Ils contribuent largement au dynamisme territorial et la diversité de leurs contributions et visibilités ne pourraient qu'enrichir le projet du territoire.
- En matière de profil climat énergiele Diois bénéficie d’atouts intéressants. Son patrimoine forestier ou l‘absence d’industries polluantes participe à un profil positif. Par contre, les déplacements et l’habitat restent des points de vigilance et d’amélioration à prendre en compte dans les axes de développement du programme. Et dans les projets d’ écoquartiers, exemplaires en interne et obligeant à des déplacements fréquents.
- « Vers une charte de développement... » appelle une remarque principale sur la gouvernance, la participation à la construction de ce document et la place faite aux acteurs autres que les collectivités territoriales gagneraient à être enrichies.
Sur la citoyenneté et la gouvernance : malgré un comportement généralement citoyen des Diois, notamment en agriculture, la riche participation des habitants semble être le passé pour cette réactualisation de charte. Essayez de valoriser des exemples significatifs pour améliorer la démocratie participative, la citoyenneté.
Le devoir d’un fonctionnent des Collectivités plus transparent peut amener de l’intérêt, de la confiance et de la participation des habitant, créer de la citoyenneté.
Le social et la solidarité sont des valeurs fortes du Diois pour vivre ensemble, harmonieusement, mais peu d’indicateurs sur l’accroissement des inégalités, les différences de richesse.
Quels nouveaux indicateurs de richesse permettraient d’ identifier les créations de richesse non marchandes. Le Dois est il mieux placé dans les faits ?
- Les habitants ont été consultés 2 fois à 12 mois d'intervalle (16 mars 2010 à Châtillon en Diois, 23 mars 2010 à Die, 07 avril à La Motte Chalancon sur la proposition de schéma de Charte ). Cela fait une concertation faible, moins une co-construction. (Le total des 7 réunions 2010 et 2011, des auto-saisines de 3 associations, écologie au Quotidien, Collectif-vélo et CLD-Diois et des mails, ce sont autour de 400 personnes qui se sont exprimées). Nous ne pouvons pas éluder qu’il est difficile de mobiliser sur un « objet mal identifié » par la population et par les maires. Pour mémoire, la charte approuvée en 2005 avait été construite en s'appuyant sur 36 réunions publiques et 17 groupes de travail avec la participation de plus de 1135 habitants. Mais une salariée et un budget dédiés.
La révision de la Charte du Parc Naturel Régional du Vercors n’avait mobilisé que 8 habitants à Die. Notons qu’au bout d’une semaine, la « Charte du Diois » avait été chargée 90 fois sur le Site de la Communauté des Communes du Diois. Et autant sur les sites (http://cldpaysdiois.blogspot.com/ et http://mediascitoyens-diois.blogspot.com/ ) du Conseil Local de Développement. Un intérêt notable.
- Le chemin parcouru depuis par l'intercommunalité, l'évolution des enjeux énergétiques, la crise sociale et politique actuelle et l'émergence du projet Biovallée® appelaient semble-t-il une forme de participation plus engagée et éventuellement un enrichissement des objectifs et priorités proposés
- Nous n'avons là une actualisation intéressante et une demande de réoxygénation et validation d'une charte de 2005 qui offre l'avantage de partir du quotidien, de se baser sur les « besoins des habitants ».
- L'innovation, l'imagination et la gouvernance valeurs complémentaires à celles de 2005, sont un affichage intéressant auquel il conviendrait de donner plus de corps.
Avis général sur les orientations proposées
- La déclinaison des objectifs généraux votés dans le cadre de Biovallée® pourrait être plus marquée (50% en bio, préservation des terres arables, développement des éco-filières, mais aussi garanties données aux habitants quant à l'accès à la nourriture, l'eau potable, l'énergie renouvelable, l'information-fibre optique-, etc...).
Boire, se nourrir, se chauffer, se déplacer, et s'informer (droit à Internet inscrit dans la Constitution en Finlande) sont redevenus ou devenus des enjeux prioritaires à nos yeux.
- Une vision d'ensemble de la problématique foncière et de l'aménagement manque à notre sens. Les Plan Locaux d’ Urbanisme (PLU) des communes mériteraient sûrement une coordination allant au delà du simple Programme Local de l’Habitat (PLH). Les interactions transports, habitat, emploi, services appellent une vision plus partagé avec un vrai travail collectif associant intercommunalité, communes, entreprises et habitants.
Propositions
Après avoir souligné l'augmentation des distances quotidiennes domicile-travail et la forte dépendance énergétique des transports sur notre territoire, le secteur transport est mis en dehors des enjeux du Plan Climat Energie du Territoire. Le « projet de développement durable axé sur le changement climatique et intégré aux politiques structurantes du territoire» ne peut être efficace que s'il s'applique aux secteurs les plus impliqués dans le changement climatique sans exception.
- La problématique du logement des personnes âgées n'est peu citée alors que le maintien à domicile et l'émergence de structures à tailles humaine sont des enjeux forts pour le territoire.
- Le transport doux ne figure qu'au rayon tourisme alors qu'il devient un problème au quotidien pour les plus défavorisés. Les développement pourraient mieux mettre en avant la nécessité de relier services publics et privés pour une offre répondant mieux aux attentes de l'usager.
- Emploi formation : des filières d'excellence basées sur la qualité de nos ressources naturelles et de nos compétences pourraient être identifiées. Leur accompagnement spécifique serait à définir.
- Services publics sanitaires. Au delà du maintien des services, le projet territorial de santé nécessite l'affichage d'une ambition forte de développer de nouveaux services pour les patients de Rhône-Alpes, sur la base de nos qualités : rééducation fonctionnelle, maladies de l'environnement...). Alors que les Urgences (7 jours sur 7; 24 heures sur 24) et la Maternité de Die sont annoncés fermées par l’ Agence Régionale de la Santé (ARS) au 01 août 2011.
- Les aménagements cyclables sont souvent présentés comme des aménagements touristiques. L'évolution des pratiques montre que comme chez nos voisins Européens du nord, l'utilisation quotidienne du vélo comme moyen durable est appelée à se développer. Inciter et encourager l'utilisation de modes actifs de déplacement pour les habitants. Soutenir les projets de développement des déplacements doux et actifs pour les trajets de tous les jours.
- L’arrivée de la fibre optique chez l'habitant est l'objectif qui fera de ce territoire un territoire viable voire prisé économiquement au XXI° siècle. Enrichir ce point.
- Les moyens de mise en œuvre, le schéma introductif montre bien la part que représente l'engagement dans Biovallée® dans la détermination des objectifs du territoire. Les autres parties du texte et la structure générale de la charte n'en font pas état avec la même force.
Reprise des notes des Réunions publiques
Habitat-LOGEMENT
- Besoin d’accompagnement des élus sur les questions d’urbanisme
- Actions sur le foncier Adaptation énergétique des logements
- Logements pour les plus fragiles
- Stimuler la rénovation plutôt que la construction neuve
- maîtriser et orienter le foncier à vocation habitat en réintégrant les dépenses publiques dans l'achat des terrains.
- Intérêt pour la caisse d’avance remboursable pour le foncier économique et le logement.
- Attention qui sont « les plus fragiles ».Parfois ce ne sont pas les plus fragiles qui bénéficient des logements sociaux.
Actions : - Travail sur chauffage collectif et chauffage solaire. L’exemple doit être donné par les collectivités : Mairies, gymnases, lycée collèges, Hôpital, CCD, Maison de retraites, écoles, Jaillance, etc…qui induirons formations, entreprises et savoir–faire. (et baisses des Coûts ?)
- Réflexion à mener sur les publics les plus fragiles dans groupe de travail
- Mener un travail collectif avec les communes à l’échelle des bassins de vie, sur une dynamique générale d’aménagement et urbanisme.
- Les frais dépensés par la Collectivité pour l’aménagement des terrains à bâtir, doivent revenir à la Collectivité en cas de vente du terrain.
- Mettre en valeur et financer l’auto-rénovation et l’autoconstruction. (Imaginer des certificateurs de bonnes techniques d’isolation).
- Fondre en un seul organisme : SDED, Adil26, CALD, CAUE, etc. Pour un seul interlocuteur pour les Citoyens.
Travail et activités :
- Maintien de l’activité économique / Transmission des entreprises
- Valorisation des activités innovantes et développement des filières nouvelles (l’éco-construction, les énergies renouvelables, les cosmétiques bio, la transformation des Plantes à Parfum, Aromatiques et à Médicinales, PPAM, etc.) et développement d’une offre de formation adaptée
- Prendre en compte la spécificité du Diois en matière d’économie sociale et solidaire
- Chômage des jeunes
- Ajout du Très Haut Débit dans le volet économique. Importance de la fibre optique partout dans le Diois.
- Les Zones Artisanales servent ( Ecosites) à la relocalisation d’activités existantes et leur développement. Plus rarement à des installations.
- Importance de valoriser les activités existantes et pas uniquement des créations et de l’innovation.
- Prime à l’achat de vélos électriques (travail-logement-gares).
Actions :
- Besoin des élus d’accompagnement sur maintien des activités
- Travail sur centre de télétravail et pépinières d’entreprises
Agriculture (tissu rural en partie sauvegardé dans le Diois) :
- Agriculture biologique performante en matière d’emploi.
- Circuits courts permettant des installations sur de faibles surfaces.
- Maintien d’une agriculture spécifique du Diois, qui correspond à la demande sociale et de qualité. Consommation locale.
- Transmission des exploitations
- Gestion de l’eau dans les projets agricoles.
- Importance de la filière bois (déchiqueté, bûches, construction ou autres).
- Précision à apporter sur approvisionnement local/consommation locale.
- Réussite de l’abattoir (chaîne volaille ?)
Actions :
- Travailler sur les jardins familiaux et faciliter leur accès au foncier.
- Mobilisation des grandes structures (hôpital, lycée-collège, CCD, etc.) pour acquisition de chaudières bois.
- Etude sur les comparaisons des différents coûts énergétiques.
- Les rivières, les sources, les fontaines sont un des atouts du Diois.
Donner des indications pour les rivières en qualité et en quantité.
Mais surtout pour les eaux potables servis, s’il y a-t-il des manques pendant l’été, qu’elle est leur qualité, subissent’ elles beaucoup de traitement ou les sources sont encore excellentes, les services qui analyses et contrôle leur potabilité. Différents réseaux d’eaux autonomes et adaptés, la richesse de leurs différentes gestions. (En cohérence avec les contrats de rivières et le SAGE)
Tourisme et loisirs :
- Mutations en matière de tourisme : transports à venir chers et pays instables. Donc relocalisation des destinations.
- Mettre l’accent sur les rapports humains dans le tourisme diois (travail réalisé par l’OT).
- Nécessité du Très Haut Débit pour un tourisme moderne. Chez les accueillants.
- Qualification des gîtes vieillissants.
- Animations touristiques (ex : autour du patrimoine).
- Importance des voies cyclables.
- Satisfaction du balisage des chemins et l’organisation des Offices de Tourisme.
- Intérêt de développer des offres touristiques complètes.
Actions :
Plus qu’un tourisme de consommateur, imaginer un tourisme d’échange (Chemins des Huguenots, etc.…), de connaissance
(Nature, patrimoines, etc...) Et de proximité (des visiteurs de Rhône-Alpes et Provence Cote d’Azur).
Services, usages et mobilité :
- Traitement des déchets
- Intégrer le vélo comme moyen de transport et pas uniquement comme touristique.
- Remplacer « transports adaptés » par « mobilité adaptée »
- Intégrer la diminution des consommations énergétiques également dans le domaine des transports
- Ajout des transports dans tableau PCET dans la charte.
- Remplacer (ou compléter) déplacement doux par déplacement actif
- Remplacer « maintenir » par « développer » les services enfance-jeunesse et personnes âgées
- Ajouter prévention à la question de la santé.
- Comité de ligne avec la SNCF : travail sur une meilleure coordination des acteurs (Région, CG, etc.) pour transports adaptés aux différents usagers.
Actions :
- Etude d’un schéma local pour mise en place du réseau secondaire de fibre optique (FTTH)
- Travail sur recyclerie.
- Accompagnement des usagers pour traitement des déchets.
- Piscine couverte/Centre de remise en forme/santé en lien avec le programme Sport-Santé-Nature => proposition de faire une étude stratégique sur les équipements structurants manquants ? Quel équipement manque sur le territoire et quels usages y associer pour le rendre rentable ?
- Extinction ou la diminution de l’éclairage public.
- Réflexion sur les déplacements dans la politique logement et travail (ex : garage à vélos) en lien avec Biovallée ( éco-quartiers et EcoParcs)
- Accompagnement d’une maison de santé (Luc en Diois).
Se Rencontrer, se cultiver et faire du sport :
- Activités culturelles à de petite échelle (lien social et faire-société)
- Importance du levier culturel pour développer un territoire attractif.
- La culture est un apport économique, et créateur d’emploi. Elle se décline sur des usages périphériques : transports, alimentation, hôtel, etc.
- Précisions sur les associations de qualité et pas uniquement les équipements.
- Se rencontrer c'est aussi pouvoir échanger de manière virtuelle d'où l'importance de l'apport du très haut débit sur le territoire.
- La stratégie globale du Diois se base sur « se rencontrer » donc les activités culturelles, même de petite échelle, permettent un maillage territorial, créateur de lien social.
Actions :
- Il est possible de verser des petites subventions, dans le cadre d’une stratégie plus globale.
- D’autre part, pour les petites subventions, il est possible de demander à la Région de mettre en place des conventions de gestion.
Communications et informations :
- Une communication suppose de « démystifier » le développement durable. Cela implique de mettre en avant les bénéfices concrets de la démarche, de dresser un constat honnête de la situation, de décrire les initiatives en montrant l’implication de celui qui parle, et surtout, de donner les « modes d’emploi ». Cela suppose aussi d'éviter quelques écueils : les grands principes, les bonnes intentions (« La terre c’est important pour demain ») et le jargon inaccessible au public (« SCOT, PLU, PLH, SMRD, PADD, ZPPAUP, OCMMR …).
- « Il n’y a pas de communication miracle, mais un travail sur la durée » et il est souhaitable d’impliquer les associations, d'impliquer physiquement les citoyens (événements festifs, ateliers citoyens, témoignages, etc.), et d’agir plus sur le relationnel, car on convainc souvent mieux avec des événements festifs que des arguments scientifiques. Concernant éco-produits et éco-services, la communication doit mettre « simultanément en avant l’aspect environnement/social et les éco promesses (être en meilleure santé, etc.) », sous peine de ne pas convaincre...
Actions :
- Promouvoir des outils d’information indépendants et participatifs
- Un territoire si il veut se démarquer des autres doit imaginer l’économie de l’information, la communication et les nouvelles technologies de demain. Les Communes, les départements 26 et 07 et la Région (ADN), l’Etat doivent lancer une étude préalable, sur un schéma départementale de mise en place de la Fibre Optique ( Très Haut Débit) jusque chez les particuliers. A l’avenir, il y aura les territoires « avec » et les territoires « sans ». Le dynamisme sera à ce prix. La fracture numérique oblige.
- Les financements d’un Centre de Télétravail centralisé et inopérant doivent être réorientés vers ce type d’accès pour toutes et tous.
- Il faut « soutenir les plus en danger numériquement ».
Conclusions
- L'évolution du contexte général aurait mérité d'enrichir la liste des besoins « vitaux » affichés dans le document.
- Un fil conducteur aurait pu être proposé (énergie, santé...) dans une démarche plus participative et prospective. Il n'en reste pas moins que si la participation est enrichie dans la phase de mise en oeuvre, cette charte restera une bonne base de travail pour les 5 prochaines années.
- Formellement, nous proposerions de rajouter « durable » au titre du document : « 52 communes aux sources du développement », cela va mieux en le disant.
- Le terme « sécurité » utilisé en sous-titre, explicité en page 48, nous paraît adapté. Nous préfèrerions le sous-titre suivant : « Assurer dans le Diois la possibilité de se loger, travailler, accéder aux services, à la santé… en toute sécurité. ». La sécurité, actuellement protègerait contre les mises en danger, de part l’Etat, des droits et nécessités fondamentales que sont le logement, la santé, les activités et l’éducation. Des domaines forts mis à mal ces dernières années par l’Etat.
Le risque de dégradation le plus important est que le label « développement durable » soit récupéré pour appuyer des politiques ou justifier des actes n'ayant aucun rapport avec la notion même du développement durable ou s'y rattachant d'une façon très superficielle.
Un autre risque, plus pernicieux encore est que le manque d'éthique dans les institutions et dans les entreprises masque en réalité le manque d'action morale au nom de l'intérêt (en fait de l'entreprise). De façon plus large, ce risque est décrié haut et fort dans les rencontres avec la Société Civile.
Enfin, les habitants du Diois, y compris les élus, se sont ils approprié cette charte ? Le diagnostic analyse il suffisamment les moteurs des réussites et le pourquoi des carences en développement durable dans le Diois ?
La réactualisation de la charte aide t’elle assez à la prise de conscience des défis ou des problèmes que nous devrons abordés.
Par contre nous avons assez facilement la possibilité dans le Diois, dans toute la Biovallée, d’expérimenter un type de développement respectueux, de pouvoir offrir un exemple pérenne et motivant.
Prendre conscience des réalités qui s’amorcent, des changements fondamentaux qui vont s’opérer ou des impasses et des séismes vers lesquels nous nous dirigeons.
Cette charte parce que locale et pour les années proches, est tout a fait adéquate à préparer les habitants, les citoyens. L’accent n’est peut-être pas assez mi sur le devoir, mais aussi sur la chance et le potentiel que nous avons de pouvoir proposer relativement facilement un type de développement durable et harmonieux.
Mais telle qu’elle, cette charte est déjà salutaire et peut déjà servir de base et de vision pour les 6 ans à venir, pour tous et pour le Conseil Local de Développement du Pays Diois.
Claude Veyret, co-président . Et Fanny Mazure pour le travail préparatoire.
"PARTICIPER, POUR ÊTRE ACTEURS DE NOTRE AVENIR...."
Le Conseil Local de Développement (CLD) du "Pays Diois"
Adresse : 21, Rue Neuve, Châtillon en Diois 26410
Courriel : cldpaysdiois@gmail.com
Téléphone : 04 75 21 00 56
et 09 54 74 41 72 au Local
Fax : 09 59 74 47 72
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