ACTUALITEES : réunions


Le Conseil de Développement Durable du Pays Diois tient ses permanences toutes les semaines, au local du Conseil de Développement Durable du Pays Diois à l'Ancien Évêché, Place de l' Évêché à Die . Vous pouvez trouver ses informations quotidiennes sur : http://mediascitoyens-diois.blogspot.com/





jeudi 28 mai 2009

Ordre du jour du prochain CA du CLD le 4 juin à 18 h à la salle des sociétés

- Quelle action et/ou communication sur le Grand Projet Biovallée avant l'été.
- Restitution de la journée d'étude sur la Démocratie Participative ayant eu lieu le 16 mai en Ardèche
- Restitution de la journée d'étude du 15 mai sur les visites d'éco villages en Ardèche
- Quelles actions/participation du CLD pour l'hôpital et la maternité de Die et du Diois.
- Proposition d'ouverture de compte pour la subvention destinée à l'animation : paiement des salaires
- Point sur les futurs locaux du CLD
- Infos sur l'AG de la rentrée
Questions diverses : bilan fin juin

Marche contre la pauvreté

Les étapes de la marche :
vendredi 29 mai à 19h : soirée d'ouverture à Die
samedi 30 mai : marche jsuqu'à Saint-Jean en Royan + soirée à Saint-Jean
dimanche 31 mai : marche jusqu'à Romans
lundi 1er juin : marche jusqu'à Bourg les Valence
mardi 2 juin : marche jusqu'à Valence et rencontre des élus au Conseil Général de 14h à 16h


Les principes fondateurs :
Chaque groupe local sera très autonome dans ce qu’il construira dans les collectifs. Cependant, pour que tous les marcheurs aillent dans la même direction, il est important de se mettre d’accord sur les principes de base, qui nous donnent une direction dans laquelle aller et un sens commun.
On s’est mis d’accord sur 7 principes fondateurs :

1.On considère la pauvreté comme une inégalité de distribution des ressources et une atteinte aux droits fondamentaux.

2.On est d’accord sur le principe d’égalité et d’égale dignité de toutes les personnes, on pense donc que la marche doit se faire AVEC des personnes en situation de pauvreté. Si un mois avant la marche on s’aperçoit qu’il n’y a pas de personnes en situation de pauvreté qui sont dans la dynamique, alors on ne fera pas de propositions en leur nom. On ne parlera pas pour ceux qui ne sont jamais écoutés, parce que ça contribuerait à les bâillonner.
On fera le point ensemble de temps à autres pour voir si les discussions et décisions sont vraiment partagées malgré nos différences.

3.On refuse l’individualisation de la pauvreté, on pense que ce sont les mécanismes de la société qui sont en cause et pas les personnes. L’approche de la marche est donc transformatrice et non réparatrice, les propositions seront structurelles et non pas formulées au cas par cas.

4.L’intérêt de notre démarche est de constituer un groupe qui est attentif aux rapports d’inégalité en son sein et sur son territoire (même si on est conscient qu’on ne pourra pas faire disparaître ces inégalités en quelques mois, on est attentif à les reproduire le moins possible).

5.Nous partons du principe de non-violence :
- prendre le temps d’écouter la colère pour qu’elle ne dévore pas tout et puisse se transformer en action…
- stratégiquement, prendre en compte les contraintes réelles ou imaginaires des personnes et des institutions…
- réfléchir à des actions symboliques non violentes.

6.Il est important de nommer ce que vivent les gens (« j’ai un problème de logement », « je n’ai pas assez d’argent pour nourrir ma famille à partir du 25 de chaque mois »), ce n’est pas les étiqueter mais au contraire, cela permet de travailler avec eux sur des propositions pour répondre aux problèmes qu’ils rencontrent.

7.Principe de démocratie dans les processus de décision :
1. Les groupes locaux font des constats et des propositions.
2. Le Comité de pilotage, regroupe toutes les personnes qui ont envie de se mobiliser et au moins un référent de chaque groupe local. Ce Comité regroupe les constats et propositions… ce serait bien que le Comité de Pilotage soit impliqué localement.
3. Fin avril en plénière ces propositions sont débattues et font l'objet d'un outil de débat pour les soirs de la marche.
4. Lors des débats au cours de la marche, elles sont discutées par les groupes locaux et les habitants.
5. Le dernier soir, avant l'arrivée au Conseil Général 26, une autre plénière décide quelles propositions seront portées collectivement et suivies par la Fédération, les Centres et les Associations. Il faudra se questionner sur la composition et l’animation des plénières…

Appel à projet Terre à CLIC

Voici un courrier de la région qui vous peut intéresser
(Destinataires : Chefs de projets, Animateurs, Présidents des CLD, Rapporteurs)

Comme vous le savez, la Région Rhône-Alpes a placé les TIC (Technologies de l’Information et de la Communication) au cœur des stratégies de développement des territoires. La politique régionale SIDERHAL (Société de l’Information pour le DEveloppement de RHône ALpes) adoptée en décembre 2005 confirme cette orientation.
Dans ce contexte, la Région a souhaité, via le dispositif « Terres à CLIC », que les CDDRA (Contrats de Développement Durable de Rhône Alpes) et les PNR (Parc Naturels Régionaux) s’engageant à mieux intégrer les TIC dans leurs actions soient le plus efficacement possible soutenus par la Région. L’objectif est de faciliter l’utilisation d’outils TIC dans les projets de développement local des CDDRA pour favoriser l’émergence de services en ligne sur les territoires.
Lors des deux 1ers appels à candidatures de ce dispositif, les territoires suivants ont été retenus :
petite_fleche_bleue En 2007 : le CDRA Rhône Pluriel, le CDRA VALDAC, le CDRA Une Autre Provence, le PNR des Monts d’Ardèche, le PNR du Vercors en partenariat avec le CDRA Alpes Sud Isère,
En 2008 : le CDRA de la Drôme des Collines, le CDRA de l’Ardèche Méridionale, les trois CDRAs du Nord Isère (Boucle du Rhône, Isère Porte des Alpes, Vals du Dauphiné), le PNR des Bauges.

Dans la continuité des deux premiers appels à candidatures, j’ai le plaisir de vous annoncer aujourd’hui le lancement du troisième et dernier appel à candidatures « Terres à CLIC ». Pour y participer, vous trouverez ci-joint un formulaire à remplir et à nous retourner pour le 21 septembre 2009 au plus tard. Formulaire

mardi 26 mai 2009

Le CLD se déplace en Ardèche



Ce vendredi 15 mai 2009 le Conseil Local de Développement du Pays Diois associé au CLD de la Vallée de la Drôme organisait des visites sur le thème des éco villages et de l'habitat groupé.
Seize personnes ont répondu présentes et ont visité deux lieux : la Scop Hameco qui fait de l'accompagnement de projets d'habitat groupé sur l'Ardèche, et le hameau des Buis : la construction de nouveaux logements autour d'une école appelé la ferme aux enfants.
La Scop Haméco a permis à chacun de mieux se rendre compte du montage d'un projet de ce genre : comment constituer un groupe, trouver un terrain ou un bâtiment, démarcher auprès des mairies, trouver un statut juridique. Cette Scop est en cours de création et fait suite à l'association Terre et Partage,ses missions sont : informer et sensibiliser les communes d'Ardèche sur la pertinence de l'éco-habitat
- rechercher des opportunités foncières
- promouvoir la construction d'éco- hameaux et quartiers bioclimatiques à un prix équitable
- appuyer les démarches groupées
- favoriser l'implantation, lorsque cela est possible, d'exploitants en agriculture biologique
- accompagner les communes dans l'élaboration et la réalisation d'un projet.
La visite du Hameau des buis construit autour d'une école Montessori est constitué d'un mas, de cinq maisons en paille et ossature bois. On y découvre donc l'utilisation de nouveaux matériaux et techniques : la paille, la terre pour les enduits et les toits végétalisés. La valorisation des matériaux et savoirs faire locaux en font un éco village à part entière.

Prochain CA le 4 juin à la salle des sociétés 18h-21h

Ordre du jour :
Quelle action et/ou communication sur le Grand Projet Biovallée avant l'été.
Restitution de la journée d'étude sur la Démocratie Participative ayant eu lieu le 16 mai en Ardèche
Restitution de la journée d'étude du 15 mai sur les visites d'éco villages en Ardèche
Quelles actions/participation du CLD pour l'hôpital et la maternité de Die et du Diois.
Proposition d'ouverture de compte pour la subvention destinée à l'animation : paiement des salaires
Point sur les futurs locaux du CLD
Infos sur l'AG de la rentrée
Questions diverses.

jeudi 14 mai 2009

« La démocratie participative pour l’égalité femmes-hommes »

LA DÉMOCRATIE PARTICIPATIVE
EN PRATIQUES La lettre du réseau régional de
démocratie participative
« La démocratie participative pour
l’égalité femmes-hommes »
Les points forts de la Rencontre régionale et
internationale des 6 & 7 mars 2009
www.egalitefemmeshommes.rhonealpes.fr
N° SPÉCIAL
Mai 2009
Organisée à l’occasion de la Journée Internationale des Femmes du 8 mars, la Rencontre, a abordé, de
façon originale, le thème de la démocratie participative sous l’angle des rapports sociaux de sexe : comment
s'y prendre pour une plus grande capacité d'expression publique des femmes ? La démocratie participative
est-elle un moyen d’avancer vers l’égalité sociale et citoyenne entre femmes et hommes ? Cette
question faisait l’originalité de la Rencontre, car la démocratie participative est rarement questionnée
sous cet angle des rapports sociaux de sexe.
Des témoignages en provenance d’une quarantaine de pays (Afrique et Amérique latine en tête) ont montré
que l’inégalité femmes-hommes est une donnée universelle. Elle se manifeste par le cantonnement
des femmes à la sphère privée, par les difficultés d’accès aux fonctions politiques et aux responsabilités
dans le monde du travail, mais aussi par des violences.
Les constructions mentales qui entérinent la prédominance masculine, peuvent être déconstruites en
favorisant une éducation non sexiste, et en poussant à l’adoption de lois en faveur de l’égalité et de la
parité. « Beaucoup de choses restent à faire, et nous devons les rendre possibles ». C’est le message
d’espoir et d’action donné par la Rencontre1.
1 - Nous remercions les rapporteurs et transcripteurs de la revue Sens Public dont les comptes rendus de chaque atelier ont rendu possible ce numéro spécial.
d’éducation qui permettent de construire des
modèles masculins et féminins différents.
La démocratie participative
n’échappe pas à la domination
masculine
Il est ressorti des ateliers que les femmes
sont souvent plus nombreuses dans les
assemblées participatives, dans les espaces
de débats, que dans les assemblées
élues. La nature de ces espaces leur semble
favorable : « il y a moins de domination
et une construction qui est commune »,
note une participante. Ainsi, dans le cadre
du budget participatif de Séville, à force de
chercher la mixité, les femmes ont obtenu
plus de poids : « on a été surpris de voir
que les hommes ne constituent que
30-40% des assemblées. C’est un succès »
relève un des responsables.
Pour autant, qu’il s’agisse de démocratie
participative ou représentative, « le poids
des stéréotypes fait qu'elles doutent de
leur propre légitimité et finissent souvent
par déserter ces espaces ». Etant donnés
leurs rôles sociaux de mères et d’épouses,
les femmes sont aussi plus pénalisées que
les hommes en matière de temps disponible
pour s’engager dans la vie associative,
professionnelle et politique (d’où l’intérêt
des dispositifs expérimentaux d’aides aux
femmes pour se dégager du temps).
Autre obstacle : la tendance des hommes
à monopoliser la parole qu’il s’agisse de
l’école ou des assemblées associatives
ou participatives : « dans les classes par
exemple, les garçons prennent plus systématiquement
la parole, sans lever la main,
c'est déjà un premier pas vers l’affirmation
de soi ; a contrario on apprend aux filles à
avoir peur du conflit, tout cela conduit à la
violence ». Le chercheur italien Giovanni
Allegretti qui a observé les assemblées
participatives dans une ville d’Italie a
remarqué que « les hommes étaient souvent
dans le bla bla. Il y a une prise de
pouvoir par le parler pour ne rien dire ;
Les violences faites aux femmes
: une réalité universelle
Durant la Rencontre, des participants ont
régulièrement plaidé pour que l’on pense
la question de l’égalité de manière globale.
Dans cette perspective, l'Atelier 4
« Violences privées, blocages publics »
a inscrit les violences faites aux femmes
dans le cadre, plus large, des violences faites
aux « dominés », comme les violences
raciale, de classe, ou politique.
Les violences sont de différentes natures :
si les plus connues sont les violences physiques
(en France, une femme meurt tous
les trois jours suite à des violences conjugales),
s’y ajoutent des violences psychologiques
plus difficiles à repérer, voire
ignorées par la loi. A ce titre, les femmes
subissent notamment une pression
sexuelle, liée au schéma du « devoir
conjugal ». D’une enquête publiée en
2001, il ressort qu’en France 10 à 20%
des femmes sont victimes de violences.
Cette réalité est encore amplifiée par des
traditions culturelles, des codes d’honneur,
ou lors de conflits armés.
Dans de nombreux pays, des associations
se battent contre les féminicides. Béatriz
Lujan du syndicat « Front Authentique du
Travail » (Mexique) milite contre ce fléau :
« Dans les villes frontalières avec les
Etats-Unis, des entreprises américaines
expatriées s’implantent, mais il n’y a
aucun programme social. Depuis 1993,
des dizaines de femmes venant d’Etats
pauvres du Mexique disparaissent, sont
violées, tuées. Des associations civiles se
sont organisées, nous avons attiré les
médias, Amnesty International… et avec
ces soutiens nous avons pu élaborer des
recommandations au gouvernement ».
Les violences ont des conséquences multiples
sur les femmes, la première étant la
perte d’estime de soi ; les femmes se sentent
peu capables d’assumer de hautes
fonctions. Les moyens de remédier à cela
sont d’abord à trouver dans des modèles
quand une femme parlait, le poids de sa
proposition était beaucoup plus fort ».
Pourtant, la présence des femmes dans de
tels dispositifs ne signifie pas nécessairement
qu’elles soient associées au pouvoir,
en raison de la place marginale de la
démocratie participative dans bon nombre
de processus de décision politique. Et
même lorsque les femmes accèdent aux
instances de décision, elles sont confrontées
à des inégalités dans le rapport à la
parole, ou dans la prise de parole :
« Je participe à une ONG qui travaille au
Burkina-Faso. En 2006, 6400 femmes
participaient à des conseils municipaux.
Ce sont de grandes avancées : on est
passé de 6 à 22 femmes maires. Mais la
prise de parole est très compliquée : 76%
de femmes n'ont aucune instruction,
0,7% sont allées à l'université. Les femmes
ne peuvent prendre la parole devant
les hommes, car selon les traditions les
femmes doivent être effacées et travailler
pour les hommes. Une femme élue ne
venait jamais au conseil municipal car son
mari ne lui donnait pas le droit d’y siéger.
Notre travail c'est alphabétiser les femmes,
pour qu'elles comprennent ce qui se
dit, même si elles ne prennent pas encore
la parole » (Armande Sawadogo,
Laboratoire citoyenneté).
2
Une Rencontre à la croisée de multiples mouvements
Inscrite dans la continuité de la Rencontre mondiale de décembre 2007, « La démocratie participative du local au global, pour quel
développement ? », la Rencontre a été inaugurée le 6 mars par une soirée d’échanges et d’actions et s’est poursuivie le 7 mars
avec cinq ateliers thématiques : « Partage des pouvoirs », « La parole transformatrice », « Responsabilité et parité politique »,
« Violences privées, blocages publics », « Promotion de la mixité », suivis d’une mutualisation des débats.
Sa réalisation s’est appuyée sur de multiples réseaux, collectifs et associations.
L’animation a tenu une place importante dans la Rencontre, en particulier avec le théâtre forum qui a permis, non sans humour, de
réfléchir aux moyens de remédier aux situations d’inégalités. Il y a eu aussi des moments forts, avec par exemple la venue de
délégations de Palestine, d'Israël et du Liban, pour tisser la paix par le biais de jumelages professionnels, ou encore lors de
lectures de témoignages et poèmes…
3
Femmes-hommes, un rapport
différent à la chose politique
La Rencontre a souligné un rapport différent
à la politique selon que l’on est un
homme ou une femme : « lorsqu’une
femme s’engage en politique c’est souvent
sur la base d’un projet ; il s’agit donc
d’obtenir un pouvoir pour agir et non un
pouvoir pour le pouvoir » remarquait
Jeanne-Marie Grimanelli (ex-membre
du Conseil Economique et Social Rhône-
Alpes) en reprenant une distinction établie
entre les formes de pouvoirs dans le
cadre de l'Atelier 1 « Partage des pouvoirs
». Les femmes seraient réputées
pragmatiques, conciliatrices alors que leurs
homologues masculins seraient davantage
dans la logique de l'affrontement.
La démocratie s’enrichit aussi de la participation
des femmes parce que celles-ci
apportent de nouveaux sujets et points de
vue. Christine Bulot rend compte d’un
travail réalisé à Sarcelles (Val d'Oise) où
des femmes ont parlé de leurs difficultés
économiques et de la violence qu'elles
subissent dans le cadre de groupes de
parole animés par des femmes : « Les
femmes ont posé des sujets nouveaux sur
la table, par exemple concernant les
transports publics et l'aménagement
urbain ». Brigitte Périllé (Vice-présidente
du Conseil général de l’Isère)
confirme : « Elles vont porter d’autres
priorités par leurs rôles sociaux différents
de ceux des hommes. Cela apporte de la
complémentarité dans les décisions. Une
fois que l’expertise de situation des femmes
sera reconnue, cela les encouragera à
participer ».
Pour autant, il existe un danger : celui de
confier aux femmes ce qui relève de leurs
rôles sociaux dans nos civilisations.
Plusieurs témoignages français indiquent
que lorsque sont mises à l’ordre du jour
des questions sensées concerner uniquement
les femmes lors d’une réunion ou
d’un conseil municipal, les collègues hommes
se sentent peu concernés. Idem lors
de débats participatifs : « Nous avons
organisé, explique un conseiller municipal
du Puy de Dôme, un débat participatif sur
une thématique les temps de l'enfant. Les
hommes étaient les grands absents. »
La parole transformatrice
Le statut de « minorité » accordé aux femmes
entrave leur capacité à être entendues,
comme en témoignent les participants
de l'Atelier 2 « La parole transformatrice
». Dans toute situation de
minorité, on a du mal à s'exprimer.
La parole des femmes est à l’image de
leur place dans les sociétés du monde,
plus ou moins assignée. « Et comment prétendre
donner la parole dans des pays où
les femmes et les filles sont au service de
l'eau pendant la moitié de la journée ? »,
s’interroge une syndicaliste de Grenoble.
« Si on résolvait les problèmes structurants
du développement, on pourrait
résoudre la question de la parole. »
Au terme de la Rencontre, il était clair que
la parole est une compétence et que pour
exister, elle doit s'inscrire dans des conditions
matérielles. C’est le cas des femmes
SDF, exclues non seulement affectivement
et économiquement, mais dans leur capacité
à être écoutées : « C'est basique, mais
c'est difficile à faire entendre : une femme
SDF ne vit pas la même chose qu'un
homme. On travaille sur le regard ; le regard
sur soi est transformé par la parole »
(Marie-Claire Vanneuville, Femmes
SDF). De manière générale, la prise de
parole dans les groupes de femmes a un
pouvoir transformateur : « La parole transforme
celle qui la donne et celle qui la
reçoit. Dès qu'on prend la parole, quelque
chose change dans la personne, même
dans la manière dont elle s'équilibre dans
l'espace » (une membre de Femmes
solidaires).
La mixité en question
Quid de la présence des hommes dans ces
groupes ou réseaux de femmes ? Pour
Emilie Giraut de l’association Filactions
engagée contre les violences conjugales,
« un temps de non-mixité est indispensable
pour réfléchir. Les violences faites aux femmes
sont terribles et honteuses. Il faut que
les personnes arrivent à retrouver la parole
entre elles. Il faut d'abord trouver ses propres
mots pour pouvoir ensuite regarder
l'autre, l'homme ». Mais tout le monde
s’accorde pour que ces espaces dédiés aux
femmes soient un temps de préparation,
pour qu’elles retrouvent une parole libre,
développent leurs capacités, avant de se
réinscrire dans l’espace commun.
De manière générale, la mixité, objet de la
réflexion de l’Atelier 5 « Promotion de la
mixité » donne à réfléchir. L'enjeu de la
mixité, est de combattre les discriminations
et de lutter pour l'égalité. Mais si la mixité
est nécessaire, elle ne suffit pas à assurer
l’égalité. Les stéréotypes de genres conduisent
à sexuer plus ou moins les corps de
métiers, à réduire la mixité, à freiner l’accès
des femmes à certains métiers et le déroulement
de leurs carrières, à dévaloriser des
métiers parce que majoritairement féminins.
La création d’entreprise elle-même est souvent
encore une activité très peu féminisée
en raison des circuits d'accompagnement et
des mentalités qui imaginent mal les femmes
en créatrices d'entreprises. La Région
Rhône-Alpes est aussi interpellée sur la formation
:« comment féminiser des métiers si
les formateurs ne sont pas davantage des
formatrices ? » se demande une formatrice
dans le secteur du transport…
Encourager le passage de
l’expression à la revendication
Dans les pays qui ont connu des décennies
de colonisation, la notion de parole libre a
un sens extrêmement fort : « Si on remonte
à l'époque coloniale, c'est la dépossession
La Lettre du réseau régional de démocratie participative
78, route de Paris - BP 19 - Charbonnières-les-Bains Cedex - Téléphone : 04 72 59 40 00 - Télécopie : 04 72 59 42 18 e-mail : democratie@rhonealpes.fr
Directeur de la publication : Gilles Le Chatelier / Rédaction : Cédric Polère / Réalisation : Crayon Bleu / Crédit photos : Région Rhône-Alpes Mai 2009
de la parole. L'histoire de l'Afrique est l'histoire
de la reprise de la parole : et cela
avance quand les femmes s'en mêlent ».
(David Gakunzi, co-fondateur de la Radio
« Renaissance et Citoyenneté », Burundi).
De manière générale dans les pays africains,
les femmes ont peu accès aux espaces
où se prennent les décisions, et quand
ces derniers s'ouvrent aux femmes, le poids
des traditions fait qu'elles se taisent
(témoignage d'un maire malien).
Pour autant, les femmes sont en première
ligne dans de nombreux combats pour le
développement. Par exemple en République
Démocratique du Congo. « Notre région
très pauvre ne voit pas les effets de l'exploitation
pétrolière. Des femmes cultivatrices
de Chacano, un des villages où l’on exploite
le pétrole, et où la pollution est telle que les
cours d'eau ne sont plus exploitables, nous
ont contacté. Sans eau, il n’y a plus rien à
manger. Ces femmes ont manifesté devant
une plateforme pétrolière pour le faire
savoir. Il n'y avait que des femmes à cette
manifestation. Un problème important est
celui du lieu de parole. Les femmes ne
savent pas où dire ce qu'elles ont à dire »
(Mambou-Aimée Gnali, ancienne ministre
de la culture du Congo).
Des participants estiment qu’il faut, pour
progresser en démocratie, passer autant
que possible de l’expression à la revendication.
Ce n’est pas sans risque : « Il y a deux
ans, dans l'Atlas marocain, des femmes se
sont fait matraquer car elles ont revendiqué
le droit à l'électricité : le fait de venir leur
parler, de faire émerger une parole concernant
leurs problèmes a fait que quelques
mois plus tard, ces femmes ont trouvé le
courage de venir revendiquer à une conférence
de presse. Elles sont passées de l’expression
commune à la revendication »
(Association Femmes contre les intégrismes).
La parité politique : un objectif
qui peine à s’appliquer
Au sein de l'Atelier 3 « Responsabilité
et parité politique », on a constaté que
l’accès des femmes à la sphère politique
reste très réduit, même si l’on enregistre
des progrès depuis que des constitutions
et des lois inscrivent le principe de quotas.
Le pourcentage de femmes au sein des
Parlements dans le monde est de 18%.
Les situations diffèrent selon les pays : au
Venezuela, au Brésil, en Bolivie…, des
quotas sollicitent les candidatures féminines
mais ne garantissent pas la présence
des femmes dans la sphère décisionnelle ;
la loi brésilienne quant à elle impose un
quota de 30 % de candidatures féminines
au sein des partis, mais les femmes ne
représentent au final que 8% au
Parlement ; même problème d’application
et même chiffre en Bolivie, 9% en
Uruguay… Alors que l’Afrique part de
plus loin, le parlement de Mauritanie, qui
a vécu une transition démocratique en
2005 compte 18% de femmes. Dans
beaucoup d’autres pays tels le Togo, des
mouvements se battent pour que soient
votées des lois instaurant une parité.
Les freins à la parité, ce sont d’abord les
mentalités, les traditions, le manque
d’éducation. Les représentants des pays
africains notamment ont insisté sur ce
dernier point. Mais gare ! Si l'éducation
est nécessaire, elle véhicule aussi des stéréotypes
sexués qu'on peut retrouver
dans les programmes scolaires et les
manuels. Il faut donc veiller au contenu de
cette éducation.
Que faire pour appliquer la parité ? Il est
recommandé que chaque pays poursuive
la lutte à tous les échelons de pouvoir, et
pour rendre les lois plus contraignantes.
En Europe, la Charte européenne pour
l’égalité des femmes et des hommes initiée
par le Conseil des Communes et des
Régions d’Europe offre un cadre que l’on
peut appliquer à tous les niveaux territoriaux.
Il convient aussi de jouer sur
l’exemplarité.
Liliane Besson de l’association « Elles
aussi » expose l’initiative des « Marianne
de la parité » : « Demain 8 mars nous
remettrons la Marianne de la parité aux
deux communes du Rhône qui ont mis en
application le principe de la parité dans
leurs exécutifs, suite aux élections municipales
de 2008 ; nous avons remarqué que
c’est dans les petites communes que la
parité est la plus appliquée, alors qu’elles
n’y sont pas obligées par la loi ».
François Auguste, Vice-président de la
Région Rhône-Alpes délégué à la démocratie
participative, a conclu la Rencontre
en appelant à la nécessité d’ « arracher
pas à pas des droits nouveaux nous permettant
d'aller vers plus d'égalité entre
les femmes et les hommes », en particulier
« pour participer aux décisions, pour
partager les pouvoirs à tous les niveaux ».
Il ressort notamment de la Rencontre la
volonté de créer un réseau mondial sur la
démocratie participative. Par ailleurs, le
comité de suivi de la Charte européenne
pour l'égalité mis en place à la Région
pourrait immédiatement se saisir des propositions
de la Rencontre. Enfin, il est proposé
que la question de l'égalité femmeshommes
soit davantage prise en compte
dans le cadre des programmes de coopération
internationale noués par la Région
Rhône-Alpes.

Un media participatif dans le Diois

Un nouvel outil d'information et de communication pour le Diois. Un site d'informations locales et plus a été construit pour communiquer les informations transmises par des habitants. En effet ce site est ouvert à toutes et à tous, chacun pourra y déposer son article, ses vidéos, ses photos.
Aller y faire un tour : le site

L'humain au coeur du projet Biovallée

Voici un article en ligne sur le site mediacitoyen diois


Le Conseil Local de Développement du Pays Diois (CLD) par la voie de son président Claude Veyret et son secrétaire Denis Mauplot mettait en garde contre le retour des vieilles habitudes et pratiques : «Le Conseil Local de Développement du Pays Diois suit attentivement le cheminement du projet Biovallée®. Il a participé à plusieurs réunions d’information et a lui-même organisé deux temps de réflexion et propositions avec les habitantes et les habitants sur le sujet dans le Diois. Il loue l’excellent travail réalisé, la qualité des propositions et le processus qui a abouti au Forum Participatif de Eurre. Ce temps d’excellence, la richesse de la méthode participative et les nombreuses contributions nous ont séduits. L’engagement des collectivités locales et régionales présentes dans un cheminement de coopération avec toutes et tous donne indéniablement une richesse à ce projet. Bien sûr, engagé lui-même dans le Développement Durable, le CLD retrouve, dans ce projet et ces propositions, ses fondamentaux et les valeurs qui le portent. Mais ici plus que jamais il ressent une réelle cohérence sur des objectifs partagés, une cohésion entre les acteurs et la volonté politique autour d’un projet qui va fédérer plusieurs territoires, très complémentaires, et moult énergies pour les années qui viennent. Dans toutes les réunions ou forums préparatoires au protocole, la priorité a été donnée à « L’Humain au coeur de la démarche du projet ».Si cette préoccupation est transversale à toutes les ambitions techniques déclinées avec qualité, on ne retrouve pas son expression dans des programmes de sensibilisation, de formations, d’éducation à l’ écocitoyenneté et de temps partagés. Nous demandons que «ce qui vaut vraiment que la vie vaille d’être vécue» soit au cœur des démarches : solidarité, bien-être, justice, fraternité, égalité, paix, lien social, écoute, parité. Contrairement à une idée reçue, tout cela s’apprend et se cultive à travers des temps dédiés à cet objectif. La démocratie participative est le chemin innovant qu’empruntent désormais nos collectivités territoriales porteuses de Biovallée®. Cette démarche, complémentaire et enrichissante pour notre démocratie, est toute à l’honneur de ces collectivités. Il demeure que l’invitation une fois par an laisse perplexe sur une réelle construction avec, pour et par les habitantes et les habitants. Les temps de formations, de partage, de débats, d’évaluation et de bilan sur la Biovallée, sur la Démocratie Participative, sur la fluidité entre la sphère politique, le monde économique et la société civile ne sont pas valorisés. Là encore la Démocratie, y compris participative, l’écocitoyenneté, la conscience de faire partie d’un même territoire, la résonance au projet partagé…cela s’apprend et se cultive». Le Président du CLD Vallée de la Drôme, Bernard Farigolle regrettait aussi le peu de place réellement laissé aux habitants et aux CLD dans le Comité de Pilotage.
Un accélérateur de conscience
Alain Matheron, président de la Communauté des Communes du Diois précisait qu’il ne s’agissait pas de s’enfermer dans la Biovallée mais d’établir des liens avec d’autres territoires. Jean Serret revendiquait : «l’incohérence avec ses richesses d’innovation et d’invention sous le chapeau du Développement Durable. Eric Arnou, élu régional notait « une belle exigence mais des priorités obligées » tandis que Véronique Schlotter, autre élue se montrait séduite par un tel projet.
« Depuis un an, les services techniques sont mobilisés et en surchauffe pour un projet qui se veut exemplaire, Biovallée exemplaire en Drôme, la Drôme exemplaire en Rhône-Alpes, Rhône-Alpes exemplaire au niveau National et Européen ? C'est le pari de ces femmes et ces hommes qui veulent construire un accélérateur de conscience plus qu’un accélérateur de croissance » concluait Jean Serret... À suivre.

mardi 12 mai 2009

Les fiches de la commision d'avis du 19 mai

Voici les fiches de la prochaine commission d'avis :
1 ) Intitulé de l’opération : Evaluation intermédiaire du programme d’actions Pays Diois – année 2009
Maître d’ouvrage : Communauté des communes du Diois Fiche action CDPRA : 51.92
Descriptif de l’opération :
L’opération consiste en un appui externe pour l’évaluation des programmes Pays en général et du programme CDPRA en particulier.

Des journées consultant seront réalisées pour :
étayer (définition de critères simples d’évaluation pour chacune des fiches mesures du pays) et amender la méthode d’évaluation proposée sur ces fiches et dans la candidature…
proposer des modalités pour l’élargir et l’appliquer aux autres programmes pays (habitat, foncier, PSADER…)
assurer les synthèses et des apports méthodologiques lors des comités de programmation et les conseils de développement qui traiteront de l’évaluation.

Cette opération a été lancée en 2006 et va se poursuivre jusqu’en 2010.

L’évaluation mise en place a d’ores et déjà été utilisée dans la candidature de l’approche Leader, Biovallée© et pour le Pôle d’excellence rurale déposée avec les collectivités du bas de la vallée.
Localisation de l'opération :

Communes : tout le Diois


2) « Université populaire du Gout et de la Terre 2009 »
Maître d’ouvrage : CFPPA
Descriptif du projet :
Le CFPPA, Centre de Formation Professionnelle et de Promotion Agricole Vallée de la Drôme, Diois Vercors est un centre au service du monde rural
Ces différentes missions définies par la loi d'orientation agricole font du CFPPA, depuis sa création dans les années 60, un acteur majeur du développement agricole sur son territoire
Si l’activité principale du centre est directement liée à la formation, le CFPPA a également pour mission de travailler dans le développement, l'animation rurale, l'insertion, l'expérimentation et la coopération internationale.
Depuis 1999, le CFPPA s’est notamment investi dans des actions de sensibilisation aux problématiques de la « bonne alimentation ».
Avec l’Université Populaire du Goût et de la Terre » a été créé un lieu (des évènements) d’échanges avec une programmation sur six mois de l’année, autour des savoirs et des savoir-faire diois liés aux produits du pays.

Dans le même esprit, le CFPPA vous propose cette année une évolution de la programmation, en ajoutant les thèmes des énergies renouvelables et de l’éco-construction et en créant un événement phare en début de programmation (du 15 au 18 octobre) hors ce budget .
Suite à cet événement nous proposerons une programmation jusqu’en avril sur les trois thèmes avec ateliers, stages, démonstrations, conférences, spectacles et expos. (Pour les nouveaux thèmes : construction d’une éolienne, d’un panneau solaire, étude et réalisation utilisant différentes techniques (ossature bois, isolation paille, enduits terre …))

Partenaires : Europe (Leader), Etat (DD…), Région, Conseil Général de la Drôme, tous les membres du comité de pilotage et du conseil de développement du Pays Diois, PNRV, Chambres...

 Opération pouvant alimenter le bonus Développement durable  Opération pouvant bénéficier d’une majoration Bonus Développement durable

Indicateurs
Explication du positionnement initial des curseurs
Explication de l’évaluation finale
Economie
Valorise l’approvisionnement local = circuits courts, donc contribue indirectement au maintien des filières agricoles et de transformations locales.
Valorise les restaurateurs locaux partenaires
Valorisation et structuration de la filière éco-construction et énergies renouvelables (artisans partenaires)

Environnement
Par les stages sur les plantes sauvages comestibles, cela contribue à une meilleure connaissance des plantes sauvages et de leurs conditions de préservation.
Par l’entrée circuit court, cela contribue à une diminution des coûts énergétiques de transport.
Valorisation des produits biologiques alimentaires et pour la construction ou la rénovation de l’habitat
Tous les moments conviviaux utilisent des produits locaux (bios) et de la vaisselle réutilisable ou biodégradable.

Social
Touche et permet des liens entre différents acteurs du territoire (Producteurs, habitants, enfants, restaurateurs, artisans)
Lien entre la « filière éco construction, énergies renouvelables » et habitants du territoire

Gouvernance 
Implication de partenaires publics, privés, associatifs, individuels autour d’un objet commun.
Travail en réseau avec les artisans sensibles à l’éco construction, aux économies et au développement des énergies renouvelables.

Validité 
L’opération à vocation à se pérenniser, mais certaines manifestations (notamment en direction des enfants) ne s’autofinancent pas via les recettes.
La volonté de se dérouler sur l’ensemble du diois, hors vacances scolaires, et à des coûts abordables au plus grand nombre pénalise l’autofinancement via les recettes.
Cette année, recherche plus importante de partenaires privés afin d’augmenter la part autofinancement.
La sensibilisation au goût, à l’éco construction, aux énergies renouvelables et à la logique circuits courts s’inscrit parfaitement dans les objectifs du CDPRA Pays diois et de la Région.

Citoyenneté
Education, autoformation…

3) « Festival les Arts du Gout 2009 »
Maître d’ouvrage : FRCIVAM
Descriptif du projet :
Mettre en place un événement multi publics pour promouvoir et valoriser les ressources territoriales. Renforcer les réseaux interprofessionnels des acteurs. Le projet 2009 consiste à faire passer cet évènement du niveau local (LAGENTIERE en Ardèche) à une audience régionale et à élargir la thématique de l’alimentation de qualité à l’éco construction et aux énergies renouvelables.

OBJECTIFS :
Du champ à l’assiette :
Promouvoir les acteurs de la semence à l’assiette.
Sensibiliser le public aux multiples saveurs de productions locales de qualité.
Faire connaître les différentes filières de qualité (bio, appellations d'origine, produits de terroirs, produits fermiers...)
Promouvoir les filières de formation professionnelle agricoles et des métiers de bouche.
Du territoire à l’habitat :
Promouvoir l’habitat écologique et économe en énergie
Promouvoir les énergies renouvelables
Promouvoir les comportements s’inscrivant dans un mode de vie équilibré et respectueux de l’environnement


Partenaires : Europe (…), Etat (DD…), Région, Conseil Général de la Drôme, tous les membres du comité de pilotage et du conseil de développement du Pays Diois, PNRV, Chambres...

Remarques du comité technique du 02/04/2009 :


Avis du Conseil Local de Développement du 15/04/2009 :
Favorable / Défavorable / Ajourné / Sous-réserves
Avis détaillé en pages suivantes : oui/non

Avis du comité de pilotage du 28/04/2009 :
Favorable / Défavorable / Ajourné / Sous-réserves
Avis détaillé en pages suivantes : oui/non


Fiche évaluation de l’opération : « Festival des Arts du Gout 2009 »
 Opération pouvant alimenter le bonus Développement durable  Opération pouvant bénéficier d’une majoration Bonus Développement durable

Indicateurs
Explication du positionnement initial des curseurs
Explication de l’évaluation finale
Economie
Emploi et activités
Valeur ajoutée locale

Environnement
Economie de ressources
Optimisation des infrastructures
Impact environnemental

Social
Egalité d’accès
Renforcement de capacités, ouverture
Solidarité sociale

Gouvernance 
Gouvernance et suivi du projet : information des acteurs concernés, co-construction, suivi, évaluation, demande sociale, sécurité
Intégration stratégique : autres politiques publiques

Validité 
Pérennité et faisabilité de l’opération : économiques et sociales, autosuffisance à terme, conditions de montage, …
Pertinence de l’intervention de la Région : légitimité, compétence, utilité, effet de levier

Citoyenneté
Education, autoformation des membres


Avis détaillé du Conseil Local de Développement du 15/04/2009 : Avis
Observations du CLD :

"Habiter c'est plus que se loger"

Des questions d’environnement aux préoccupations quotidiennes
Mardi 2 juin 2009 / 19h30 – 22h30
Salle des fêtes de Cobonne

Ce premier RV proposé par le Conseil Local de Développement est le départ d’une
réflexion durable sur « habiter » dans la vallée de la Drôme.
Il s’adresse à tous les habitants, les élus, les acteurs, engagés dans des envies,
des idées, des projets, des questions, des réalisations autour de l’habitat. Il vise à
écouter ce que chacun a à dire, à demander, à proposer sur cette question
centrale pour la qualité de vie sur le territoire.
A l’issue de cette première soirée, des groupes pourront se constituer selon les
thématiques les plus demandées afin d’approfondir et d’avancer dans diverses
alternatives et améliorations.

· Accueil convivial autour d’un verre : 19h30 – 20h
· Introduction : les enjeux, les risques, les opportunités 20h
par André Duny Coordination de la nouvelle éducation populaire (CEN)
Et 1ère expression des personnes présentes
· Trois ateliers : 20h15 – 21h15
- Habiter « ensemble » : les mixités des âges, des publics, des statuts…
- Habiter autrement au quotidien : autres modes et habitudes de vie
- Habiter et limiter son « empreinte écologique » : l’environnement et ses ressources
· Synthèse et restitution des ateliers 21h30 – 22h15
+ résonance avec les premières expressions des participants
· Identification et organisation des suites concrètes : 22h15-22h30

jeudi 7 mai 2009

réseau éco habiter du Gard

Voici les prochaines dates de rencontres et d'animations du réseau éco habiter du Gard :


12 mai, 19h : Soirée SEL à Nîmes, Café Haddock, Nîmes (Gard)
15 mai, 20h : Réunion d'information, Foyer Communal à Blauzac (Gard)
16 et 17 mai, toute la journée : Forum EcoHabitat Rural à Vabres (Gard)
21 mai, toute la journée : Marché Bio à St Geniès de Malgoires (Gard)

Toits de Choix :
10 mai, toute la journée : Journée EcoHabitat Celles au bord du
Salagou (Hérault)
12 mai, 20 h : Soirée d'information et d'échange à St Mathieu de
Tréviers (Hérault)

plus d'infos

Vélobus expérimental

Le groupe Transport du CLD met en place un Vélobus expérimental entre le quartier Chanqueyras et l'école Chabestan. Le principe du vélobus est d'accompagner les enfants à l'école à vélo. Deux adultes encadrent ce groupe pour assurer la sécurité et sensibiliser les enfants à l'usage du vélo.
Cette initiative a obtenu le soutien du directeur de l'école et du Conseil général qui a fourni trente brassards fluorescents.
Ce Vélobus débutera le 11 mai.
Renseignements auprès de Claude Bourgeois : 06 82 39 85 24

mardi 5 mai 2009

Avis du Conseil Local de Développement du Pays Diois Sur le Protocole V5 du 17 04 09 Grand projet Rhône-Alpes Biovallée® Mardi 28 Avril 2009

« La folie, c'est se comporter de la même manière et s'attendre à un résultat différent. » Albert Einstein

« la perfection des moyens et la confusion des buts semblent caractériser notre époque.» Albert Einstein

Après lecture des 64 pages du protocole et ses annexes
le CLD du Pays Diois émet un avis général et 2 avis sur le sens :

Biovallée® : Richesse du projet
Le Conseil Local de Développement du Pays Diois suit attentivement le cheminement du projet Biovallée®.Il a participé a plusieurs réunions d’information et a lui-même organisé deux temps de réflexion et propositions avec les habitantes et les habitants sur le sujet dans le Diois.
Il loue l’excellent travail réalisé, la qualité des propositions et le processus qui a abouti au Forum Participatif de Eurre (26). Ce temps d’excellence, la richesse de la méthode participative et les nombreuses contributions nous ont séduits. L’engagement des collectivités locales et régionales présentes dans un cheminement de coopération avec toutes et tous donne indéniablement une richesse à ce projet. Bien sûr, engagé lui-même dans le Développement Durable le CLD retrouve, dans ce projet et ces propositions, ses fondamentaux et les valeurs qui le portent. Mais ici plus que jamais il ressent une réelle cohérence sur des objectifs partagés, une cohésion entre les acteurs et la volonté politique autour d’un projet qui va fédérer plusieurs territoires, très complémentaires, et moult énergies pour les années qui viennent.

L’Humain au coeur de la démarche du projet 
Dans toutes les réunions ou forums préparatoires au protocole, la priorité a été donnée à « L’Humain au coeur de la démarche du projet ».Si cette préoccupation est transversale à toutes les ambitions techniques déclinées avec qualité, on ne retrouve pas son expression dans des programmes de sensibilisation, de formations, d éducation à l’ écocitoyenneté et de temps partagés.

« Ne cherchons pas à reproduire en vert les erreurs profondes commises en rouge et en bleu. Le développement durable, soutenable, la sobriété volontaire ou la décroissance des gaspillages et des prédations ne passeront pas par les mêmes recettes repeintes en vert » déclarait le vice président de la Région Rhône-Alpes, Didier Jouve.

Nous demandons que « ce qui vaut vraiment que la vie vaille d’être vécue » soit au cœur des démarches : solidarité, bien-être, justice, fraternité, égalité, paix, lien social, écoute, parité, etc. Contrairement à une idée reçue, tout cela s’apprend et se cultive à travers des temps dédiés à cet objectif.

La démocratie participative est le chemin innovant qu’empruntent désormais nos collectivités territoriales porteuses de Biovallée®. Cette démarche, complémentaire et enrichissante pour notre démocratie, est toute à l’honneur de ces collectivités. Il demeure que l’invitation une fois par an laisse perplexe sur une réelle construction avec, pour et par les habitantes et les habitants.

Les temps de formations, de partage, de débats, d’évaluation et de bilan sur la Biovallée, sur la Démocratie Participative, sur la fluidité entre la sphère politique, le monde économique et la société civile ne sont pas valorisés. Là encore la Démocratie, y compris participative,
l’écocitoyenneté, la conscience de faire partie d’un même territoire, la résonance au projet partagé…cela s’apprend et se cultive.

Enfin Point de détail (p. 17) : l’éternel « vélo, voies vertes...»
laisse mal augurer des alternatives qui vont être mises en oeuvre en matière de pistes cyclables clairement identifiées et sécurisées pour des déplacements «  travail- maison, lycée- maison , commerces- maison, au quotidien ».


Pour le Conseil Local de Développement du Pays Diois
Son président, Veyret Claude

Notes de travail du groupe Transport du 22 avril 2009

Notes de travail du 22 avril 2009

Présents : Finn Mayhall, Joel Mazalaigue, Claude Bourgeois
Perrine Marceron

Sujet
Bilan
A faire
Qui
Vélobus expérimental entre le quartier Chanqueyras et l'école Chabestan
1ère le 4 mai
Itinéraire à préciser
Parents d'élèves et direction de l'école associés
Elargir le vélobus dans l'avenir aux habitants et quartiers traversés
Contacter la gendarmerie et la police municipale
Courrier au CG pour gilets de sécurité
Appeler la MAIF pour assurance
?

Perrine
Claude B
Bourse aux vélos
Pas de banderole ni de stand à diposition de la part du CLD
Y être
Claude
Finn
Diffusion Plaquette
Il reste un carton de documents
Dsitribuer
- gare SNCF
- médiathèque
- Greta

Appeler pour rencontrer Gilbert Trémolet

Perrine
Claude
Finn

Joël

Subvention édtude
Appronfir les critères de subvention, d'appel à projets
Re contacter la Région Rhône Alpes sur ce sujet en joingant la plaquette des propositions
Perrine
Contenu de l'étude

Appronfir le contenu de l'étude
Le groupe


Perrine Marceron le 23 avril 2009

Compte Rendu du Conseil d'administration du CLD du 21 avril 2009

Présents : Yoann Demichelis, Charlotte Loin, Joël Mazalaigue, Claude Veyret, Denis Mauplot, Francçiose Chevillard
Perrine Marceron

Sujet / ordre du jour
Situation
Argumentaires
Décisions
Mode de décisions
Actions
Qui, Quand
Utilisation des locaux de la CCD
Courrier de la CCD demandant au CLD de quitter les locaux de la CCD, de modifier le logo.
Partir
+ se sentir plus indépendant
+ facilité pour éclaircir la confusion CCD/CLD
+ surcoût de fonctionnement



Rester
+ Faire partie du circuit de l'information : lien permanent entre les chargés de mission et l'animatrice
+ disposer de moyens matériels pour travailler ( tel, photocop, Internet, ..) confort de travail
+ ne pas être en marge de l'institution

1.Agir contre la confusion en :
- réalisant un communiqué avec les élus sur ce qu'est le CLD, le Pays, la CCD

2.Modifier le logo du CLD en :
- en enlevant le dessin lié à la CCD
- en gardant « Pays Diois » car le CLD est attaché au Pays et vice et versa
- en rajoutant « Région Rhône Alpes »

3.Ne plus utiliser les salles de la CCD pour des réunions publiques

4.Conserver l'utilisation le bureau du CLD


5.Interroger Olivier Fortin sur la propriété des locaux.

6.Informer la région du courrier des élus et de leur demande (mettre en copie la CCD)

Vote :
1 contre/5 pour
Le vote contre est argumenté par la volonté de quitter la CCD dans de bonnes conditions : un local ouvert sur l'extérieur.

Rencontrer les élus de l'exécutif

Interroger Olivier

Rédiger un courrier
Claude, Denis, Joël

Perrine


Perrine et Claude


La construction de l'identité du CLD n'est pas liée au lieu occupé mais aux actions réalisées. Un départ ne faciliterait pas sa construction, mais pourrait participer à un éclaircissement de la confusion CCD/CLD.
Il faut agir sur la confusion aux côtés des élus sans se couper de la CCD.
Si le CLD quitte les locaux de la CCD cela se fera vers un lieu ouvert sur l'extérieur, sur la rue, un lieu de débat citoyen. Sur cette question il est proposé de faire des « cafés citoyens » régulièrement dans un bar ou ailleurs pour faire émerger cette participation citoyenne

Protocole Biovallée®
Rendre un avis pour le premier comité de pilotage élargi de Biovallée®
Vigilance quant aux nouveaux éléments apportés le 2 et le 10 mars, figurent-ils dans le protocole ? et ceux issus des groupes de travail.
1.Le protocole est transmis à l'ensemble des membres du CLD pour lecture et commentaires, Claude récolte les avis et propose une synthèse qu'il soumet pour relecture
2.reprendre les propositions du 2 mars sur Biovallée ( une Biovallée participative, solidaire,....)
3.Reprendre la proposition du groupe Transport de porter une étude de faisabilité pour une plate forme de mobilité
4.Présence au comité de pilotage le 29 avril
Consensus
Lire le document, synthétiser, et rédiger un avis
Les membres du CLD
et Claude à la récolte et à la rédaction


Claude, Denis et Yoann
Demande de subvention Groupe Transport
Le groupe Transport souhaite faire une demande de subvention pour financer une étude de faisabilité d'une centrale de mobilité
Une centrale de mobilité dans le Diois qui regrouperait informations sur les moyens de déplacements disponibles actuellement dans le Diois, proposerait des services de location et d'entretien de vélos. Et fonctionnerait en dehors des financements publics.
Attention : se renseigner sur les co financements possibles et/ou exigés, sur les Bureau d'études susceptibles de répondre à cette commande.
Possibilité de solliciter des étudiants pour conduire l'étude, de solliciter la population pour mesurer la pertinence de l'outil et la sensibiliser à son existence
Consensus
Se renseigner sur les subventions, les coûts de l'étude, le cahier des charges
Le groupe transport
Réunion Tripartite
ESCDD/CLD/CCD
Un tableau listant les différentes missions d'animation citoyenne sur le territoire (à refaire) est ressorti de la réunion. Il est à remplir
Le remplissage du tableau risque d'être en défaveur du CLD, attention aux critères, proposer des degrés.
Le tableau est communiqué à l'ensemble des membres du CA, chacun le remplit et les personnes présentes le jour de la rencontre en font un bilan avant la réunion
Consensus
Retravailler le tableau
Perrine (en accord avec les deux autres animateurs)


Perrine Marceron
le 22 avril 2009

La présentation du Blog ne rend pas possible la présentation excate du document. Si vous souhaitez recevoir le compte rendu sous sa forme originelle, contacter le CLD.
Merci