ACTUALITEES : réunions


Le Conseil de Développement Durable du Pays Diois tient ses permanences toutes les semaines, au local du Conseil de Développement Durable du Pays Diois à l'Ancien Évêché, Place de l' Évêché à Die . Vous pouvez trouver ses informations quotidiennes sur : http://mediascitoyens-diois.blogspot.com/





lundi 30 mai 2011

Saint Dizier en Diois : La Paysannerie bouge....

Saint Dizier en Diois : La Paysannerie innove....

L’agriculture bouge...
PARLONS-EN !

Terre de Liens Rhône-Alpes, Trèfle et le CLD du Diois vous invite à échanger autour du thème de l’agriculture dans le cadre d’un cycle de projections-débats.
Composé de cinq projections gratuites, le cycle abordera trois problématiques majeures : l’alimentation et les filières, l’installation en agriculture et les politiques agricoles locales et européennes. Des personnes ressources seront présentes à chaque projection afin d’apporter leur expérience.
La démarche ne s'arrête pas là ; un événement sera organisé à l'automne à Die où les questions soulevées lors des projections seront approfondies.
Nous vous accueillons à partir de 19h30. Les projections commenceront à 20h30. Sur place, une buvette et une petite restauration seront assurées par les structures organisatrices.
Les projections se dérouleront aux dates et lieux suivants :
31/05/11 – Ferme du Col, St Dizier en Diois – Herbe de Mathieu Levain et Olivier Porte
« Herbe »
Un road movie paysan
Au cœur de la Bretagne paysanne, deux visions du métier d’éleveur laitier se confrontent.
Alors que des Hommes se sont engagés depuis plusieurs années dans une agriculture autonome, durable et performante, le courant majoritaire de la profession reste inscrit dans un modèle de production industriel, fortement dépendant des groupes agricoles et agro-alimentaires…
France - 2008 - 1H16 - Genre : Documentaire
Date de sortie : 18/02/2009
Un film de : Matthieu Levain, Olivier Porte
Vous savez ce que mangent les vaches ?
En êtes-vous vraiment sûr(e)…?
HERBE (www.herbe-lefilm.com)
Au cœur de la Bretagne paysanne, deux visions du métier d’éleveur laitier se confrontent.
Alors que des Hommes se sont engagés depuis plusieurs années dans une agriculture autonome, durable et performante, le courant majoritaire de la profession reste inscrit dans un modèle de production industriel, fortement dépendant des groupes agricoles et agro-alimentaires…
Les objectifs du film sont multiples. Si les questions relatives aux dérives de la PAC (choix politiques et répartition des aides) sont centrales, il est aussi question des dérives des systèmes coopératifs agricoles. HERBE met alors en lumière les alternatives au modèle productiviste dominant. HERBE désire interroger de manière globale le monde dans lequel nous vivons par l'intermédiaire de l'élevage laitier breton.
En effet, la question agricole devient centrale dans les problématiques politiques actuelles. Alors que l'alimentation d'une partie de la population mondiale est remise en cause, et qu'apparaît toujours plus pressante la nécessité de repenser nos modèles de production et d'approvisionnement, la crise énergétique semble nous pousser à agir vite quant à développer des moyens autonomes de subsistances.
HERBE n'est pas seulement le constat de la fin d'un temps, il rend visible le possible d'un autre moyen de vivre et de construire le monde, un monde autre...
Depuis quelques années, les documentaires sur l'écologie ou le monde paysan se multiplient. Signe que la planète tourne de moins en moins rond et/ou que les cinéastes, enfin, s'en inquiètent. A mi-chemin entre l'alar­misme de We feed the world et l'humanisme de Depardon (sa trilogie Profils paysans), voici un documentaire en forme de road-movie sur les éleveurs laitiers bretons, où l'on apprend que, contrairement à l'idée ­reçue, les vaches ne mangent presque plus d'herbe !
Selon l'absurde modèle productiviste imposé dans les années 1970, au lieu de brouter des pâturages gratuitement, 90 % de nos vaches sont nourries au maïs et au soja brésilien génétiquement modifié, ce qui a pour conséquence de ruiner leurs propriétaires (en engrais, machines, semences, pesticides...), de les rendre dépendants des subventions de Bruxelles, et surtout de polluer nos rivières par l'azote et autres produits chimiques.
Partisans de la minoritaire fi­lière herbagère, à la fois plus durable et plus rentable, les auteurs font passer leur mes­sage sans manichéisme et sans illusions.
- Également ci-joint, un descriptif plus détaillé du projet ainsi qu’une présentation des structures organisatrices.
N’hésitez pas en parler autour de vous et à diffuser l’information dans vos réseaux !
Pour plus d’informations, vous pouvez nous contacter à :
Juliette Pinault (Trèfle) : 09 51 82 67 88,
Lydéric Motte (Terre de Liens) : 09 70 20 31 22,
l.motte@terredeliens.org
"PARTICIPER, POUR ÊTRE ACTEURS DE NOTRE AVENIR...."
Le Conseil Local de Développement (CLD) du "Pays Diois"
NOUS JOINDRE....
Adresse : 21, Rue Neuve, Châtillon en Diois 26410
Courriel : cldpaysdiois@gmail.com
Téléphone : 04 75 21 00 56
et 09 54 74 41 72 au Local
Fax : 09 59 74 47 72

vendredi 27 mai 2011

Débat : Paysannerie en devenir ...

Luc en Diois 26 : L' agriculture bouge....ce 26 mai


L’agriculture bouge...
PARLONS-EN !

Terre de Liens Rhône-Alpes, Trèfle et le Conseil Local de Dévelopement du Diois vous invite à échanger autour du thème de l’agriculture dans le cadre d’un cycle de projections-débats.
Composé de cinq projections gratuites, le cycle abordera trois problématiques majeures : l’alimentation et les filières, l’installation en agriculture et les politiques agricoles locales et européennes. Des personnes ressources seront présentes à chaque projection afin d’apporter leur expérience.
La démarche ne s'arrête pas là ; un événement sera organisé à l'automne à Die où les question soulevées lors des projections seront approfondies.
Nous vous accueillons à partir de 19h30. Les projections commenceront à 20h30. Sur place, une buvette et une petite restauration seront assurées par les structures organisatrices.
Les projections se dérouleront aux dates et lieux suivants :
26/05/11 – Foyer des anciens, Luc en DioisLes Brebis font de la résistance de Catherine Pozzo di Borgo
Long-métrage français. Genre : Documentaire
Durée : 01h30min Année de production : 2008
Distributeur : Les Films du Paradoxe
Synopsis : Le Larzac aujourd'hui, avec ses habitants au caractère bien trempé, ses paysages magnifiques et ses brebis. Tableau subjectif d'un lieu unique, fortement marqué par les luttes des années 70, une terre reconquise à l'armée, où les paysans d'alors et de nouveaux venus continuent à se battre pour une agriculture saine et un monde meilleur...
Au fur et à mesure que le pourcentage d'agriculteurs dans la population active diminue, le nombre de documentaires qui leur est consacré augmente. On retrouvera ici nos amies les brebis et leurs bergers, inscrits comme à l'habitude dans un paysage magnifique (un causse du Massif central) mais aussi, cette fois, dans l'histoire.
Ces brebis résistantes ont été élevées sur le Larzac. Il y a un tiers de siècle, l'armée française tentait d'en exproprier une poignée de paysans (103 familles, exactement) afin d'agrandir un camp d'entraînement. En ce temps-là, on manifestait contre l'ouverture des installations militaires, pas contre leur fermeture. Après que l'Etat français eut concédé sa défaite, par la voix de François Mitterrand, les terres expropriées furent rendues aux exploitants qui les mirent en valeur collectivement.
Qu'est devenu ce kibboutz-kolkhoze occitan ? Comment ont vieilli les anciens combattants ? Que produit-on et comment sur le plateau ? A toutes ces questions, Les brebis font de la résistance apporte des réponses réconfortantes. Malgré quelques bisbilles, le Larzac reste un haut lieu de la lutte contre l'ordre établi ; les exploitants agricoles qui continuent ont bon pied bon œil ; le fromage est biologique comme les gigots des gentils agneaux de la séquence précédente.
Ce propos lénifiant est d'autant plus exaspérant que l'on devine souvent que la réalité est plus complexe. Un jeune couple, arrivé longtemps après 1981, évoque pudiquement sa difficulté à s'intégrer. Une fille d'éleveur fait allusion à la hausse du foncier sur le plateau. La réalisatrice montre des modes d'exploitation tout à fait différents d'une ferme à l'autre. Jamais elle ne s'aventure plus loin. Dès qu'un sujet menace de fâcher, il est interrompu par une vue magnifique du causse sous le soleil, la pluie ou le vent.
16/06/11 – Salle communale, St Julien en QuintLes Brebis font de la résistance de Catherine Pozzo di Borgo
N’hésitez pas en parler autour de vous et à diffuser l’information dans vos réseaux !
Pour plus d’informations, vous pouvez nous contacter à :
Juliette Pinault (Trèfle) : 09 51 82 67 88,
Lydéric Motte (Terre de Liens) : 09 70 20 31 22,
"PARTICIPER, POUR ÊTRE ACTEURS DE NOTRE AVENIR...."
Le Conseil Local de Développement (CLD) du "Pays Diois"
NOUS JOINDRE....
Adresse : 21, Rue Neuve, Châtillon en Diois 26410
Courriel : cldpaysdiois@gmail.com
Téléphone : 04 75 21 00 56
et 09 54 74 41 72 au Local
Fax : 09 59 74 47 72

mercredi 25 mai 2011

Avis du CLD Diois sur la Charte de Territoire


Compte-rendu de la Commission d’avis du Conseil Local de développement du Diois du 02 mai 2011.

Synthèse des quatre réunions publiques

- 07 avril 2011 à Luc en Diois.

- 11 avril 2011 à Menglon.

- 13 avril 2011 à Laval d’ Aix.

- 18 avril 2011 à Saint Nazaire le Désert.

Actuelle

L’actualité nous surprend, déclenche tour à tour stupeur et indignations. Arrêtons nous sur ces évènements qui nous interpellent, nous, acteurs de la société civile.

L’année s’est ouverte sur le Printemps arabe, sur l’éveil et les ambitions d’une jeunesse qui révèle les crispations du vieux monde. Cet élan démocratique réveille les enthousiasmes et creuse son sillon dans les Territoires. Le monde ayant d’incroyables instruments de communication, on a observé la mobilisation se construire, on a eu le sentiment, en suivant au jour le jour la marche d’un peuple, d’être les témoins de sa révolution.

Puis la catastrophe frappe le Japon… Face au malheur d’un peuple et la blessure profonde infligée à ce territoire, nous somme stupéfaits, indignés. Face aux risques nucléaires, nous hésitons, inquiets et impuissants… Immanquablement, le débat se polarise autant sur les aspects moraux que sur les mécanismes technocratiques.

Mais puisque c’est au nom de ce tout « Progrès technique » que ce géant énergétique et massacreur insidieux se présente en bienfaiteur de l’humanité, on ne peut faire l’impasse d’un débat qui interpelle sur la sûreté et l’avenir des techniques utilisées.

On ne peut accepter de se cacher derrière la fatalité des circonstances, ni oublier l’histoire. Les accidents de Three Mile Island, de Seveso, de Bhopal, de Tchernobyl et quelques autres lieux n’ont pas refroidi l’arrogance des ingénieurs et techniciens qui vont partout répétant la litanie de la nécessité des techniques utilisées et de la fatalité des circonstances.

Ce qui a détruit le nord du Japon frappe de stupeur. La catastrophe reste stupéfiante.

Nous pouvons suivre l’évolution de la situation quasiment en direct. Mais pour ce qui suivra…? Les technologies nucléaires échappent aujourd’hui au contrôle citoyen. Ce sont les mêmes techniciens, qui maîtrisent, contrôlent les risques. Nous sommes indignés, que les dirigeants négligent le risque, mettent en jeu nos vies …

Et pourtant. Tout le monde se réclame du développement durable. Ici revient la morale du monde. Car si nous devons vivre, le respect de la vie reste la condition essentielle. Penser l’avenir des générations futures, estimer la vie plutôt que lui donner un coût, considérer les êtres et les éléments globalement, réfléchir aux relations entre membres des société humaines, apprendre l’économie comme savoir sur les échanges, défendre encore et toujours l’éducation, rendre l’habitat vivable… Les chantiers sont encore nombreux pour maintenir un monde viable, vivant et vivable voir accueillant. C’est l’enjeu de proposer une vision du monde. Nouvelle.

Le monde bouge… et nous ?

Qui débat des choix de société, de notre bouquet énergétique, de l’avenir de notre modèle social fragilisé, des solutions à la crise… ? Depuis plusieurs décennies, la société civile dénonce, accuse, sans toujours parvenir à convaincre les dirigeants. Sans pouvoir débattre de tous les enjeux essentiels. Faut-il se résigner, ou bien s’indigner, et mettre en place les moyens du débat démocratique sur notre avenir ?

En tant qu’acteur de la société civile nous devons nous positionner comme acteur central de la poussée démocratique. Ici et maintenant. Et déjà en s’appropriant une charte de Territoire qui fixe le cap pour 6 ans.

Claude Veyret pour le Cld du Pays Diois le 23 avril 2011

(Ce document est le fruit des réunions publiques sur les quatre cantons du Diois et contributions par le Net de moult habitantes et habitants du Diois). Le travail et ces Rencontres ont été menées en coopération avec le Chef de projet du Contrat CDDRA, Michel Vartanian, l’animatrice dédiée, Emilie Belmont et l’ élu régional référent du Contrat de Région, Didier Jouve.

Introduction

L’armature de la charte de territoire 2011-2016 reprend, et le diagnostic et le travail participatif des année 1999 -2003 qui abouti à la Première Charte de Territoire 2004-2010 du District Rural de Développement du Diois ( DRDD) Ce « Projet de Territoire » avait été présenté au Centre du Martouret le 25 mars 2000 aux Assises du Pays en Présence de Jean Jack Queyranne.

Cette nouvelle consultation des Dioises et Diois est un processus de réactualisation et d’enrichissement de la Charte de Territoire du Diois. Elle n’est pas refondation et réécriture.

Par contre il est difficile pour les habitants de décrypter les transversalités ou les complémentarités avec le programme leader 2007 – 2013 ( Sport-Nature–Santé) ou le « Plan Climat Energie Territorial » présenté en octobre 2009. Ou encore avec Le Grand Projet Rhône Alpes Biovallée® (présenté en le 17 avril 2009) ou le 1er Pole d’Excellence Rural signé en 2007 et bientôt réimpulsé par l’Etat (PER n°2). Ou encore les programmes SAGE sur l’ eau.

La charte proposée garde la force du document de 2000-2005 par le fait qu'elle positionne les axes de développement du territoire au regard des besoins de ses habitants.

Nous regrettons que le « Projet de Santé de Territoire Pays Diois » travaillé en 2009 par des dizaines de citoyens, les élus et les administrations, et ouvrant de nombreuses pistes de régénérescence des outils de santé sur le Diois, ne soit pas un axe fort et structurant d’une politique locale.

Le diagnostic

Le diagnostic présenté est de qualité quant aux données produites et à leur présentation. Il appelle cependant deux remarques :

- Les enjeux du vieillissement de la population (33%), de la difficulté d'accès au foncier pour les jeunes et moins jeunes, de la maîtrise des flux (eau, énergie, information) et de la précarité énergétique d’une grande majorité d’habitants (transports, activités professionnelles et habitat) nous semblent sous estimés.

- La place et le rôle des collectivités - et notamment la CCD – dans la structuration et le développement du territoire sont bien identifiées. Le document mériterait de mieux recenser les potentiels que représentent aussi les réseaux associatifs, professionnels, citoyens.

Compléments récoltés en réunions :

- Expliciter une « Politique Développement Durable » de la Région.

- Remarques générales mais fondamentales.

Importance d’insister sur la dimension DURABLE du projet de territoire. « Cela n’est pas une grille ou un filtre mais un véritable levier d’enrichissement et d’amélioration des projets ».

Qu'est-ce que le développement durable ?

Le Développement durable est un concept élaboré au cours des années 1980. Son objectif est « de répondre aux besoins du présent, sans compromettre la capacité pour les générations futures de satisfaire les leurs » (Brundland Gro Harlem, Notre avenir à tous, Rapport de la Commission mondiale sur l’environnement et le développement, 1988). Dans cette optique, on fait reposer le développement durable sur 4 piliers majeurs :
- Plus pour l’environnement et l’écologie

Sur le plan environnemental, atteindre l’objectif d’un développement durable, c’est savoir respecter les principales conditions suivantes :
- l'utilisation, la gestion durables des ressources naturelles (air, eau, sol, vie) et des savoirs humains ;
- le maintien des grands équilibres naturels (climat, diversité biologique, océans, forêts…) ;
- la maîtrise de l'énergie et l'économie des ressources non renouvelables (pétrole, gaz, charbon, minerais…) ;

-Plus pour l’économie et l’emploi

Sur le plan économique, le développement durable dépend en particulier :
- d’un développement économique respectueux des milieux naturels d’où proviennent les ressources de base (agriculture et pêche)
- d’un changement profond dans les relations économiques internationales afin de promouvoir un commerce équitable et un tourisme solidaire et d'exiger que les entreprises prennent en compte les conditions du développement durable.
- de l’annulation de la dette des pays pauvres et d’une augmentation des investissements afin qu’ils ne soient plus contraints à opter pour des profits à court terme en contradiction avec leur développement durable et celui de la planète.
- d'une réflexion sur une décroissance soutenable dans les pays développés.

- Plus pour le social et la solidarité

Les facteurs sociaux du développement durable sont l’accès à l’éducation, l’habitat, l’alimentation, les soins… afin de :
- satisfaire les besoins essentiels des populations
- combattre l’exclusion sous toutes ses formes (sociale, professionnelle…)
- stabiliser la croissance démographique
- maîtriser la croissance urbaine et les flux migratoires
C'est au niveau local que peuvent se mettre en place les structures sociales indispensables à un développement humain harmonieux, au Nord et au Sud.

- Plus pour la démocratie et la participation

Le respect de l'environnement, un développement économique respectueux et la mise en place d'une justice sociale ne peuvent être atteints qu'avec la participation de tous les citoyens. Le Développement Durable exige la démocratie et la participation effective à cette démocratie : c'est ce qu'on appelle la démocratie participative.

Ces quatre piliers doivent être en interaction constante : Développement social et économique, Environnement et Citoyenneté doivent être considérés comme indissociables, à toutes les échelles de l'organisation des sociétés humaines et des milieux qui sont les leurs ; le Développement Durable est affaire locale, nationale, internationale ; il ne se réalisera que si l'on mène de front les combats et les solidarités : pour la gestion durable des ressources, pour la disparition des déséquilibres sociaux et économiques, pour la démocratie.

Cela n’apparaît pas dans le slogan 2 : « 52 communes aux sources du développement », les élus régionaux risquent de s’interroger, comme les habitants. Les symboliques se doivent d’être claires.

- Un même Comité de pilotage (COPIL avec 50 % d’ élus et 50 % de Société Civile) sur le Plan Pastoral Territorial, les politiques Leader, le CDDRA, la politique agricole Psader, est une transversalité et complémentarité pour une bonne connaissance des enjeux de territoire. Et un outil de cogestion à renforcer.

- Il faut voir « Se Rencontrer » comme le socle du maillage territorial qui construit le lien social.

- Les Contrats Territoriaux Emploi Formation (CTEF) : lignes de crédit sur les initiatives locales bien identifiée liés à l’accès à l’emploi et l’apprentissage sont aussi des outils participatifs.

- Fil conducteur : répondre à tous les « besoins » du territoire en matière d’ éducation , de santé, de formation professionnelle, de solidarité avec toutes les générations, de rencontres et de dialogue entre tous les habitants, d’ accès aux services publics ( mobilité, habitat,informatique, etc.…et aux biens communs ( eau, terre, nourriture, etc.).

Relevés des Réunions

- Importance de l’évaluation Développement Durable des projets.

- Importance de trouver « les spécificités du Diois », ses distinctions et les mettre en valeur auprès de la Région.

- Importance de prendre en compte TOUT le Diois (importance du slogan et 52 communes).

- Importance de mener un projet pour tous les Diois, habitants permanents, et pas uniquement sur la saison touristique. Mais aussi de consolider l’existant, parfois très fragile.

- Importance de la Diversité culturelle, ne pas uniformiser le territoire.

- La Charte est l’occasion de mener une vraie dynamique à l’échelle du territoire.

- le CDDRA a vocation à accompagner des « démarches collectives ».

- Importance d’avoir, sur des projets importants, des réflexions globales (ex : piscine, centres de télétravail, etc.…) pour combiner les différents usages possibles.

Nous proposons les amendements suivants :

- Nous avons noté que les différentes parties du diagnostic sont presque systématiquement ponctuées par l'importance que revêtent des structures ou actions intercommunales (offices de tourisme, abattoir, site de proximité, médiathèque, réseau assistantes maternelles...) ou communales. D'autres acteurs sont structurés ou ont capacité à l'être en dehors des sphères intercommunales (coopératives agricoles, syndicats, groupements d'entreprises, réseaux associatifs...). Ils contribuent largement au dynamisme territorial et la diversité de leurs contributions et visibilités ne pourraient qu'enrichir le projet du territoire.

- En matière de profil climat énergiele Diois bénéficie d’atouts intéressants. Son patrimoine forestier ou l‘absence d’industries polluantes participe à un profil positif. Par contre, les déplacements et l’habitat restent des points de vigilance et d’amélioration à prendre en compte dans les axes de développement du programme. Et dans les projets d’ écoquartiers, exemplaires en interne et obligeant à des déplacements fréquents.

- « Vers une charte de développement... » appelle une remarque principale sur la gouvernance, la participation à la construction de ce document et la place faite aux acteurs autres que les collectivités territoriales gagneraient à être enrichies.

Sur la citoyenneté et la gouvernance : malgré un comportement généralement citoyen des Diois, notamment en agriculture, la riche participation des habitants semble être le passé pour cette réactualisation de charte. Essayez de valoriser des exemples significatifs pour améliorer la démocratie participative, la citoyenneté.

Le devoir d’un fonctionnent des Collectivités plus transparent peut amener de l’intérêt, de la confiance et de la participation des habitant, créer de la citoyenneté.

Le social et la solidarité sont des valeurs fortes du Diois pour vivre ensemble, harmonieusement, mais peu d’indicateurs sur l’accroissement des inégalités, les différences de richesse.

Quels nouveaux indicateurs de richesse permettraient d’ identifier les créations de richesse non marchandes. Le Dois est il mieux placé dans les faits ?

- Les habitants ont été consultés 2 fois à 12 mois d'intervalle (16 mars 2010 à Châtillon en Diois, 23 mars 2010 à Die, 07 avril à La Motte Chalancon sur la proposition de schéma de Charte ). Cela fait une concertation faible, moins une co-construction. (Le total des 7 réunions 2010 et 2011, des auto-saisines de 3 associations, écologie au Quotidien, Collectif-vélo et CLD-Diois et des mails, ce sont autour de 400 personnes qui se sont exprimées). Nous ne pouvons pas éluder qu’il est difficile de mobiliser sur un « objet mal identifié » par la population et par les maires. Pour mémoire, la charte approuvée en 2005 avait été construite en s'appuyant sur 36 réunions publiques et 17 groupes de travail avec la participation de plus de 1135 habitants. Mais une salariée et un budget dédiés.

La révision de la Charte du Parc Naturel Régional du Vercors n’avait mobilisé que 8 habitants à Die. Notons qu’au bout d’une semaine, la « Charte du Diois » avait été chargée 90 fois sur le Site de la Communauté des Communes du Diois. Et autant sur les sites (http://cldpaysdiois.blogspot.com/ et http://mediascitoyens-diois.blogspot.com/ ) du Conseil Local de Développement. Un intérêt notable.

- Le chemin parcouru depuis par l'intercommunalité, l'évolution des enjeux énergétiques, la crise sociale et politique actuelle et l'émergence du projet Biovallée® appelaient semble-t-il une forme de participation plus engagée et éventuellement un enrichissement des objectifs et priorités proposés

- Nous n'avons là une actualisation intéressante et une demande de réoxygénation et validation d'une charte de 2005 qui offre l'avantage de partir du quotidien, de se baser sur les « besoins des habitants ».

- L'innovation, l'imagination et la gouvernance valeurs complémentaires à celles de 2005, sont un affichage intéressant auquel il conviendrait de donner plus de corps.

Avis général sur les orientations proposées

- La déclinaison des objectifs généraux votés dans le cadre de Biovallée® pourrait être plus marquée (50% en bio, préservation des terres arables, développement des éco-filières, mais aussi garanties données aux habitants quant à l'accès à la nourriture, l'eau potable, l'énergie renouvelable, l'information-fibre optique-, etc...).

Boire, se nourrir, se chauffer, se déplacer, et s'informer (droit à Internet inscrit dans la Constitution en Finlande) sont redevenus ou devenus des enjeux prioritaires à nos yeux.

- Une vision d'ensemble de la problématique foncière et de l'aménagement manque à notre sens. Les Plan Locaux d’ Urbanisme (PLU) des communes mériteraient sûrement une coordination allant au delà du simple Programme Local de l’Habitat (PLH). Les interactions transports, habitat, emploi, services appellent une vision plus partagé avec un vrai travail collectif associant intercommunalité, communes, entreprises et habitants.

Propositions

Après avoir souligné l'augmentation des distances quotidiennes domicile-travail et la forte dépendance énergétique des transports sur notre territoire, le secteur transport est mis en dehors des enjeux du Plan Climat Energie du Territoire. Le « projet de développement durable axé sur le changement climatique et intégré aux politiques structurantes du territoire» ne peut être efficace que s'il s'applique aux secteurs les plus impliqués dans le changement climatique sans exception.

- La problématique du logement des personnes âgées n'est peu citée alors que le maintien à domicile et l'émergence de structures à tailles humaine sont des enjeux forts pour le territoire.

- Le transport doux ne figure qu'au rayon tourisme alors qu'il devient un problème au quotidien pour les plus défavorisés. Les développement pourraient mieux mettre en avant la nécessité de relier services publics et privés pour une offre répondant mieux aux attentes de l'usager.

- Emploi formation : des filières d'excellence basées sur la qualité de nos ressources naturelles et de nos compétences pourraient être identifiées. Leur accompagnement spécifique serait à définir.

- Services publics sanitaires. Au delà du maintien des services, le projet territorial de santé nécessite l'affichage d'une ambition forte de développer de nouveaux services pour les patients de Rhône-Alpes, sur la base de nos qualités : rééducation fonctionnelle, maladies de l'environnement...). Alors que les Urgences (7 jours sur 7; 24 heures sur 24) et la Maternité de Die sont annoncés fermées par l’ Agence Régionale de la Santé (ARS) au 01 août 2011.

- Les aménagements cyclables sont souvent présentés comme des aménagements touristiques. L'évolution des pratiques montre que comme chez nos voisins Européens du nord, l'utilisation quotidienne du vélo comme moyen durable est appelée à se développer. Inciter et encourager l'utilisation de modes actifs de déplacement pour les habitants. Soutenir les projets de développement des déplacements doux et actifs pour les trajets de tous les jours.

- L’arrivée de la fibre optique chez l'habitant est l'objectif qui fera de ce territoire un territoire viable voire prisé économiquement au XXI° siècle. Enrichir ce point.

- Les moyens de mise en œuvre, le schéma introductif montre bien la part que représente l'engagement dans Biovallée® dans la détermination des objectifs du territoire. Les autres parties du texte et la structure générale de la charte n'en font pas état avec la même force.

Reprise des notes des Réunions publiques

Habitat-LOGEMENT

- Besoin d’accompagnement des élus sur les questions d’urbanisme

- Actions sur le foncier Adaptation énergétique des logements

- Logements pour les plus fragiles

- Stimuler la rénovation plutôt que la construction neuve

- maîtriser et orienter le foncier à vocation habitat en réintégrant les dépenses publiques dans l'achat des terrains.

- Intérêt pour la caisse d’avance remboursable pour le foncier économique et le logement.

- Attention qui sont « les plus fragiles ».Parfois ce ne sont pas les plus fragiles qui bénéficient des logements sociaux.

Actions : - Travail sur chauffage collectif et chauffage solaire. L’exemple doit être donné par les collectivités : Mairies, gymnases, lycée collèges, Hôpital, CCD, Maison de retraites, écoles, Jaillance, etc…qui induirons formations, entreprises et savoir–faire. (et baisses des Coûts ?)

- Réflexion à mener sur les publics les plus fragiles dans groupe de travail

- Mener un travail collectif avec les communes à l’échelle des bassins de vie, sur une dynamique générale d’aménagement et urbanisme.

- Les frais dépensés par la Collectivité pour l’aménagement des terrains à bâtir, doivent revenir à la Collectivité en cas de vente du terrain.

- Mettre en valeur et financer l’auto-rénovation et l’autoconstruction. (Imaginer des certificateurs de bonnes techniques d’isolation).

- Fondre en un seul organisme : SDED, Adil26, CALD, CAUE, etc. Pour un seul interlocuteur pour les Citoyens.

Travail et activités :

- Maintien de l’activité économique / Transmission des entreprises

- Valorisation des activités innovantes et développement des filières nouvelles (l’éco-construction, les énergies renouvelables, les cosmétiques bio, la transformation des Plantes à Parfum, Aromatiques et à Médicinales, PPAM, etc.) et développement d’une offre de formation adaptée

- Prendre en compte la spécificité du Diois en matière d’économie sociale et solidaire

- Chômage des jeunes

- Ajout du Très Haut Débit dans le volet économique. Importance de la fibre optique partout dans le Diois.

- Les Zones Artisanales servent ( Ecosites) à la relocalisation d’activités existantes et leur développement. Plus rarement à des installations.

- Importance de valoriser les activités existantes et pas uniquement des créations et de l’innovation.

- Prime à l’achat de vélos électriques (travail-logement-gares).

Actions :

- Besoin des élus d’accompagnement sur maintien des activités

- Travail sur centre de télétravail et pépinières d’entreprises

Agriculture (tissu rural en partie sauvegardé dans le Diois) :

- Agriculture biologique performante en matière d’emploi.

- Circuits courts permettant des installations sur de faibles surfaces.

- Maintien d’une agriculture spécifique du Diois, qui correspond à la demande sociale et de qualité. Consommation locale.

- Transmission des exploitations

- Gestion de l’eau dans les projets agricoles.

- Importance de la filière bois (déchiqueté, bûches, construction ou autres).

- Précision à apporter sur approvisionnement local/consommation locale.

- Réussite de l’abattoir (chaîne volaille ?)

Actions :

- Travailler sur les jardins familiaux et faciliter leur accès au foncier.

- Mobilisation des grandes structures (hôpital, lycée-collège, CCD, etc.) pour acquisition de chaudières bois.

- Etude sur les comparaisons des différents coûts énergétiques.

- Les rivières, les sources, les fontaines sont un des atouts du Diois.

Donner des indications pour les rivières en qualité et en quantité.

Mais surtout pour les eaux potables servis, s’il y a-t-il des manques pendant l’été, qu’elle est leur qualité, subissent’ elles beaucoup de traitement ou les sources sont encore excellentes, les services qui analyses et contrôle leur potabilité. Différents réseaux d’eaux autonomes et adaptés, la richesse de leurs différentes gestions. (En cohérence avec les contrats de rivières et le SAGE)

Tourisme et loisirs :

- Mutations en matière de tourisme : transports à venir chers et pays instables. Donc relocalisation des destinations.

- Mettre l’accent sur les rapports humains dans le tourisme diois (travail réalisé par l’OT).

- Nécessité du Très Haut Débit pour un tourisme moderne. Chez les accueillants.

- Qualification des gîtes vieillissants.

- Animations touristiques (ex : autour du patrimoine).

- Importance des voies cyclables.

- Satisfaction du balisage des chemins et l’organisation des Offices de Tourisme.

- Intérêt de développer des offres touristiques complètes.

Actions :

Plus qu’un tourisme de consommateur, imaginer un tourisme d’échange (Chemins des Huguenots, etc…) , de connaissance

(Nature, patrimoines, etc...) et de proximité ( des visiteurs de Rhône-Alpes et Provence Cote d’ Azur).

Services, usages et mobilité :

- Traitement des déchets

- Intégrer le vélo comme moyen de transport et pas uniquement comme touristique.

- Remplacer « transports adaptés » par « mobilité adaptée »

- Intégrer la diminution des consommations énergétiques également dans le domaine des transports

- Ajout des transports dans tableau PCET dans la charte.

- Remplacer (ou compléter) déplacement doux par déplacement actif

- Remplacer « maintenir » par « développer » les services enfance-jeunesse et personnes âgées

- Ajouter prévention à la question de la santé.

- Comité de ligne avec la SNCF : travail sur une meilleure coordination des acteurs (Région, CG, etc.) pour transports adaptés aux différents usagers.

Actions :

- Etude d’un schéma local pour mise en place du réseau secondaire de fibre optique (FTTH)

- Travail sur recyclerie.

- Accompagnement des usagers pour traitement des déchets.

- Piscine couverte/Centre de remise en forme/santé en lien avec le programme Sport-Santé-Nature => proposition de faire une étude stratégique sur les équipements structurants manquants ? Quel équipement manque sur le territoire et quels usages y associer pour le rendre rentable ?

- Extinction ou la diminution de l’éclairage public.

- Réflexion sur les déplacements dans la politique logement et travail (ex : garage à vélos) en lien avec Biovallée ( éco-quartiers et EcoParcs)

- Accompagnement d’une maison de santé (Luc en Diois).

Se Rencontrer, se cultiver et faire du sport :

- Activités culturelles à de petite échelle (lien social et faire-société)

- Importance du levier culturel pour développer un territoire attractif.

- La culture est un apport économique, et créateur d’emploi. Elle se décline sur des usages périphériques : transports, alimentation, hôtel, etc.

- Précisions sur les associations de qualité et pas uniquement les équipements.

- Se rencontrer c'est aussi pouvoir échanger de manière virtuelle d'où l'importance de l'apport du très haut débit sur le territoire.

- La stratégie globale du Diois se base sur « se rencontrer » donc les activités culturelles, même de petite échelle, permettent un maillage territorial, créateur de lien social.

Actions :

- Il est possible de verser des petites subventions, dans le cadre d’une stratégie plus globale.

- D’autre part, pour les petites subventions, il est possible de demander à la Région de mettre en place des conventions de gestion.

Communications et informations :

- Une communication suppose de « démystifier » le développement durable. Cela implique de mettre en avant les bénéfices concrets de la démarche, de dresser un constat honnête de la situation, de décrire les initiatives en montrant l’implication de celui qui parle, et surtout, de donner les « modes d’emploi ». Cela suppose aussi d'éviter quelques écueils : les grands principes, les bonnes intentions (« La terre c’est important pour demain ») et le jargon inaccessible au public (« SCOT, PLU, PLH, SMRD, PADD, ZPPAUP, OCMMR …).

- « Il n’y a pas de communication miracle, mais un travail sur la durée » et il est souhaitable d’impliquer les associations, d'impliquer physiquement les citoyens (événements festifs, ateliers citoyens, témoignages, etc.), et d’agir plus sur le relationnel, car on convainc souvent mieux avec des événements festifs que des arguments scientifiques. Concernant éco-produits et éco-services, la communication doit mettre « simultanément en avant l’aspect environnement/social et les éco promesses (être en meilleure santé, etc.) », sous peine de ne pas convaincre...

Actions :

- Promouvoir des outils d’information indépendants et participatifs

- Un territoire si il veut se démarquer des autres doit imaginer l’économie de l’information, la communication et les nouvelles technologies de demain. Les Communes, les départements 26 et 07 et la Région (ADN), l’Etat doivent lancer une étude préalable, sur un schéma départementale de mise en place de la Fibre Optique ( Très Haut Débit) jusque chez les particuliers. A l’avenir, il y aura les territoires « avec » et les territoires « sans ». Le dynamisme sera à ce prix. La fracture numérique oblige.

- Les financements d’un Centre de Télétravail centralisé et inopérant doivent être réorientés vers ce type d’accès pour toutes et tous.

- Il faut « soutenir les plus en danger numériquement ».

Conclusions

- L'évolution du contexte général aurait mérité d'enrichir la liste des besoins « vitaux » affichés dans le document.

- Un fil conducteur aurait pu être proposé (énergie, santé...) dans une démarche plus participative et prospective. Il n'en reste pas moins que si la participation est enrichie dans la phase de mise en oeuvre, cette charte restera une bonne base de travail pour les 5 prochaines années.

- Formellement, nous proposerions de rajouter « durable » au titre du document : « 52 communes aux sources du développement », cela va mieux en le disant.

- Le terme « sécurité » utilisé en sous-titre, explicité en page 48, nous paraît adapté. Nous préfèrerions le sous-titre suivant : « Assurer dans le Diois la possibilité de se loger, travailler, accéder aux services, à la santé… en toute sécurité. ». La sécurité, actuellement protègerait contre les mises en danger, de part l’Etat, des droits et nécessités fondamentales que sont le logement, la santé, les activités et l’éducation. Des domaines forts mis à mal ces dernières années par l’Etat.

Le risque de dégradation le plus important est que le label « développement durable » soit récupéré pour appuyer des politiques ou justifier des actes n'ayant aucun rapport avec la notion même du développement durable ou s'y rattachant d'une façon très superficielle.

Un autre risque, plus pernicieux encore est que le manque d'éthique dans les institutions et dans les entreprises masque en réalité le manque d'action morale au nom de l'intérêt (en fait de l'entreprise). De façon plus large, ce risque est décrié haut et fort dans les rencontres avec la Société Civile.

Enfin, les habitants du Diois, y compris les élus, se sont ils approprié cette charte ? Le diagnostic analyse il suffisamment les moteurs des réussites et le pourquoi des carences en développement durable dans le Diois ?

La réactualisation de la charte aide t’elle assez à la prise de conscience des défis ou des problèmes que nous devrons abordés.

Par contre nous avons assez facilement la possibilité dans le Diois, dans toute la Biovallée, d’expérimenter un type de développement respectueux, de pouvoir offrir un exemple pérenne et motivant.

Prendre conscience des réalités qui s’amorcent, des changements fondamentaux qui vont s’opérer ou des impasses et des séismes vers lesquels nous nous dirigeons.

Cette charte parce que locale et pour les années proches, est tout a fait adéquate à préparer les habitants, les citoyens. L’accent n’est peut-être pas assez mi sur le devoir, mais aussi sur la chance et le potentiel que nous avons de pouvoir proposer relativement facilement un type de développement durable et harmonieux.

Mais telle qu’elle, cette charte est déjà salutaire et peut déjà servir de base et de vision pour les 6 ans à venir, pour tous et pour le Conseil Local de Développement du Pays Diois.

Les co-présidents : Claude Veyret, Jean Cieren, Denis Mauplot, Françoise Chevillard, Pierre Joanin, Eric Chevillard pour la rédaction. Et Fanny Mazure pour le travail préparatoire.

"PARTICIPER, POUR ÊTRE ACTEURS DE NOTRE AVENIR...."

Le Conseil Local de Développement (CLD) du "Pays Diois"

Adresse : 21, Rue Neuve, Châtillon en Diois 26410
Courriel : cldpaysdiois@gmail.com
Téléphone : 04 75 21 00 56
et 09 54 74 41 72 au Local
Fax : 09 59 74 47 72

http://cldpaysdiois.blogspot.com/

mardi 17 mai 2011

Ciné-débat dans les villages du Diois


L’agriculture bouge...
PARLONS-EN !

Terre de Liens Rhône-Alpes, Trèfle et le CLD du Diois vous invite à échanger autour du thème de l’agriculture dans le cadre d’un cycle de projections-débats.
Composé de cinq projections gratuites, le cycle abordera trois problématiques majeures : l’alimentation et les filières, l’installation en agriculture et les politiques agricoles locales et européennes. Des personnes ressources seront présentes à chaque projection afin d’apporter leur expérience.
La démarche ne s'arrête pas là ; un événement sera organisé à l'automne à Die où les question soulevées lors des projections seront approfondies.
Nous vous accueillons à partir de 19h30. Les projections commenceront à 20h30. Sur place, une buvette et une petite restauration seront assurées par les structures organisatrices.
Les projections se dérouleront aux dates et lieux suivants :
- 26/05/11 – Foyer des anciens, Luc en DioisLes Brebis font de la résistance de Catherine Pozzo di Borgo
- 31/05/11 – Ferme du Col, St Dizier en DioisHerbe de Mathieu Levain et Olivier Porte
- 7/06/11 – Salle communale, BarnaveLes Ouvriers de la terre de Jean-Marie Barbe
- 16/06/11 – Salle communale, St Julien en QuintLes Brebis font de la résistance de Catherine Pozzo di Borgo
- 23/06 /11DieLes Ouvriers de la terre de Jean-Marie Barbe (lieu encore incertain)
Également ci-joint, un descriptif plus détaillé du projet ainsi qu’une présentation des structures organisatrices.
N’hésitez pas en parler autour de vous et à diffuser l’information dans vos réseaux !
Pour plus d’informations, vous pouvez nous contacter à :
Juliette Pinault (Trèfle) : 09 51 82 67 88,
trefle@no-log.org

Lydéric Motte (Terre de Liens) : 09 70 20 31 22, l.motte@terredeliens.org

"PARTICIPER, POUR ÊTRE ACTEURS DE NOTRE AVENIR...."

Le Conseil Local de Développement (CLD) du "Pays Diois"

NOUS JOINDRE....

Adresse : 21, Rue Neuve, Châtillon en Diois 26410
Courriel : cldpaysdiois@gmail.com
Téléphone : 04 75 21 00 56
et 09 54 74 41 72 au Local
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samedi 7 mai 2011

Rappart d' orientation 2011-2012 du 23 avril 2011


Rapport d’orientation 2010-2011 et élection du Conseil Local de Développement du Pays Diois de l’Assemblée Générale du 23 Avril 2011


Voici 6 ans que le CLD du Pays Diois assure et assume ses rôles :


- De donner son avis sur les actions dans le cadre du Contrat de Région Rhône Alpes, CDPRA, et de participer aux votes et avis lors du Comité de Pilotage (fiches de projet étudiées en commissions d’avis 10 fois par an et aussi Comité de Pilotage aussi 10 fois par an.)


- Sur ce point le CLD est irréprochable, il a toujours réuni sa Commission d’avis (de 4 à 10 personnes volontaires et émis des avis partagés et validés par toutes et tous. Ce point est important car les sensibilités politiques sont très diverses au CLD et nous en sommes fiers et cela nous oblige à un travail supplémentaire.


- De s’autosaisir de sujets de société à la demande de la population ou d’une partie de la population.


- Domaine riche si l’en est, nous avons choisi de travailler sur les déplacements (enquête et réponse auprès de 300 Diois) et restitution en réunion publique (50 personnes), qui se poursuit sur le covoiturage


(panneau installé à la Gare de Die avec la Mairie et d’autres communes qui ont répondu favorablement).


- Sur les medias locaux proches des citoyens et interactifs en travaillant à l’émergence de MediasCitoyensDiois (1971 articles, 300 visiteurs jour et 102.849 pages vues, 104 correspondants en Biovallée). Ce travail se poursuit 102 que le modèle que nous avons créé va être expérimenté sur plusieurs CLD en Ardèche, Grésivaudan Savoie et Haute Savoie. Nous sommes les accompagnateurs et facilitateurs de cette initiative.


- Sur l’Eco-habitat où en plus de travailler sur le sujet (qui semble avoir un écho auprès des élus) nous avons co-organisé une Rencontre Régionale sur le Sujet (plus de 300 Personnes).


Enfin nous nous sommes emparés des sujets comme la Biovallée ( 2 Réunions publiques (45 personnes à Pont de Quart et 80 personnes à Die).


- Personne ne s’occupe de ces créneaux et nous avons le souci dans nos choix de ne pas empiéter sur les compétences des autres associations du Territoire.


- Enfin nous avons des commissions thématiques qui travaillent sur des sujets tels que la Santé (particulièrement sur la Maternité et les Urgences pendant un an et demi), les déplacements, les medias, l’habitat et l’énergie. Avec une mobilisation forte sur l’Eco-habitat par une dizaine d’ateliers … actuellement en place.


Nous sommes aussi questionnés officiellement sur la Biovallée (participant au Comité de Pilotage). Sur la Démocratie (diagnostic élaboré en 2008).


- Rappelons que nous avons une vie associatives riche,


40 Bureaux exécutifs, 1 assemblée Générale Annuelle, 10 Commissions d’ avis , 10 CDPRA, une vingtaine de commissions de travail avec le monde associatif afin de construire des projets partagés : Journée de la Terre avec 6 associations, Rencontres Ecohabiter avec 2 autres associations, Cinéma dans les villages avec Terre de Liens, un local à Châtillon en Diois et une salariée à 17h30 par semaine, un voyage d’ étude en Vorarlberg…Et une participation au Comité de suivi de l’ Ecoquartier de Chanqueyras à Die.


Nous rencontrons aussi régulièrement les CLD de la Drôme et Ardèche (une fois par mois) afin de mutulaliser nos réussites, nos questionnements et de parler de nos échecs.


- Une exigence Régionale et une mobilisation locale d’intérêt général.


Le CLD, après 6 ans de fonctionnement n’est ni auto satisfait, ni prétentieux, il connaît ses faiblesses sur la mobilisation associative en interne (d’ailleurs le Projet de films-débat dans les villages se veut une réponse de proximité) et n’a que peu de temps d’existence. Il a fallu 10 ans à l’ ESCDD pour trouver une certaine visibilité auprès d’une partie de la population et 35 ans à la CCD pour être reconnue par une part des habitants et la majorité des 52 communes. La «démocratie participative et délibérative» est nouvelle pour ce territoire Diois (première mise en œuvre en 2005 pour l’élaboration de la Charte de Territoire). Même si parmi nous, certains lui voient une filiation participative avec les Commissions Extra-municipales (Louviers 1970) et l’autogestion ( Boismondeau, LIP, Scoop, etc…).


Que certains l’introduisent dans leurs processus de mobilisation et démarches de décision comme le PNRV pour sa Charte, ou l’ESCDD pour son renouvellent interne de projet associatif, dans les Comités de Ligne ou les Conseils de Parents d’élèves, au lieu de nous faire croire à de possibles doublons ou empiètements, nous incite à croire à «une idée de qualité» prête à remobiliser l’ensemble des citoyens sur la Chose publique et s’ immiscer dans l’ensemble des processus démocratique de demain.


Fort de ce constat, le CLD du Diois croit à la mission des CLD, de faciliter les processus de mobilisation, de porter fidèlement la parole citoyenne, et d’apporter une expertise participative sur les enjeux du Diois. L’histoire nous dira si ses choix sont judicieux et sa prospective intéressante.


Changement de mandature


Le CLD a mené 3 ans (2005, 2006, 2007), un travail en coopération avec l’intercommunalité du Diois et les élus, fait de confiance, d’intérêt commun et de bienveillance réciproque.


Apres une période de flottement en fin d’ année 2010 : Exemple : « Demande de réunions de consultation sur l’actualisation de la Charte de Territoire en 3 réunions publiques en 21 jours pendant les Elections Régionales » obtenue par l’élue régionale Véronique Schlotter alors que que cela n’ était pas au programme. »


Nous sommes dans la situation de redynamisation du CLD et cette Assemblée Générale est l’occasion de partage des responsabilité et l’ Election d’un Collège porteur de cette cogestion .


Rappelons que le CLD en 50 Comités de Pilotage depuis 5 ans, ne s’inscrit pas en contestation ou revendication, mais en coopération, co-constructions et pour tout dire positivement vis-à-vis des propositions du Président du CDDRA.


Le CLD peut se revendiquer d’exemplarité dans sa représentation, vraie représentation 100% citoyenne, pas de recyclage d’anciens élus, pas de tremplin pour de prochaines échéances..Juste de simples citoyens amoureux de leur territoire et épris de l’intérêt général comme ligne de conduite...


La méconnaissance de son travail a pu laissé croire que le CLD remplissait peu son rôle et le rôle contractualisé avec la Région Rhône Alpes. Mais des coopérations nombreuses prouvent l’inverse.


Le CLD a plaisir à travailler avec l’ « Espace Social et Culturel du Diois» sur les médias, sur la santé, etc… et continuera à le faire. Il travaille avec Ecologie au Quotidien, L’Arrêt Public, Le Verre à Soi, Archijeux, Terre de Liens, LPO Drôme, Frapna, Fondation Robert Ardouvin, La ferme de Baume Rousse, Collectif Gaz de Schiste 26/07, Ciné Pelloche, Labelvie, Enercoop, Bee Happy... pour la Journée de la Terre et de la Biodiversité. Il est coorganisateur des « Rencontres de l’ Eco-habitat » avec le Conseil Local de Développement du Val de Drôme et Ecologie au Quotidien de Die.


Demain


Le CLD va organiser une tournée des villages avec un projet de Cinéma et débat sur l’agriculture avec « Terre de Liens » et « Trèfle ».


Les associations remplissent leurs missions dans la complémentarité et leurs rôles dans la différence assumée.


Proposition de recomposition du CLD pour 2011 et 2012.


Accord des référents sur une composition élargie en 5 commissions :


- économie (GID)


- social (ESCD)


- environnement (toutes les Asso. qui travaillent sur le sujet)


- Mobilité (toutes les Asso. qui travaillent sur le sujet)


- Logement et écohabitat (toutes les Asso. qui travaillent sur le sujet)


Le CLD se charge de rencontrer ces partenaires et de mettre en oeuvre cette démarche les mois prochains. Nous validons ce fonctionnement ce 23 avril en AG du CLD. De ce choix découle un calendrier de rencontres du 26 avril au 20 juin 2011 avec les structures locales afin de mettre sur les rails ces coopérations. Les prochaines réunions d’ateliers thématiques devront déjà prendre en compte cette nouvelle exigence.


D’ où une refonte des statuts.


La deuxième étape sera d’intégrer les publics ayant peu accès aux processus de concertation (personnes âgées, jeunes, etc.)


Nous avons validé en interne ce cheminement conducteur : l’irrigation de l’ensemble du territoire Diois et une coopération étroite avec d’autres forces vives du Diois.


Claude Veyret


Mercredi 30 mars 2011


Président du Conseil Local de Développement du Pays Diois


Adresse : 21, Rue Neuve, Châtillon en Diois 26410
Courriel : cldpaysdiois@gmail.com
http://cldpaysdiois.blogspot.com/


Fait et approuvé à l’unanimité à Châtillon en Diois


Le Samedi 23 Avril 2011


Un Co-président Un administrateur



Election


Selon l’ « ARTICLE 9 »


L'Association est dirigée par un Conseil d'Administration (CA) composé de 5 membres actifs au moins. Ses membres sont élus par l'Assemblée Générale à la majorité des voix des membres actifs présents ou représentés.


Le Conseil d'Administration se réunit et se répartit les Co-Présidences par consensus interne pour former le comité des Co-Président(e)s.


Les Co-Président(e)s sont au moins les suivants :


- compétence "administration" ayant en charge la compétence du salariat (gestion, charges, relais avec les salariés) associé à la compétence comptable-trésorerie et gestion des dossiers avec la région, des subventions : Françoise Chevillard.


- compétence de la "communication interne " (information diffusion des actions du CLD), synthèses et comptes-rendus de réunions : Eric Chevillard.


- compétence des "Ateliers" (mise en place, accompagnement, régulation, rendu, …) « passerelle entre… et vers… »: Denis Mauplot (Atelier Nouvelles Technologies de la Communication, assistance technique...) et Jean Cieren (Atelier Mobilité, travail Covoiturage).


- compétence "représentation" dans la commission d’avis et copil du CDDRA, Plusieurs Co-Présidents se partagent cette compétence : Claude Veyret, Pierre Joanin et Françoise Chevillard.


- compétence Porte-parole du CLD, le lien avec les élus, Communes, les autres CLD, Biovallée, la CCD, le CG26, la Région Rhône-Alpes, le CTEF, Leader, Etat, Média, MediaCitoyens, Escdd et Radio, etc.…), référant : Claude Veyret


-sont élus à l’unanimité ce 23 avril 2011


Fait et approuvé à l’unanimité à Châtillon en Diois


Le Samedi 23 Avril 2011


Un Co-président Un administrateur



vendredi 6 mai 2011

Le " Très Haut Débit " est indispensable au Diois.

REPUBLIQUE FRANCAISE

Commune de Marignac en Diois
Depuis l'année 2010, la Vallée de la Drôme a investit sous l'impulsion de 2 départements la Drôme et l'Ardèche dans un réseau numérique conséquent permettant aux communes et citées traversées par ce formidable outil, de bénéficier des avantages de la fibre optique. Cette politique volontariste n'a pu se réaliser qu'avec l'appui d'une structure publique ADN : Ardèche Drôme Numérique.

- Faire parvenir à la vitesse de la lumière des informations, des images, des conversations téléphoniques, le réseau cuivre le faisait déjà. Par contre les problèmes venaient de la masse grandissante de données à traiter, des distances, de la vétusté de nombreuses lignes dues à l'opérateur historique, mû en société privée, ne sentant plus obligé d'investir et remplissant ses missions à minima. Par ailleurs, la montée en puissance des serveurs des opérateurs et fournisseurs d'accès (FAI), oblige à suivre les progrès considérables si l'on veut obtenir une qualité d'information digne de ce nom. D'où l'importance d'un support capable de supporter ces masses d'informations qui permettent de discuter en réseaux sociaux, faire des achats, chercher de la documentation pour la scolarité, envoyer des pièces jointes volumineuses, des actes administratifs importants.

- Internet, représente aujourd'hui l'électricité pour nos grands parents hier. Toutefois vu les services grandissant qu'il apporte dans le domaine du travail ou des loisirs pour les générations très jeunes, il apparaît injuste qu'une partie des territoires ne puissent en bénéficier aussi. À l'heure où de nombreuses communes, modifient leur plan d'occupation des sols en PLU, les espaces des territoires sont amenés à changer. Ils peuvent s'ouvrir à des entreprises artisanales ou des professions libérales ou médicales ayant besoin de moyens de communication performants pour chercher des marchés, ou plus simplement exercer leur activité au sein d'espaces ruraux ouverts à la modernité.

- La fibre optique est un outil pérenne d'un coût faible (2 euros le mètre linéaire), doté d'une grande souplesse d’installation. De surcroît des aides de l'État sont possibles dans l'enveloppe du Grand Emprunt. Également, le soutient de la région et du CLD pour des études techniques permettant de mailler ces territoires apparaissent indispensable.

- Pour vivre et travailler en pays Diois librement, i l serait dommageable que ces territoires ruraux restent sur le bas coté du développement économique.

Notre commune, Marignac en Diois, demande au CLD de bien vouloir prendre en compte ces doléances.
Pour le Conseil Municipal

Robert Ponson 1er adjoint

Bernard Sellier, conseiller municipal