Cette rencontre était organisé par le CLD vallée de la Drôme et animée par André Duny de la CEN (Coopérative pour une éducation nouvelle))
Une cinquantaine de personnes (habitants, élus, techniciens) sont présentes et quelques
personnes excusées. (voir liste jointe, toutes n’ont pas émargé)
Après un accueil convivial autour d’un verre – grignotis, introduction + « exercice
d’expression individuelle » suivi de 3 ateliers
L’atelier 1
proposait la réflexion autour de « habiter ensemble » dans une dynamique alternative à
l’habitat strictement individuel, et pour répondre à la diversité et à l’évolution des besoins
d’habitat-habiter, selon les âges de la vie, selon les situations ordinaires et particulières, selon
les moyens, les envies et les besoins de chacun.
Une douzaine de participants à cet atelier – tous ont pu s’exprimer
Les principaux points abordés
1.
comment améliorer les échanges entre habitants ?
•
la question du droit au choix, avoir ou ne pas avoir d’échanges
•
la difficulté à instaurer des échanges au sein d’habitats existants ; l’individualisme prend
le pas sur l’ouverture aux autres habitants
•
les conditions qui les favorisent : le rôle des élus ou des bailleurs sociaux
-Exemple de la commune d’Aubenasson qui est passée en peu de temps de 23 à 64
habitants, d’une tendance vieillissante à une tendance au rajeunissement, avec comme
point de départ, la réhabilitation de son patrimoine. L’arrivée de jeunes familles a fait
émerger une demande de rapprochement avec des grands parents et donné lieu à un
nouveau projet de 4 petits logements destinés à des retraités aux ressources modestes +
l’aménagement d’une salle commune à tous avec encouragement à de l’entraide
réciproque. La commune devient support au lien entre les habitants grâce à un
accompagnement social et à la mise à disposition d’espace.
-
Les repas de voisins, cités à Grâne
2.
l’impact des normes et règlements administratifs
Des initiatives d’habitants se voient dénaturées ou limitées à cause de normes
administratives ou de statuts
-Exemple d’une famille qui se propose, comme alternative à l’institutionnalisation,
d’accueillir des personnes handicapées mentales selon des affinités choisies et qui se
voit imposer des critères d’âge ou de type d’aménagement. De même, son statut
familial freine l’octroi de subventions alors que la forme associative le permettrait.
Quel juste milieu entre un « encadrement » nécessaire et l’espace d’initiatives
citoyennes soutenues ?
3. Des alternatives
-Les besoins d’habitat évoluent au cours de la vie.
Plutôt que des logements « standards », concevoir une offre diversifiée : exemple de
différents modules d’habitation proches les uns des autres qui permettent, sans se
déraciner, un parcours selon les différentes étapes de vie.
-La cohabitation entre générations peut être voulue et prévue dans les projets (ex de
Vieillir au village)
-Les espaces publics sont par essence des espaces intergénérationnels ; les soigner
comme tels pour qu’ils soient précisément fréquentés par tous plutôt que séparer les
fonctions résidentielle, artisanale, commerciale…
4. L’association des habitants à des projets
Pour faire comprendre et accepter des projets forts, nouveaux, sensibles (ex à Aouste pour
des personnes sans domicile) le dialogue et la communication avec la population
apparaissent essentiels.
L’atelier 2
proposait la réflexion autour de « habiter autrement » au quotidien et dans une dynamique
alternative à l’habitat strictement individuel : interroger les relations de proximité, les
habitudes de vie, les espaces, les matériaux, les déplacements à mutualiser, les projets …
Un besoin important de s’unir pour faire face à la crise, et pour vivre autrement ensemble,
apparaissait.
Cet atelier a réuni plus de 20 personnes. Les personnes présentes, fortes d’exemples concrets
AILLEURS (Fribourg, Angleterre, Suède, et aussi France (Bretagne) revendiquent leur désir
de voir leur projet aboutir, elles ont l’impression de se heurter le plus souvent à un mur : le
changement de mentalité à leur yeux, n’est pas assez rapide. Pourtant dans notre région de
nombreux déplacements ont lieu pour prendre des idées ailleurs (ex : voyage à Fribourg
organisé pas la CCVD.
Plusieurs témoignages :
-Un groupe de personnes ayant un projet d’habitat groupé, partagé, projet bien avancé,
chiffré, etc…., mais impossible de trouver un terrain de 3000 m2 pour lotir !
-Un couple choisit d’habiter en yourte : comment s’installer durablement sur un
terrain ?
Les principaux points abordés
-Il n’y a pas que FRIBOURG, on propose d’aller en Bretagne voir les éco hameaux et
Eco lotissements
-Quelles lois, quelles ouvertures possibles pour les achats groupés de terrain ?
-Peut-on faire changer un PLU ? Quelle maîtrise du foncier pour le simple citoyen ?
quel coût ?
CLD – réunion publique habitat Cobonne 2 juin 2009
-Pour les communes, les communautés de communes, quels sont les cahiers des
charges ? Quels sont les pouvoirs des maires ?
-Quels leviers peut-on activer, quelles collaborations possibles avec les constructeurs,
les propriétaires, les promoteurs ?
-Comment faire évoluer la législation, les règlements locaux ? comment comprendre
les contraintes ?
-Comment trouver des pistes, des ouvertures possibles ?
-Quelle Biovallée allons-nous construire s’il n’y a pas de terrains disponibles ?
-Nécessité de s’unir au niveau des citoyens, et aussi au niveau des élus (les maires
doivent se fédérer (voir en Bretagne, une association de plus de 150 maires BRUDED
-http://www.bruded.org )
-Les citoyens souhaiteraient avoir l’appui des élus aident dans leur projet ; ils se sentent
« à tort ou à raison » mis à l’écart des projets, pas entendus
-Nécessité de créer des synergies pour obtenir des financements
-On peut également s’appuyer sur des ressources : il existe des associations ayant
l’expérience des problèmes et embûches énoncés, et travaillant main dans la main avec
des élus pour faire avancer des projets collectifs.
3.
L’atelier 3
proposait la réflexion autour de « Habiter et limiter son « empreinte écologique » :
l’environnement et ses ressources» ; comment éviter les gaspillages et diminuer ses
consommations, eau, énergies, déplacements. Les discussions portait sur la façon dont les
habitants utilisent les différentes ressources : eau, matériaux, sols, énergie et « traitent » leurs
déchets. Elle devait également aborder le rôle des pouvoirs publics dans les politiques
d’urbanisme.qui ont un impact sur l’empreint écologique.
L’atelier 3 : a réuni une dizaine de participantes et de participants, motivés par les problèmes
liés au respect de l’environnement.
Les principaux points abordés
-« définition » rapide de l’empreinte écologique, notion qui vise à traduire de manière
facilement compréhensible l’impact des activités humaines sur les écosystèmes de la
planète. Ainsi, on peut mesurer l’impact d’une ville, d’un produit, mais aussi d’un
individu dans sa vie quotidienne. La façon dont il « habite » et se sert de l’énergie, de
l’eau, la façon dont il se transporte, dont il se débarrasse de ses déchets impacte son
empreinte écologique.
-Certains impacts dépendent de notre propre comportement mais que d’autres sont plus
ou moins subis comme par exemple les déplacements. Dispose t-il ou non de moyens
de transport collectifs ? Ainsi, les pouvoirs publics sont ils des partenaires importants
en la matière pour ce qui concerne la façon d’habiter : existence ou non de logements
collectifs, de services de proximité qui permettent de limiter les déplacements, PLU
qui limitent certains types d’habitats, etc……..
Les interventions, souvent appuyées sur des exemples vécus ont permis d’aborder les
différents aspects suivants :
-Quotidiennement il est possible d’agir, par son propre comportement : par exemple se
coordonner pas pour aller chercher les enfants à l’école en voiture, le niveau de
CLD – réunion publique habitat Cobonne 2 juin 2009
chauffage l’hiver,…Une action collective volontaire peut d’influencer soit les
comportements individuels, soit les attitudes collectives.
-Besoin de sensibilisation-formation des personnes et des élus. En effet, certains
comportements peuvent être liés à un défaut de connaissances : importance des jeunes.
-L’eau et plus généralement ses économies et sa protection : eau potable, eau pour
l’irrigation. Rem : la gestion municipale de l’eau potable est souvent moins chère que
la gestion privée.
-Les règles d’urbanisme ne favorisent pas toujours un habitat plus économe en
« environnement ». Par exemple les yourtes ne sont pas souvent autorisées même avec
des techniques adaptées (sanitaires secs, etc).
-Autres sujets évoqués : covoiturage, tri , collecte, traitement des ordures ménagères, ..
Ces sujets mériteraient d’être approfondis
Synthèse globale
De ce travail collectif, trois axes communs semblent émerger
1. Ouvrir un espace commun / Pouvoirs publics - Société civile /
(porteurs de projets, associations, représentants )
Apprendre à travailler ensemble et reconnaître nos places respectives pour
-faire évoluer le territoire ensemble
-améliorer la qualité de vie pour tous
-aller vers l’objectif de « territoire école » prôné par la dynamique de « Biovallée »
S’expriment fortement la conscience et l’envie de travailler ensemble, d’inter agir, d’être
co-responsable de l’avenir du territoire, d’interpeller les élus sur leur capacité à
mobiliser des bras de levier et à ouvrir de nouvelles pistes…
2. Anticiper – travailler en amont
Permettre l’émergence des nouvelles tendances exprimées par les habitants
Organiser une « veille » et mettre en relation l’offre et la demande, de foncier, de bâtis,
d’espaces, de projets
Intégrer le ‘nouveau’ et le ‘différent’ : des populations nouvelles, des projets et des
besoins nouveaux, des aspirations et des envies différentes
S’exprime ici la conscience que le changement s’inscrit dans la durée mais commence dès
aujourd’hui. S’exprime également l’envie d’agir et non de subir, de reconnaître les
différences, de faire la place à tous …
3. Faire des liens
Entre les élus entre eux : se fédérer, s’unir, organiser des synergies,
Entre des connaissances, des compétences, des expériences existantes … pour évoluer,
s’adapter et développer à l’échelle du territoire
Entre les dimensions sociale, économique, et écologique des projets pour prendre en
compte tous les habitants, tous les enjeux, pour éviter les cloisonnements, optimiser
les initiatives …
CLD – réunion publique habitat Cobonne 2 juin 2009
Derrière cet axe, plusieurs idées s’expriment :
-ne pas exclure telle ou telle commune, trop petite, en retrait, moins investie,
-ne pas exclure tel ou tel type de population, moins nantie, moins disponible à saisir
certains enjeux
-ne pas se cantonner à un seul des enjeux en négligeant les autres
-montrer qu’on est plus fort à plusieurs que tout seul (exemple de l’association des
communes de Bretagne)
Les perspectives
Il convient de donner une suite à cette rencontre, avec les mêmes participants, avec d’autres,
des nouveaux. De façon générale, il est souhaité avec les élus un véritable partenariat dès le
départ.
Dès le mois de septembre, le CLD formulera des propositions afin de créer des temps
d’échanges : il pourra s’agir de visites, de témoignages et d’échange d’expériences.
Par ailleurs vos propositions seront toujours bien accueillies.
Coordonnées AIDER
secretariat@aider-initiatives.fr
En annexe :
1. libres propos d’André Duny
2. le recueil des réponses écrites
CLD – réunion publique habitat Cobonne 2 juin 2009
Annexes
1. Libre propos d’André Duny :
HABITER c'est plus que se LOGER ?
« Se loger c'est d'abord chercher un volume hors d'eau, hors d'air où s'abriter des rigueurs
du monde
On y cherche aussi des correspondances avec notre intime. Le même mot d'intérieur pour
dire les deux refuges…
Loin du monde et du bruit, on souhaite y goûter l'ombre et le frais (la canicule sera bientôt
là) au risque de n'embrasser que les siens mais un peu amputés du monde, des liens avec la
nature et les humains.
Mais un monde à qui l'on ferme sa porte finit toujours par revenir par la fenêtre.
Se loger c'est plus que se retirer du monde, chacun chez soi, comme on le voit.
Si on a les moyens si on trouve l'endroit, on peut opter pour une maison sans pétrole,
bioclimatique, plein sud, végétalisée, bien isolée, de bois et empaillée où il fait bon vivre dans
des pièces naturellement tempérées par le soleil, le sol l'eau, les plantes..
Ce faisant on respecte déjà ce bien public à l'échelle mondiale qu'est le climat ?
Le monde c'est d'abord de sa fenêtre , une vue sur des immeubles à l'infini, sur un sol de
goudron devenu un marché ou sur une campagne devenue de plus en plus toxique.
On peut être inquiet de son confort et de son bien être personnels tout en étant inquiet de
l'effondrement de la biodiversité autour de soi, entre maïs et vigne (mal) traités, bitume et
béton. …
"Tout ce qui arrive à la terre arrive aux fils de la terre" dit le chef indien Seatle.
Se loger c'est peut-être choisir de redonner un habitat sain aux végétaux y compris sur un
bout de terrain ingrat, faire fleurir, même en ville, une terrasse, un balcon, une véranda, un
bout de trottoir…bref rajouter de la vie aux stress ambiants.
On peut arracher à la misère d'une nature dénaturée de quoi enfanter une part de nos rêves
d'enfance et retrouver la sérénité que nous avons perdue entre caddys voitures boulot et
délocalisations …
Il suffit de relocaliser des variétés florales, fruitières ou potagères anciennes Un peu de soin,
quotidien à une parcelle de cette terre qui nous a fait vivre durant des millions d'années
Un petit geste quotidien de nature à nous élever au-dessus de notre nature désormais
dénaturée.
S'occuper de ce grand Autre nous rend meilleur de proche en proche à chaque couche
nouvelle de compost.
Se loger c'est habiter la Terre
La
Terre n'appartient pas à l'Homme, l'Homme appartient à la terre", c'est semer un peu de cette
biodiversité sur quelques M2., c'est accueillir en ami batraciens, abeilles et hérissons
menacés d'extinction, c'est soigner la terre qui nous soigne.
Se loger en ville, c'est aussi habiter la nature en ville et proche de la ville : pourquoi ne pas
mettre en potager urbain les pelouses des HLM vouées aux chiens ? Pourquoi ne pas
développer des terres nourricières citadines sur les friches, rejoindre l'aventure des jardins
Annexes CLD – réunion publique habitat Cobonne 2 juin 2009
partagés ? Pourquoi ne pas se rassembler pour sauver les ceintures vertes et y invitant les
Conseils à y relocaliser de quoi nourrir une part des populations ?
C'est qu'habiter ce n'est peut-être trouver son style de vie plus sobre et très nature, méditer
les soirs d'orage en écoutant les palabres des grenouilles retrouvées..
C'est aussi habiter la société des hommes qui nous a fait et que nous faisons" à l'insu de notre
plein gré".
C'est partager la ressource les savoirs et savoirs faire au niveau du territoire. Commencer en
y partageant les idées en CLD ? Etant donné que le partage d'une idée la multiplie quand le
partage d'un oeuf le divise.
Habiter c'est alors réapprendre à vivre ensemble
Pourquoi pas groupés sur projet commun moins dépensier en terres nourricières et plus
solidaire de ceux qui ne peuvent acheter ou se loger et qui rêvent de partager leurs richesses
par exemple en réservant des locations en coopératives d'habitants ou SCIC au prorata des
revenus ?
Faire construire à plusieurs par les sociétés HLM, ou en privé SCI, l'immeuble dont on rêve
et dont on fait les plans avec l'architecte pour, en le concevant ensemble, le vivre ensemble,
à commencer par sa réserve d'eau de pluie et le lieu de tout le lien social le jardin partagé
l'immeuble à ses pieds ?
C'est possible cela se fait
Peut-être qu'habiter c'est habiter notre créativité collective, c'est rechercher de l'autonomie
individuelle certes, mais aussi sociale face à la désagrégation du lien social du climat de la
nature, des millions de réfugiés climatiques déjà et des millions d'ha de terres en proie à la
spéculation foncière…..
Habiter c'est relocaliser la satisfaction des besoins l'économie le lien social la nature
nourricière, le sens du vivre ensemble afin que tous trouvent à vivre, tout simplement. »
Annexes CLD – réunion publique habitat Cobonne 2 juin 2009
2. L’exercice d’expression individuelle
(réponses individuelles et par écrit aux 3 questions)
Sont données ici les réponses plusieurs fois citées en plus d’une majorité d’idées
singulières non regroupées.
1. « Ce que vous voulez voir disparaître »
67 réponses
Les 3 réponses émergentes :
•
disparition des lotissements « laine de verre/parpaings » 20 votes (31%)
•
disparition de l’individualisme 7 votes (10,4%)
•
les produits toxiques/pollution visuelle 4 votes (6%)
18 réponses à une voix soit 18%
2. « Ce que vous voulez voir apparaître »
57 réponses
Les 3 réponses émergentes :
•
la mixité (handicapés, jeunes, vieux) 6 votes
(10,5%)
•
salle communale à Crest 6 votes (10,5%)
•
éco quartiers, éco hameaux 5 votes
(8,89%)
15 réponses à une voix soit 26,3%
3. Propositions
41 réponses
Les 3 réponses émergentes :
•
Cahier des charges : être directif, respecter l’environnement, obliger les élus à
s’engager 6 votes (14,8%)
•
Eco quartiers concertés 4 votes (10%)
•
Aider les communes à réhabiliter les vieux bâtiments 3 votes 7,3%)
27 réponses à une voix soit 66%
Annexes CLD – réunion publique habitat Cobonne 2 juin 2009
liste des personnes présentes et excusées (recueil des émargements)
réunion publique habitat 02 juin 2009 à Cobonne
ARMAND Anne Marie maire de Mirmande excusée
GASCOIN Michèle maire de Cobonne excusée
KRIER SERGE Mairie de Suze sur Crest excusé
LAFONT RENE membre CLD excusé
LLAMAS Nicole Mairie de Livron excusée
RIOU SERGE excusé
ROLLAND RICHARD excusé
1 ALICOT Florence membre CLD
2 ANCIANY CATHERINE
3 BARNIER Brigitte membre CLD
4 BESSAZ MONIQUE
5 BESSON CATHERINE Mairie d’Allex
6 BONNASSIEUX SYLVIE AIDER
7 BREYTON DANIELLE membre CODERPA
8 CHAUCHAT JEANNE
9 DANEL MARIE CLAUDE route de Mirmande
10 DEHAEZE ANNE Solstice
11 DELABY MIREILLE membre CLD
12 DERONZIER SOPHIE
13 ESTIVAL ANNICK
14 FARIGOLE BERNARD Président CLD
15 FOUILHE ROULON CLAIRE
16 GIRAUD GHISLAINE
17 HOFFET MARIE
18 JOSSAUD PASCAL
19 KAHN DANIELLE
20 KAHN ROGER membre CLD
21 KJAER NANNA
22
23
LABAEYE
LE CRUËR
REINE
JEAN YVES
Mairie de Gigors
24 LEVIN BRIAN & MARIE
25 LOIN CHARLOTTE CLD Diois
26 MALRIC LIONEL
27 MANDARON JOEL
28 MARCERON PERRINE CLD Diois
29 MARECHAL FRANÇOIS membre CLD
30 MOLLE CHRISTINE
31 PORTA PASCAL
32 POULET ROGER membre CLD
33 RIBA VERNIER CHRISTINE
34 ROSPARAS MONIQUE
35 ROUSSET PIERRE DAVID
36 TROISFONTAINES BRIGITTE Mairie de Suze sur Crest
37 VAUCOULOUX MANUEL Mairie de Grane
38 VINCENT ISABELLE CCVD
Annexes CLD – réunion publique habitat Cobonne 2 juin 2009
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