ACTUALITEES : réunions


Le Conseil de Développement Durable du Pays Diois tient ses permanences toutes les semaines, au local du Conseil de Développement Durable du Pays Diois à l'Ancien Évêché, Place de l' Évêché à Die . Vous pouvez trouver ses informations quotidiennes sur : http://mediascitoyens-diois.blogspot.com/





mardi 30 novembre 2010

ESS en Rhône-Alpes

Les premiers Etats Généraux de l’économie sociale et solidaire en Rhône-Alpes

Vendredi 3 décembre 2010, à partir de 13h45 au siège du Conseil régional Rhône-Alpes 78 route de Paris à Charbonnières-les-Bains

Edito :

Le 3 décembre la CRESS Rhône-Alpes, le Conseil Régional Rhône-Alpes et le Réseau des Territoires de l’Economie Solidaire ouvrent officiellement les Etats Généraux de l’ESS en Rhône-Alpes. Ceux-ci sont initiés, au niveau national, par le Labo ESS en partenariat avec le Conseil National des CRES, la CPCA, RTES et le Mouvement pour l’Economie Solidaire ; ils constituent un rendez-vous important pour l’ESS. L’objectif des Etats Généraux est de produire des propositions émanant de l’ESS pour répondre aux enjeux de société et argumenter sur leur valeur ajoutée par comparaison avec les réponses classiques. Bref, il s’agit de promouvoir et réaliser dans les faits le potentiel d’initiatives, d’innovations et de valorisation économique que recèle l’ESS. Aussi, les Etats Généraux doivent être constitutifs d’un Projet politique de l’ESS pour la société française ; un projet s’appuyant sur des propositions économiques et sociales devant se formaliser à travers des cahiers d’espérances. Au regard des enjeux politiques économiques et sociaux à venir, nul doute que chacun comprendra l’enjeu stratégique que représente pour l’ESS ces Etats Généraux.

Aussi, mobilisons nous !

Laure Chareyre,

Présidente de la CRESS Rhône-Alpes.

CRESS Rhône-Alpes
11 rue Auguste Lacroix
69003 LYON

Tél : 04 78 09 11 97
Fax : 04 72 78 42 92
mail : info(arobase)cress-rhone-alpes.org

mardi 23 novembre 2010

Rendu des Rencontres de Ecohabiter Diois Vallée de la Drôme à Eurre


PROJET EXPERIMENTAL DE LIEU DE VIE TERRE DE VIE DU CINOBLE SUR LA COMMUNE DE CUBIERES

Présentation de l’appel à projet pour le Conseil Régional Languedoc - Roussillon

- Dans le cadre du schéma régional d’aménagement et de développement du cadre socialSOMMAIREPREAMBULE

Dans le cadre du souhait de la Région Languedoc-Roussillon de devenir un laboratoire des formes de l’occupation de l’espace pour le XXIème siècle, la Commune de Cubières sur Cinoble, représentée par Sylvie ROMIEU en qualité de Maire, porte sa candidature à l’appel d’offre dans l’espoir de trouver le soutien nécessaire au projet détaillé ci-après.

- En effet la commune de Cubières s’est engagée à permettre la réalisation d’un projet expérimental d’un lieu de vie au travers d’un éco-hameau.

- Au-delà d’un groupe de personnes désireuses d’implanter des habitats écologiques, ce lieu représente une opportunité d’observation compte-tenu de son originalité car il n’a pas pour seule vocation de répondre aux besoins premiers de se loger mais il est pensé en tant qu’une expérimentation juridico-politique de l’art d’habiter une terre agricole.

- Par un accueil très favorable par les associations spécialisées dans les questions d’habitats différents, par les institutions telles que Terre de Liens, la NEF, le Conseil Général de l’Aude, ce projet a pour ambition de servir le plus grand nombre et donc par son exemplarité, encourager d’autres communes de la Région Languedoc-Roussillon et aussi d’autres Régions à tenter l’aventure d’un vivre autrement et ainsi au travers d’un cahier des charges pouvant servir de travail de base et d’un accompagnement par les acteurs du projet, le rendre reproductible.

- Il se veut aussi un outil de progrès afin que soit légitimé ce que nous pourrions appeler la troisième voie de l’habitat (l’habitat participatif écologique, auto-construit et auto-géré) - L’audace est le moteur de ce projet de grande envergure porté par une commune sans grands moyens qui espère ainsi encourager d’autres iniatitives sur le territoire national et l’engagement de représentants de la Nation afin que les valeurs humaines puissent toujours être défendues et être accompagnées par des moyens permettant leurs respects. Pouvons-nous ainsi espérer qu’un monde meilleur n’est pas seulement une utopie et que la modernité et l’innovation nourrissent le rêve d’une qualité de vie améliorée et partagée, et nous permettent de rester dignes devant les générations futures.

Espérant susciter l’écoute, l’intérêt et le soutien pour le projet Terre de Vie du Cinoble, nous vous souhaitons une découverte agréable de cette aventure humaine qui a le mérite d’exister.

PRESENTATION GENERALE DU PROJET

TERRE DE VIE DU CINOBLE

L’esprit du projet

Ce projet se définit en tant que projet de vie expérimental.

Nature du projet :

Créer et animer un lieu permettant de générer des propositions qui répondraient aux problèmes actuels tels que : Le logement

L’écologie

L’insertion économique

Les liens sociaux.

Objectif :

Créer des activités économiques, culturelles et sociales respectueuses de l’environnement permettant le maintien ou le retour à l’autonomie :

Alimentaire

Financière

Energétique

Par le réveil et l’exercice des forces créatives des habitants de Terre de Vie du Cinoble.

Moyens :

Une approche globale de la réalisation de l’individu au sein d’un éco-hameau collectif au service d’un collectif - Pyramide de Maslow -

(Vivre ensemble – Travailler ensemble – Se réaliser ensemble dans une direction, création et émergence communes)

Des activités rénumératrices : accueil, organisation des stages, formations et activités culturelles, ventes de produits artisanaux, agricoles et culturels

Mise en place d’outils collectifs permettant d’exercer des activités d’artisanat, de transformation, culturelles …

Mise en place d’un centre expérimental permettant l’observation, la recherche, l’expérimentation, l’éducation et la formation, le développement et la diffusion de solutions économiques, écologiques et sociales (habitat, alimentation, énergies, infrastructures communautaires, mixité internationale- inter-générationnelle et inter-culturelle)

Création d’un comité de pilotage afin d’assurer la faisabilité du projet, de constituer une force de propositions, enrichir les visions par des apports externes, éviter toutes dérives et assurer une diversité recommandée dans une évolution permanente synonyme d’innovation.

Pourquoi la dénomination « projet pilote »

L’expression « projet pilote » est liée au fait que la configuration à ce jour est unique sur le plan national. Le partenariat qui est né autour de ce projet, permet un travail par les différents acteurs autour d’une même sensibilité :

Innover dans un art de vivre ensemble qui prend en compte les exigences contemporaines tant sur le plan social, écologique, économique que juridique.

- D’envergure humaine avec un développement contenu, il permettra une observation minutieuse et fera l’objet d’études par divers organismes et organisations. D’ordinaire de tels projets sont plus facilement portés par des communes de tailles plus conséquentes, le défi à relever est d’autant plus intéressant que la Commune de Cubières sur Cinoble, 101 habitants aucun habitat social, très peu de moyens à sa disposition, doit faire preuve de créativité et de dynamisme.

- La terre d’accueil du projet n’appartient pas aux occupants mais à la Foncière de Terre de Liens qui accepte pour la première fois de son

histoire de faire l’expérience d’un achat foncier non pour un usage agricole mais pour permettre l’implantation d’un éco-habitat.

La Foncière de Terre de Liens signe un bail emphytéotique avec la Mairie qui loue le terrain à l’association « Vivre ensemble ».

La NEF, partenaire de la Foncière Terre de Liens perçoit les parts des épargnants désirant soutenir le projet. A ce jour 75% environ du montant de l’achat est couvert par le soutien financier des personnes impliquées de près ou de loin dans le projet. Les 25% restant seront couverts selon le principe habituel de la Foncière de Terre de Liens au travers de l’épargne solidaire.

- Les partenaires – un intérêt général et politique – Quels enjeux politiques ?

L’Aude attire chaque année des personnes dont le profil rime avec précarité. Les acteurs sociaux et les élus sont souvent débordés par cette situation spécifique au département. Par le biais de ce centre expérimental, il devient possible d’intégrer l’habitat à des objectifs d’insertion sociale et professionnelle. Cependant il est important que la population locale ne se sente pas menacée par un flux non contrôlé. Il est donc indispensable qu’il y ait des interactions positives et constructives avec le village d’accueil. Le développement de l’activité agro-tourisme et l’émergence des « nouveaux métiers de la bio » sont des facteurs d’intégration porteurs. Ce lieu peut redynamiser économiquement le village et exploiter davantages les richesses naturelles, valoriser les compétences humaines mises au service d’une cause commune : vivre en harmonie ensemble.

LE LIEU

Localisation : dans le hameau du Cinoble à 400mètres du centre du village, sur la commune de Cubière sur Cinoble en zone de montagne non inondable dans la Haute Vallée de l’Aude, à la sortie des Gorges de Galamus.

A 45 minutes de l’aéroport de Perpignan, à 1h de la gare routière et SNCF de Perpignan et 1h de Carcassonne.

- Superficie : 3,6 ha de terres agricoles (lande sauvage ou friche et terres cultivables) en bordure de la RD 14.

- Ressources en eau : ruisseau en bordure de terrain, récupération des eaux pluviales, remise en fonction d’un canal d’irrigation, captation de l’eau potable à 200m.

- Traitement des eaux grises par des bassins plantés ou station de phyto-épuration

- Energie : poteau électrique à 300m. Energies renouvelables (éolien et photovoltaïque et différentes expérimentations telles que microturbine et biodigestère). Chauffage au bois.

- Atouts : terrain uniquement mis à la vente pour le projet – eau sur le terrain – proximité du centre du village – versant est – exposition sud-est - terres fertiles – grande biodiversité – cadre nature et panorama exceptionnel – implanté sur un parcours touristique (sentiers cathares, visites châteaux, sites à visiter, Gorges de Galamus …) Fort potentiel de développement touristique. Tout est à créer. Projet pilote. Partenaires locaux et nationaux (Institutions et Associations)

- Faiblesses : Faible densité de population – pas de commerces – pas d’écoles – résistances locales par rapport aux populations marginales ou en difficultés – faible pourcentage de la % population active – projet d’une grande innovation c'est-à-dire nécessité de faire évoluer les mentalités, les statuts juridiques pour les implantations d’ « éco-habitats auto-construits » , Aucune initiative nationale connue à laquelle se référer.

LA COMPACITE – L’ECO DENSITE / Thématique 2

Afin de respecter l’équilibre existant (101 habitants à l’année), il est important que le nombre d’habitats soit progressif et tienne compte du projet dans sa globalité puisque les jardins intégrés doivent fournir les denrées produites nécessaires aux occupants.

L’éco-hameau doit pouvoir accueillir 20 à 25 personnes à l’année, ce qui peut correspondre à 15 habitats pour les résidents-permanents.

- Pour répondre à l’aspect économique et touristique sur le secteur « accueil de personnes de passage », nous prévoyons 5 à 6 habitats.

Une pondération est demandée du fait de la présence d’activités et d’équipements, d’espaces naturels et d’espaces agricoles de taille significatives au sein du périmètre du projet

A ces constructions à usage d’habitation se rajoutent les lieux collectifs tels que : la cuisine, la salle d’eau,les locaux pour toilettes sèches, la buanderie.

- Pour les activités :

Le laboratoire pour la transformation alimentaire,

le lieu de stockage alimentaire,

le grenier à céréales,

le séchoir pour les fruits, légumes, et céréales ; les semences

un atelier mécanique, un atelier bricolage et un abri à bois,

une salle de réunion et d’accueil d’activités socio-culturelles,

le centre d’information et secrétariat,

le point de vente « la boutique paysanne »

LES HABITATS INDIVIDUELS

Des habitats à faible impact sur l’environnement.

Petites constructions bio-climatiques :

ossature en bois, murs en paille et terre ou terre/chaux .

faible consommation énergétique par poêle ou chaudière à bois.

Auto-construction possible répondant aux normes en vigueur.

Yourtes :La yourte fait partie du patrimoine mondial de l’UNESCO.

Elle présente de nombreux avantages tels que :

sa solidité et sa légèreté,

son ingéniosité par ses possibilités de modulation,

sa mobilité,

son impact environnemental proche de zéro (utilisation de matériaux locaux, plancher sur pilotis),

son faible coût rendant son acquisition possible à un large public,

sa facilité de construction.

Son confort l’hiver par un chauffage au bois approprié.

- Les surfaces habitables pourront varier de 35m² à 60m² selon les besoins et le nombre d’occupants. Ces surfaces pourraient paraître insuffisantes au vue des surfaces habituelles de logement dit classique, cependant l’accent est mis sur la mise à disposition de locaux à usage collectif de qualité et parfois pas accessible dans une conception individuelle.

LES HABITATS COLLECTIFS

La salle d’eau bioclimatique.

Elle sera équipée d’un ballon d’eau chaude solaire et d’une chaudière à bois.

Elle comportera des douches, une baignoire pour petits enfants et une baignoire pour adultes.

Un sauna sera aussi disponible ainsi qu’un espace dédié aux massages et à la détente.

La beauté et la qualité des matériaux seront considérées avec exigence et intérêt.

La buanderie.

Equipée de lave-linge professionnels, la solidité des appareils électro-ménagers répond aux exigences du respect de l’environnement et à des normes d’économies d’énergie. Ce type d’installation est chose courante dans les immeubles en Allemagne ou en Suisse.

Le séchoir à linge sera installé à proximité d’une source de production de chaleur.

Un espace équipé pour le repassage est aussi envisagé.

Les toilettes sèches

Les toilettes à compost répondent à un fonctionnement qui n’entraine aucune manipulation des déchets. Le compostage se fera sur place dans le caisson placé à l’étage inférieur. (Cf plans en annexe). En plus du local collectif en ossature bois, chaque groupe de 4 à 5 habitats aura des toilettes sèches par quartier.

MODES DE DEPLACEMENTS

Etant dans une zone rurale retirée, l’automobile reste le moyen de déplacement privilégié. Cependant le mode de vie est organisé de telle sorte que les déplacements soient réfléchis et limités.

Pour la majorité des résidents, les activités professionnelles ont lieu sur le site ou dans le village, puisqu’il s’agit de maraîchage, d’horticulture et pépinière, d’arboriculture, d’artisanat, d’accueil touristique, de formation, de vente directe.

- Par la mise en place de ce éco-hameau et son organisation pour l’approvisionnement de denrées alimentaires de qualité (label biologique), l’impact sur la population peut devenir significatif d’un point de vue de la participation de la protection de notre environnement. En effet la population pourra bénéficier des structures développées pour s’approvisionner en pain, légumes et fruits, œufs et autres produits régionaux vendus à la boutique paysanne. Les déplacements pour « faire les courses » pourront être réduits.

- Véhicules garés dans un espace prévu. Aucune circulation d’automobiles, motos ne sera autorisée sur le lieu de vie.

Le parc des véhicules sera composé de véhicules agricoles, utilitaires et de véhicules collectifs correspondant aux normes les plus exigeantes en matière de réchauffement climatique. Une réflexion est en cours sur l’organisation de la mise à disposition des véhicules.

- Le secrétariat sera aussi en charge de proposer aux personnes extérieures un service de co-voiturage et d’utilisation des transports en commun (SNCF – Autocars) pour se rendre sur le lieu.

- Une partie des déplacements dans le village peut se faire à pieds, à vélo.

- Pour les enfants et les adolescents, un ramassage scolaire est organisé par le Conseil Général chaque jour. (Enseignement de la maternelle jusqu’au collège à 10 km sur la commune de St Paul le Fenouillet, l’enseignement en lycée à Perpignan ou à Limoux)

MIXITE SOCIALE

Afin que ce le lieu ne soit pas apparenté à un ghetto de marginaux compte-tenu du profil des habitats et de la dynamique du projet qui se veut expérimental, le nombre de logements locatifs sociaux sera au maximum de 4.

- Cependant il est important de comprendre que certaines personnes qui occuperont les autres types de logement pourraient remplir les conditions d’obtention d’un logement social de par leurs caractéristiques.

- La spécificité de ces personnes réside dans le fait qu’elles construiront elles-mêmes leurs éco-habitats ou pourront faire appel à un éco-constructeur selon leurs moyens financiers.

- La mixité sociale ne se limitera pas seulement aux critères d’accès à l’habitat mais aussi aux différents parcours de chacun, à la diversité sociale, professionnelle, culturelle et d’origine géographique.

- Ce projet porte en son centre le « vivre ensemble sur une terre ».

Les habitants de l’éco-hameau doivent manifester un réel intérêt pour l’écologie pratique (respect de toutes formes de vie et de l’environnement) Et doivent soit l’avoir intégrer dans leur quotidien soit souhaiter vivement s’éduquer aux gestes protecteurs de notre environnement.

- Les candidatures sur les logements sociaux seront traitées par la mairie et l’association « vivre ensemble » co-gestionnaire du lieu à partir d’un cahier des charges établi au préalable et évolutif.

- Compte tenu du montage juridique détaillé dans la présentation générale du projet global, aucun des habitants du lieu ne sera propriétaire du terrain, cependant il aura la garantie de pouvoir occuper son habitat en toute sécurité à condition de respecter les règles de vie collectives définies au préalable.

CONCLUSION

Ces quelques pages ont pour but d’éveiller la curiosité et de retenir l’attention.

- Il n’est plus seulement l’heure de défendre l’habitat pour tous, il est temps que cela devienne une réalité.

- Chaque bonne volonté est importante, ce sont les petites rivières qui font les grandes rivières.

Sans aucune prétention si ce n’est de porter ce projet jusqu’à sa réalisation et de le faire connaître, partager le parcours de cette nouvelle expérience s’impose aujourd’hui. Communiquer, informer tout simplement.

- Afin que tous ceux sensibilisés à cette vision intégrée de l’habitat soit heureux de partager cette aventure, des critères d’un haut niveau d’exigence sont posés. L’excellence au cœur de la simplicité et de l’efficacité est une vision et une recherche permanente.

- Aussi les personnes désireuses de rejoindre ce projet doivent être prêtes à s’engager dans une expérimentation commune en vivant des échanges tant internes qu’externes (villageois, touristes, universitaires, journalistes, élus…). Elles doivent être soit autonomes soit avoir pour objectif de le devenir. Elles doivent avoir un désir et une capacité à vivre en collectivité (sens de la responsabilité, maturité émotionnelle et comportementale, respect des règles de vie commune, ouverture à la communication…).

- Les plans joints en annexes sauront convaincre du caractère innovant et attrayant de ce projet et de son sérieux.

- Toutes informations complémentaires pourront être apportées pour permettre une meilleure compréhension ou un approfondissement.

ANNEXES Historique du projet

Christine-Louise BEX, d’origine belge, vivant en France depuis 1990, Kinésithérapeute de formation et de métier, formée aux pratiques de santé globale, est à l’origine du projet.

Elle est sensibilisée très tôt à l’intégration de l’humain dans son environnement. Etablie en yourte dans la Drôme où elle enseigne le chi-kong, elle vit l’épreuve d’un incendie ravageur en novembre 1999. Cet évènement sera le déclencheur de cette longue aventure de dix années et de ce désir de vouloir poser sur la terre un ensemble d’habitats mobiles autour de valeurs humaines telles que la solidarité, le partage et le respect.Tout son parcours a permis de passer d’une vision individuelle de l’habitat en yourte à une vision collective, nait ainsi le rêve « d’un village de yourtes ».

- Une première expérience à Galez (Hautes Pyrénées) est tentée pendant 2 ans et demi.

Un propriétaire terrien est séduit par l’idée et met à disposition 4 hectares pour accueillir 12 yourtes dont 9 auront une destination d’habitat personnel ou familial (5 enfants et 7 adultes) et 3 auront une destination collective. Par la présence d’un bâti existant, une buanderie, une douche, une salle informatique et les ateliers de construction de yourtes seront disponibles. Des toilettes sèches sont installées. De nombreuses personnes extérieures sont venues pour construire leur yourtes - une cinquantaine - par le partage et la transmission d’un savoir-faire et la mise à disposition de matériel spécialisé. Cette expérience a du être interrompue pour les raisons suivantes : absence d’eau sur le terrain qui ne permettait pas de cultiver et de répondre aux exigences minimum d’un collectif le propriétaire ne parvenait plus à faire face aux responsabilités administratives que suscitent une situation non-conforme et donc illégale. A son grand regret il a demandé aux occupants de quitter les lieux.

- Une seconde expérience a été tenté durant un an à St Louis et Parahou (Aude) : la propriétaire du terrain avait un projet d’éco-village autour de l’activité équestre et l’élevage de chevaux. Traversée par un ruisseau, une activité jardin a démarré et deux yourtes à usage collectif ont pu être montées, aucun résident n’a pu demeuré. Quatre adultes et un enfant autour du projet ont occupé des habitats dans le village.

De nombreuses personnes étaient intéressées, beaucoup se sont découragées ou n’étaient pas aptes à répondre aux exigences d’une préparation d’une vie en collectif.

Ce projet n’a pu voir le jour, le maire a demandé le démontage des yourtes, la commune ne pouvant soutenir ce projet d’éco-habitat par manque d’informations et par peur de voir s’installer un groupe de marginaux et surtout par manque de communication de part et d’autre.

- De ces deux tentatives ont été tirées les conclusions suivantes :

Nécessité d’un terrain où l’accès à l’eau est facile

Importance que le projet soit soutenu par un Maire et son équipe, que la population locale soit informée et partie prenante si elle le souhaite.

Nécessité que le terrain n’appartienne pas à un particulier qui rend précaire l’habitat selon les relations établies,

Nécessité de s’entourer de compétences dans différents domaines afin de ne pas s’établir dans l’illégalité et ainsi sortir d’une forme de marginalisation.

Nécessité de pouvoir créer des jardins collectifs et privés.

Importance de travailler la cohésion du groupe et une vision convergente, de mettre l’accent sur des efforts d’harmonisation humaine,

Prise de conscience de la nécessité de s’engager totalement et d’apporter sa contribution tant sur le plan humain que sur le plan matériel,

Importance de l’autonomie.

- Ce projet ne pouvant voir le jour que par l’accueil favorable pour la globalité du projet par une mairie, une rencontre avec Madame le Maire de Cubières, Sylvie ROMIEU, est prévue en avril 2008.

En août 2008, Madame BEX se retrouve seule à soutenir le projet, les autres personnes impliquées dans le projet font d’autres choix.

- Un accompagnement par un cabinet conseil est initié.

Une première ébauche de projet est, suite à cette première rencontre, présentée à l’ensemble des élus.

Le Conseil Municipal donne son accord pour soutenir ce projet.

La recherche d’un terrain s’intensifie.

A partir de l’engagement de la commune,

une habitante du village s’engage à vendre un terrain pour permettre la réalisation du projet etla Foncière Terres de Liens accepte d’étudier le projet alors qu’elle n’a pas vocation à soutenir des projets collectifs autre que pour une activité agricole.

En mars 2009, le projet est présenté au Conseil Général (Couiza) en présence de Madame Sylvie ROMIEU.

La signature d’un compromis de vente entre La Foncière Terre de Liens et la propriétaire, prévue le 7 avril 2009, a eu lieu le 30 juin 2009. L’achat sera finalisé en novembre 2009.

PRESENTATION DE QUELQUES CANDIDATS

En avril 2009, un jeune homme de 27 ans, Vivien AUTISSIER rejoint le projet.

Actuellement au RSA, il suit une formation de jeune agriculteur et souhaite s’insérer dans ce projet en retrouvant une autonomie par une activité de paysan-boulanger. Pour réussir son intégration dans le village, il habite depuis quelques mois sur la commune de Cubières.

En juillet 2009, Pascal BOISSON âgé de 50 ans et père de 4 enfants, a une riche expérience dans le rénovation et la construction de maisons avec des matériaux écologiques comme le bois, la chaux et pierres taillées par lui-même. Il créait des jardins avec la mise en place de vergers, potager en culture biologique. Suite à de graves problèmes de santé, il ne peut plus assumer un emploi dans des conditions normales, bénéficiant du RSA, il est dans l’attente d’une réponse pour invalidité. Il occupe aussi une maison de village à Cubières avec sa fille de 14 ans arrivée nouvellement et suivant sa scolarité au collège de St Paul le Fenouillet.

D’autres personnes d’horizons aussi divers qu’un professeur de musique belge de 66 ans à la retraite, une rédactrice en chef d’un magazine pour jeunes, un maraîcher bio en activité sont en attente de pouvoir intégrer ce lieu de vie.

Présentation du Projet de Cubière par la Maire Sylvie Romieu à « Ecohabiter-Diois-Vallée de la Drôme » les 2 et 3 octobre 2010 à Eurre-26400, organisé par les 2 CLD Diois et Vallée de la Drôme et Ecologie au quotidien avec 400 personnes présentes.

samedi 20 novembre 2010

Suite au Recontres de Eurre sur l' Ecohabitat


Suite de “EcoHabiter sur notre Territoire” les 2 et 3 octobre 2010 à Eurre (26).
Un collectif d'associations se réunit depuis huit mois et a organisé un évènement autour de l'HABITAT avec Écologie au Quotidien et les Conseils Locaux de Développement du Diois et de la Vallée de la Drôme.
Un Groupe de recherche et d'animation sur l'intelligence collective en est né.
Bonjour à tou(te)s,


Suite au forum écohabiter à Eurre, et pour constituer le groupe de recherche et d'application sur l'intelligence collective (GRAIC), nous commençons avec une première journée de formation qui aura lieu à :
le dimanche 5 décembre 2010 à Die
Pour le moment cette formation est ouverte à toute personne désireuse d'expérimenter les outils de l'intelligence collective dans le but:
- de favoriser la spontanéité en groupe, la prise de responsabilité, la créativité collective
- de renforcer l'aptitude à dialoguer, coopérer, décider ensemble
- de permettre l'émergence de la conscience collective.
Le nombre de places étant limité inscrivez- vous dés maintenant !
Le prix de cette journée de formation est compris entre 40 et 50 euros.
Par la suite, nous déciderons ensemble des modalités d’organisation.
Pour vous inscrire : 1°- Faire un chèque d’arrhes de 30 euros, libellé au nom d’ Anne- Marie Bataille.
2°- Nous donner vos coordonnées :
Nom, Téléphone fixe, ou mail,
Votre lieu de départ pour covoiturage éventuel.
Besoin d’être hébergé ?
3°- Renvoyer le tout par courrier à l’adresse suivante : Gaika VESCO Les Nals, 26150 Montmaur en Diois
En souhaitant de tout cœur que ce groupe (GRAIC) participe au mieux vivre ensemble, et nous permette de développer des relations fraternelles.
Au plaisir de nous rencontrer.
Gaîka et Catherine. Contact: dumas.catherine@hotmail.fr Gaïka: 04 75 21 27 63 ou 06 30 38 07 54.

vendredi 19 novembre 2010

Revue Territoire de l' ADELS

Le numéro 512 - novembre 2010 de Territoires est disponible
Achetez-le sur notre boutique en ligne :
http://boutique-adels.org/territoires-au-numero_17_territoires-2010_.html?PHPSESSID=d5a4cb2b7eacd3cd2f16c348ac763c98

Tirage au sort : Les jeux de la démocratie et du hasard




Initiatives locales
Dunkerque : Des jardins flottants à la rencontre des habitants
Maubeuge : Un musée en milieu carcéral
Communauté de communes de Pontivy : Rendre accessible l’agenda 21
Réseau Etal : Lobby or not lobby ?

Portrait / Claire Villiers : De la rue aux urnes

Reportage : Lille Gare Saint-Sauveur : faire de la culture un jeu d’enfants
Après seulement un an et demi d’existence, la Gare Saint-Sauveur, drôle de musée lillois, a gagné son pari : offrir un espace culturel de haute qualité, accessible au plus grand nombre, dans un quartier populaire de Lille. S’il n’y a pas de recette miracle, certains éléments expliquent ce démarrage réussi.

International : Équateur, Cotacachi. Une démocratie multiculturelle en panne.
Pays discret, l’Équateur de Raphaël Correa a fait parler de lui contre son gré par une tentative de coup d’État fin septembre. Retour sur une expérience équatorienne, menée de 1996 à 2009 au niveau local, de démocratie participative multiculturelle.
> Lire l’article en intégralité : http://www.adels.org/territoires/512.htm#aun

Satire dans tous les coins Petite revue de presse de journaux satiriques locaux
Maine-et-Loire : La gaffe du préfet
Nantes : Le Rom ne vaut rien
...
Chroniques : Cult’urb, par Maud Le Floc’h (Polau)
/ Pays en chantier, par Stéphane Loukianoff et Philippe Langevin (Unadel)

Actualités

L’événement du mois :
Une bonne droite dans nos droits
Les crises économiques successives ont installé l’idée que le droit du travail créait un déséquilibre préjudiciable aux entreprises, nécessitant de renforcer les droits de ces dernières. C’est ainsi que le droit du travail est progressivement vidé de son sens, qui est de protéger la partie faible du contrat, c’est-à-dire le salarié. Panorama et analyse.

En bref Habitat. Le logement social pris au piège de ses contradictions
Aménagement du territoire. Plus de services publics pour les espaces ruraux ?
Finances locales. Mieux partager... la pénurie
Loi Besson sur l’immigration. Les opposants hurlent dans le vide

Point de vue
José Bové, eurodéputé (EE), vice-président de la commission agriculture et développement rural au parlement européen : “Il faut sortir de la conception duelle de l’agriculture”

Démocratie participative, modes d’emploi : Les femmes mises au ban par la Réforme

Témoignages & analyses :
Conseils des jeunes : bilan de l’expérience sein-et-marnaise
, par Caroline Robert
L’e-democratie sur le chemin de la participation ?, par Gilles Pradeau

Le temps qui pense
Nouveau !
Vous avez dit éducation populaire ? // Hommage à Françoise Tétard

Chroniques :
L'ébullition de M'ric / La Terre vue du fiel, par Christophe Beurois et Jean-Stéphane Devisse / Autres voix, par Patrick Viveret et Hélène Combes

Dossier
Tirage au sort. Les jeux de la démocratie et du hasard
Jurys citoyens / Conférences de citoyens / Conférences de consensus / Conseils de quartier / Conseils des résidents étrangers / Conseils consultatifs budgétaires...

Quand le tirage au sort questionne la démocratie participative
Le tirage au sort comme mode de désignation est bien plus qu’un simple outil technique. Porteur de sens politique, il vient interroger la démocratie participative dans ses fondamentaux.

L’élection a longtemps écrasé le tirage au sort
Le tirage au sort, né avec la démocratie athénienne, a progressivement disparu di paysage politique pour réapparaître dans les années 70. Explications.
> Lire l’article en intégralité : http://www.adels.org/territoires/512.htm#adeux

Les assemblées permanentes à l’épreuve du tirage au sort
Depuis le début des années 2000, de plus en plus de collectivités utilisent le tirage au sort pour désigner les membres de leurs dispositifs participatifs permanents. Loin d’être une solution miracle aux problèmes rencontrés par les structures de participation, son utilisation répond à des impératifs et connaît des limites.

“Engager une nouvelle étape dans le dialogue citoyen” : Pascal Bolo, adjoint au maire de Nantes

Jurys citoyens : le tirage au sort incontournable ?
Le tirage au sort fait partie intégrante de l’élaboration des jurys citoyens. Cependant, depuis le début des années 2000, avec la multiplication des expériences et instances de participation, la diversité des modalités d’élaboration ont provoqué une remise en question de cet outil de sélection. Explications.

De la difficulté d’être tiré au sort
Participer à des dispositifs de démocratie participative lorsque l’on est tiré au sort passe notamment par une réflexion sur ce qui fonde sa légitimité à agir.

Et aussi ...
> lire les fiches de lecture : http://www.adels.org/territoires/lectures.htm
<http://www.facebook.com/democratielocale.rencontres>
Partenariat Adels-Territoires (cf fichier joint)
La Mairie de Paris et la Maison de l’Europe de Paris présentent :
Colloque
Services publics dans les métropoles européennes :
quelles pratiques et innovations ?

Maison de l’Europe de Paris,
35-37 rue des Francs Bourgeois 75004 Paris
mercredi 24 novembre 2010
9h00 – 17h00

Inscriptions et renseignements
Relations d’utilité publique
Vincent David
vincent@vdrup.net
06 15 40 06 67
www.vdrup.net

mercredi 3 novembre 2010

Colloque sur la Société Civile


Mardi 30 novembre 2010 | Fribourg (Suisse). (Photo Die débat sur la Déviation)

La construction des sociétés civiles et le développement : entre innovation, subsidiarité et action politique

The Construction of Civil society and Development: Spanning Innovation, Subsidiarity and Political Action

Publié le lundi 18 octobre 2010 par Marie Pellen

Résumé

L’objectif de ce colloque est de préciser le rôle spécifique des sociétés civiles dans l’évolution des règles et des normes formelles et informelles dans trois domaines principaux : les libertés économiques et les droits sociaux, l’appropriation du territoire et les migrations, et les libertés culturelles confrontées à la recherche de normes universelles de justice. Les organisateurs/organisatrices encouragent les contributions qui mettent l’accent sur les discriminations fondées sur le genre, l’âge, la religion, l’appartenance culturelle, etc.

Annonce

Après avoir longtemps construit les programmes et les recherches, en matière de développement, dans un face à face entre secteur privé et administrations publiques, tous les acteurs du domaine mettent aujourd’hui l’accent sur le partenariat avec la société civile, que ce soit à travers les ONG, les associations en général, les groupements communautaires ou le tiers-secteur. Ces partenariats ne sont pas sans ambiguïté. Ils soulèvent toute une série de questions quant à leur légitimité, leur représentativité, leur financement et leur efficacité.

Dans les faits, les acteurs de la société civile sont porteurs d’innovations économiques et sociales ; ils agissent souvent en subsidiarité de l’action publique et peuvent enfin constituer un contre-pouvoir par le biais de leurs revendications et de leurs plaidoyers.

Néanmoins, les frontières entre sociétés civiles, Etat (y compris les entreprises publiques) et secteur privé restent floues à un moment où les activités de celles-ci prennent de plus en plus d’importance tant au niveau national qu’international. Les objectifs du millénaire font à cette société civile une grande place de même que les principes inscrits dans tous les programmes de développement, d’ownership et de participation. C’est donc son rôle dans les processus de développement que ces journées souhaitent interroger, l’idée étant de mieux saisir l’influence des sociétés civiles sur la production, la reproduction et la transformation des institutions.

Si l’accent sur la société civile est contemporain, la prise en compte des institutions est une constante des recherches sur le développement depuis leur origine dans les années 1950. En revanche, l’étude de la relation de la première aux secondes est novatrice. Par institutions, les organisateurs entendent l’ensemble des règles et des normes qui encadrent les comportements. Celles-ci peuvent s’inscrire ou non dans des organisations. Cette définition large a été consacrée par Douglas North. Son approche privilégie une vision évolutive des institutions et se distingue en cela des travaux antérieurs menés par des institutionnalistes tels que John Commons. Les institutions sont donc des structures de coordination qui posent le problème des relations entre les mécanismes de marché et l’ensemble des libertés économiques, civiles, culturelles, sociales et politiques.

L’objectif de ce colloque est de préciser le rôle spécifique des sociétés civiles dans l’évolution des règles et des normes formelles et informelles dans trois domaines principaux :

les libertés économiques et les droits sociaux,

l’appropriation du territoire et les migrations,

les libertés culturelles confrontées à la recherche de normes universelles de justice.

Les organisateurs/-trices encouragent les contributions qui mettent l’accent sur les discriminations fondées sur le genre, l’âge, la religion, appartenance culturelle, etc.

Par le biais de présentations de travaux empiriques et théoriques les journées de l’ATM veulent donc progresser dans la compréhension des contours de la société civile et la pertinence de son action eu égard au développement.

Conférenciers invités :

Barbara Harriss-White (Université d’Oxford),

Gautier Pirotte (Université de Liège),

Jean-Michel Servet (IHEID Genève)

Les propositions de communication, relevant des divers champs disciplinaires des sciences humaines et sociales, préciseront, en deux pages maximum, la problématique, la méthodologie appliquée et les principaux éléments de bibliographie. Les communications peuvent porter sur des aspects théoriques, empiriques ou méthodologiques et s’inscriront dans un ou plusieurs des ateliers suivants.

Session A : Société civile : un concept opérationnel quelles que soient les situations de développement ?

1. Les conditions culturelles, politiques et économiques de l’émergence des sociétés civiles ;
2. Les conditions de la reconnaissance pour les acteurs de la société civile ;
3. L’instrumentalisation possible de la société civile par les bailleurs de fonds publics et privés ;
4. Quelle représentativité pour les acteurs de la société civile ?
5. La recherche de l’équilibre entre viabilité financière et actions de développement pour les ONG
6. Les modes de financement des ONG et leurs capacités d’innovation ;

Session B : Quel potentiel pour une société civile par-delà les frontières nationales ?

1. Quelle capacité d’action pour les ONG et les associations en l’absence de gouvernance démocratique mondiale ?
2. Au niveau international quels partenariats et subsidiarités sont-ils favorables entre acteurs civils, publics et privés ?
3. Les spécificités des partenariats ONG-Coopérations au développement au niveau international ;

Session C : Société civile, libertés économiques et droits sociaux

1. La société civile et la mise en œuvre de l’interdépendance des libertés (économiques, culturelles, politiques et sociales)
2. Les Organisations de producteurs agricoles (OPA) et l’accès aux marchés (commercialisation, prix et transports) ;
3. L’intervention des sociétés civiles pour des relations commerciales équitables
4. Le rôle des associations et des ONG dans la gestion des ressources naturelles (propriété, accès, régulation) ;
5. La gouvernance de la microfinance par les acteurs civils et son positionnement vis-à-vis de l’Etat et du secteur privé ;
6. L’interaction entre la microfinance et les pratiques financières locales ;
7. L’intervention des syndicats et des organisations professionnelles dans la régulation du marché du travail ;

Session D : Société civile, territoires et migrations

1. L’action des associations de migrants et des communautés transnationales sur les infrastructures locales et les services publics ;
2. Le rôle politique social et culturel des communautés transnationales ;
3. Les migrations et les dynamiques démographiques, économiques, politiques ou territoriales ;
4. Dans quelle mesure les réseaux migratoires redéfinissent-ils les territoires ?

Session E : Société civile et libertés culturelles : leur place dans le développement

1. La prise en compte des dimensions culturelles et de l’interculturalité dans le travail des ONG ;
2. Les ONG peuvent-elles mener des actions de plaidoyer en faveur des droits culturels auprès des acteurs publics ou des entreprises ?
3. Comment distinguer entre les effets positifs et négatifs sur le développement humain de certains facteurs culturels ;

Session F : Doctorants

Elle permet aux doctorants dont les travaux ne s’intègrent pas dans les cinq sessions précédentes de présenter une communication en économie du développement.

Modalités de soumission :

Date limite d’envoi des propositions de communication : 30 novembre 2010

Date de la décision du comité scientifique : 20 janvier 2011

Date limite d’inscription et d’envoi des communications retenues : 15 avril 2011

Mots-clés

société civile, développement, institutions

Fichiers attachés

Appel_com-ATM_2011_VF_13.10-1.doc

Appel_com-ATM_2011_VA_13.10.doc

Lieu

Fribourg (Suisse) (90, bd Pérolles)

Date limite

mardi 30 novembre 2010

Contact

Solene Morvant-Roux
courriel : solene.morvant [tiret] roux (at) unifr [point] ch

Bd. de Pérolles 90
CH-1700 Fribourg

Tél.
+41 26 300 82 83 begin_of_the_skype_highlighting +41 26 300 82 83 end_of_the_skype_highlighting begin_of_the_skype_highlighting +41 26 300 82 83 end_of_the_skype_highlighting

Source de l'information

Solene Morvant
courriel : solene.morvant [tiret] roux (at) unifr [point] ch

Pour citer cette annonce

« La construction des sociétés civiles et le développement : entre innovation, subsidiarité et action politique », Appel à contribution, Calenda, publié le lundi 18 octobre 2010, http://calenda.revues.org/nouvelle17692.html

lundi 1 novembre 2010

Déclinaison de Ecohabiter 26 de Eurre 26400


Echanges au deuxième groupe de soutien CUBIERES autour de son maire Madame Sylvie ROMIEU.

Dimanche 3 octobre 2010

Une quinzaine de participants (voir nom & coordonnée en doc jointe)

Ci-joint quelques notes, décousues, relevées lors des échanges du dernier groupe réuni autour du maire de Cubières.

Merci aux autres personnes participantes, d’enrichir le débat en envoyant leur propre note, souvenirs, ou réflexion sur la sujet.

- Engagement de s’insérer dans le tissu culturel & social.

Permet aux services publics de vivre.

Amener des éléments pour la charte.

Chacun écrit 1 ou 2 engagements par rapport a la charte.

Plutôt parler d’un « engagement citoyen » auprès des municipalités.

La maire Sylvie ROMIEU va faire un topo du projet qui avance.

L’opportunité actuelle d’une autorisation d’habiter sur des parcelles non agricole & non constructible.

Vœux de la pluparts des personnes de participer a ces échanges, au moins par courriel.

1/3 à la moitié des présents émettent le souhait de se rendre à Cubières, plutôt en rencontre organisée.

- Le but a atteindre serait un modèle d’engagements citoyen, écologique, qui servirait d’exemple a d’autres municipalités ayant les même demande et problème de logement ou qui voudrait s’ouvrir a une population plus jeune et motivée.

La permission ou tolérance d’habiter dans des taillis, friches ou bois, mais en tous cas dans des zones non-agricoles et non actuellement constructibles, pourrait être proposée contre des engagements de créer des lieux de vie ayant un écobilan bien supérieur a celui engendré par les constructions & style de vie habituelle. Ecobilan tenant compte de la construction de l’habitat & de ses consommations d’énergie mais aussi du transport utilisé pour les occupations ou travail.

- Il semblerait qu’il y ai plusieurs convergences qui permettraient d’aboutir a moyen terme, a une autre autorisation de construire ou d’habiter dans des zones qui ne le sont pas actuellement, car le cadre actuel est inapproprié, ne satisfait pas les besoins & engendre une spéculation sur le terrain à bâtir :

Correspond au besoin de logement personnalisé, de développement social.

Favorise et motive pour un développement durable, pour le retour à la nature.

Permet réellement l’accès à la propriété des plus démunis et des classes moyennes.

Permet d’arrêter l’urbanisation des terres agricoles.

Stabiliserais & démocratiserais le prix des terrains à bâtir.

Pierre Joanin

Merci aux autres personnes participantes, d’enrichir le débat en envoyant leur propre note, souvenirs, ou réflexion sur la sujet.

L’envoie est aussi joint à Madame Evelyne Pascual, référente du premier groupe de soutien à Cubières sur Cinoble, à Madame Florence Alicot pour le Comité Local de développement de la Vallée de la Drome,et à Monsieur Claude Veyret pour le Comité Local de développement du Diois.

Jean-François Debat : “un budget responsable” à la Région

Par Paul Terra , Florent Deligia


jf debat ()

Podcast. En fin de semaine dernière, le conseil régional a dévoilé ses grandes orientations budgétaires pour l’année 2011. Ce sera une année de rigueur. Jean-François Debat, vice-président aux finances de la région Rhône-Alpes, regrette que les dotations de l’État soit à la baisse. “Notre budget sera responsable : nous ne nous endetterons pas, mais nous garderons un investissement stable à 680 millions d’euros”, nous a-t-il expliqué. Un entretien à écouter et/ou à télécharger.