ACTUALITEES : réunions


Le Conseil de Développement Durable du Pays Diois tient ses permanences toutes les semaines, au local du Conseil de Développement Durable du Pays Diois à l'Ancien Évêché, Place de l' Évêché à Die . Vous pouvez trouver ses informations quotidiennes sur : http://mediascitoyens-diois.blogspot.com/





mardi 20 avril 2010

Les cls sont actifs partout ...

Bonjour,
Le Cld de l'Ardèche Méridionale prépare, pour les 26 et 27 mai, une visite
sur le thème éco-construction et éco-matériaux, sur le territoire du
pays Isère-Porte des Alpes et à Grenoble...
Dans le droit fil des contacts que nous sommes en train de développer à
coté du thème ESS, j'ai pensé à inviter des membres des 7 autres cld de
l'Ardèche et de la Drôme à se joindre à nous... Un car partant de
l'Ardèche Méridionale le 26 au matin y sera de retour le 27 au soir...
Il serait donc possible de prendre puis déposer celles et ceux d'entre vous
qui le désireraient, sur le trajet...
Seriez-vous intéressé(e)s ? au cas où des places seraient disponibles...
Si oui, je ferai une proposition en ce sens au bureau de notre cld
Bien cordialement,
Michel Dayre,
cld@pays-ardeche-meridionale.net
Président du Cld de l'Ardèche Méridionale

vendredi 16 avril 2010

Vercheny 2340 : plaidoyer pour la terre : J-9


Claude et Lydia Bourguignon, accompagnateurs de la terre.
Nous avons rencontrer (Claude Veyret et Anne Tesson mais il y avait aussi Monique et Roger Gaillard, Sylvie Taurinya et Claire Montessinos du Diois) ce Samedi Claude et Lydia ce samedi au Festival de l’ Albenc (38). La qualité de leur recherche et leur démarche est d’une lucidité et vigilance exemplaire .Et nous on les aime bien pour leur inaliénation et insoumission.
De l'importance des vers de terre
Claude et Lydia Bourguignon sont agronomes et microbiologistes. Claude a même été élève de René Dumont, le premier candidat écologiste à l'élection présidentielle de 1974. Claude et Lydia ont travaillé à l'INRA, où ils ont essayé de développer des recherches en agriculture biologique et biodynamique. Devant les positions très anti-bio de l'institut, le couple a quitté la fonction publique pour fonder en 1989 le Laboratoire d'analyse microbiologique des sols (LAMS). Ils me reçoivent sur leur lieu de travail et de vie, au coeur de la Bourgogne, dans un village situé à une demi-heure de vélo de la dernière gare TER. Après des années de recherches sur l'état du sol, leur diagnostic est alarmant.
En tant qu'agronomes, vous avez tous deux travaillé à l'Institut national de la recherche agronomique (INRA) ; comment cela s'est-il passé ? Lydia Bourguignon : Nous nous sommes rencontrés à l'INRA dans les années 1970. En 1985, nous avons participé à une étude comparative entre l'agriculture conventionnelle et d’agriculture biologique. Ce thème d'étude a été accepté, car il répondait à une demande de lancer des recherches transdisciplinaires. Nous avons mené ce programme pendant un an ou deux. Mais lorsqu'il a fallu publier les conclusions, il y a eu des blocages très violents au niveau de la direction.
Claude Bourguignon : Cette étude montrait à quel. point la qualité nutritive des légumes bio était meilleure sur de nombreux plans. C'était insupportable pour l'INRA, cela remettait en cause trop de choses. Du coup, rien n'a jamais été publié sur cette étude, c'est comme si elle n'avait jamais existé ! Nous avons été écœurés par la mauvaise foi de ce système qui censurait les résultats qui le dérangeaient. Nous avons alors pris la décision de quitter l’INRA.
Vous étiez alors fonctionnaires ? Lydia & Claude Bourguignon : Oui, et on quittait la fonction publique pour lancer un laboratoire indépendant, sans soutien ni moyens. Cela a été très dur. Aucune banque n'a voulu nous aider. Au début, en 1989, on travaillait dans la cave de cette maison.
Quel est le but de votre laboratoire ? Lydia & Claude Bourguignon : Faire des analyses physiques, chimiques et biologiques des sols pour aboutir à un conseil à l'agriculteur afin de faire de la qualité tout en arrêtant de polluer l'environnement.
Et vous avez eu des clients rapidement ? Lydia Bourguignon : Oh non, on a mangé toutes nos économies, on n'a pas eu de salaires pendant des années. La maison a "été hypothéquée. Cela a été très dur. Par la suite, oh a eu des demandes de la part des céréaliers, car nos études leur permettaient d'utiliser moins de pesticides et moins d'engrais. Aujourd'hui, en Bourgogne, ce sont les vignerons qui nous font vivre.
Claude Bourguignon : Les agriculteurs qui font appel à nous travaillent en conventionnel et veulent changer de manière de travailler. On fait un état des lieux de leur sol. On leur indique aussi quelle est la vocation de leurs terres. Cette notion de vocation a été perdue par l'agriculture, alors qu'elle permet d'optimiser les récoltes. Il y a des sols très bons pour les pommes ou pour les légumes sur lesquels on cultive du maïs, alors que c'est une absurdité. Mais entendre cela pour un agriculteur est souvent un choc psychologique, car le choix des cultures ne se fait plus aujourd'hui en fonction de la terre ou du climat mais en fonction de ce qui est le plus subventionné ! C'est le sol qui peut dire de quoi il a besoin comme adjuvants et ce qu'il peut produire, ce n'est pas Bruxelles, l'agriculteur ni la mode.
Les paysans ne savent donc plus comment leurs sols se portent ?
Lydia & Claude Bourguignon : Ah non. Déjà, ils ne le connaissent pas. Il existe une infinité de sols différents, selon le climat, selon la nature géologique, selon les plantes qui y poussent. Mais le plus souvent, leur sol est complètement mort.
Qu'est-ce qu'un sol ''mort'' ? Claude Bourguignon : C'est une terre où il n'y a plus rien : plus de vers de terre, plus d'insectes, plus de faune. Alors qu'un sol vivant peut comporter jusqu'à 4 tonnes de vers de terre à l'hectare, il nous arrive de ne pas trouver un seul ver de terre dans certains sols. Tout est mort.
Lydia Bourguignon : Quand vous vous promenez dans un champ, si sa surface est complètement glacée, comme un morceau de carton, vous pouvez être sûr qu'il est mort. À un stade de dégradation important, il pourrit et pue fortement. Par contre, si vous marchez sur un sol mou, aéré, où vous apercevez de petits animaux, des crottes de vers de terre, c'est un sol vivant. Il dégagera souvent une odeur de forêt très agréable.
Qu'est-ce qui tue un sol ? Lydia Bourguignon : Les pesticides tuent les petites bêtes qui aèrent la terre. Or, ces bêtes permettent à la terre de capter l'oxygène dont a besoin la plante. Sans ces animaux, le sol se referme, l'air n'entre plus et la racine pourrit à l'intérieur. Du coup, on met des engrais en surface, et la plante ne se nourrit plus en profondeur. C'est comme mettre un être humain sous perfusion : il ne mangera plus, ne mastiquera plus et au fur et à mesure, ses muscles vont s'affaisser. Pour la plante, c'est pareil, elle est sous assistance, elle perd de sa force.
Claude Bourguignon : Si vous ajoutez du phosphore dans un sol, vous bloquez tous les champignons présents dans la terre chargés de fabriquer le phosphore, c'est l’effet feedback. Il ne faut mettre dans une terre que ce qu'elle ne peut pas produire elle-même, ce qui dépend évidemment de son caractère. L'agronomie aujourd'hui part du principe que les sols sont dépourvus de tout, qu'ils sont vides. Ce qui est une absurdité totale, car dans ce cas-là, nous serions entourés de désert et non de forêt.
Votre travail permet donc de se passer d'intrants chimiques... Claude Bourguignon : Il faut bien comprendre que si l'on a séparé au début du XXe siècle les fonctions de docteur et celles de pharmacien, on n'a pas encore séparé les entreprises de conseil en agriculture et les fabricants d'engrais. L'agriculture conventionnelle pousse à mettre de l'engrais tout le temps. Mais que voulez-vous? Le lobby phytosanitaire est un des plus grands lobbys du monde...
Lydia Bourguignon : Nous sommes vraiment un pot de terre contre un pot de fer.
Quels sont les effets de cette chimie ? Claude Bourguignon : Par exemple, dans les années 1950, les sols comportaient 2 tonnes de vers de terre par hectare dans les champs. Aujourd'hui, on en est à moins de 100 kilos par champ cultivé. Au total, tout confondu, 90% de la faune des sols a disparu. Et cette dégradation est mondiale. L'herbicide le plus répandu est le Round-up, Monsanto en vend 6 milliards de litres par an. Je ne sais pas si vous vous rendez compte de l'empoisonnement de la planète que cela représente !
Quelles sont les conséquences de la mort des sols ? Claude Bourguignon : La première conséquence est l'érosion. Aujourd'hui, le sol fout le camp. Au moindre orage, les rivières sont chargées de terre, ce qui n'est pas normal du tout. Avant, les rivières n'étaient jamais boueuses comme cela. Les plantes et les arbres retenaient la terre en bordure des rivières, et les sols captaient l'eau sans en être endommagés.
Lydia Bourguignon : Ce qui part ainsi lors des orages ou des glissements de terrain est le meilleur du sol. Ce qui ne fait qu'empirer les choses. Mais aujourd'hui on trouve normal que les eaux soient boueuses après un orage...
Cette érosion des sols est-elle un simple déplacement ou une perte ? Claude Bourguignon : C'est une perte : la terre part dans la mer, elle est salée et n'est plus récupérable. Dans le monde, nous avons ainsi perdu depuis 1900 l'équivalent de un milliard d'hectares. C'est tout cela de moins pour nourrir les êtres humains.
Lydia Bourguignon : Si vous polluez l'air ou l'eau, vous y ajoutez quelque chose. Si vous arrêtez de polluer l'air et l'eau, l'atmosphère redevient respirable et les rivières propres. Pour le sol, ce n'est pas pareil. Si vous arrêtez de le polluer, il reste mort. Polluez le sol, et c'est un monde vivant que vous tuez, vous y enlevez la vie. Vous perturbez sa structure intime. C'est extrêmement long de revenir au point de départ. C'est très grave.
L'érosion, c'est le risque de famine aussi... Claude Bourguignon : Eh oui, bien sûr. La mort des sols, c'est les chutes de rendement par hectare que nous sommes en train de vivre, même si personne n'en parle. Moins de sols, c'est moins de nourriture, évidemment. Je ne pense pas qu'on arrivera à 10 milliards d'êtres humains sur terre.
Que faudrait-il faire pour redonner vie aux sols ? Claude Bourguignon : Il faudrait repenser tout l'enseignement agronomique, tout ! Il faut arrêter de dire que le soi est un support dans lequel on met des engrais. Arrêter le hors-sol.
Lydia Bourguignon : II faut dire la vérité, expliquer comment une plante vit. Arrêter de croire que les denrées alimentaires sont peu chères. Le bas prix des produits alimentaires est déguisé : chaque Français paie 4 euros par jour pour la PAC en impôts. Avec cette somme, on pourrait manger mieux, tout de même.
Il faut des mesures politiques ? Lydia Bourguignon : Ah oui, l'agriculteur dans son coin, il ne peut pas faire grand-chose. Mais il n'y a aucune volonté politique. Tous les vingt ans l'intensité de l'érosion double, et nous en sommes à peine à créer des ''observatoires'' de l'érosion. On fait culpabiliser le consommateur quand il prend un bain plutôt qu'une douche, alors que l'on ne s'attaque pas au pouvoir politique qui décide de faire du maïs dans les terres du Sud-Ouest. Pourtant 70% de l'eau consommée en France est utilisée pour l'irrigation.
Claude Bourguignon : C'est difficile : on a supprimé toutes les chaires de microbiologie des sols dans toutes les universités agronomiques du monde. Donc comment faire pour répandre ce savoir auprès des agriculteurs ?
Lydia : Bourguignon : C'est vrai, nous, on est des fossiles.
Une note optimiste pour finir ? Lydia Bourguignon : Ah ! Les gens nous demandent toujours d'être optimistes, mais ce n'est plus possible. Quand on a commencé, on était optimistes, mais aujourd'hui, ce n'est plus possible. Il faut être adultes et lucides.
Claude Bourguignon : Tous les voyants sont au rouge, et pendant ce temps, on discute du sexe des anges ou du pouvoir d'achat... Croire que par un miracle technologique nous allons sauver cette civilisation, c'est faux. Site Internet du Laboratoire d'analyse microbiologique des sols (LAMS)
Claude Veyret pour APIS
(Agence Populaire Indépendante et Solidaire).

Chastel, 26150 Die.
Tel : 04 75 21 00 56
Mail : veyret.claude@wanadoo.fr
Ou : ecocitoyensdie@hotmail.com


Journée Internationale de la Terre Nourricière « Plaidoyer pour la Terre » Vercheny le Bas (Drôme) – IIème Forum Drômois A la Fondation R.Ardouvin ( ex : Enfants de Paris) Les 4 Saisons de la Vallée de la Drôme
« se réapproprier la Terre »
La journée du 25 avril 2009 a eu un fort retentissement. Il
en résulte la nécessité de poursuivre notre action pour
trouver et mettre en œuvre ENSEMBLE des solutions pour :
- Permettre de conserver nos terres nourricières
(74 000ha disparaissent en France chaque année)
- Garantir leur disponibilité aux petits paysans
- Revivifier la biodiversité végétale et animale
- Régénérer les terres qui s’épuisent

Nous, acteurs socio-économiques, élus, législateurs, associatifs, militants, citoyens devonsrevisiter notre relation au monde rural, voire agricole afinque DEMAIN la souveraineté alimentaire, la qualité de vie
et nos paysages soient réinvestis

Dimanche 25 avril 2010 école de la Fondation Ardouvin 9h00 - Accueil
9h30 – Ateliers pratiques
- Marche sensible dans la nature - Association Lysandra
- Installer une ruche dans son jardin
Les Amis des Abeilles, GDSA Groupement Défense Sanitaire Apicole Drômois
- Construire en Terre et Paille - Association Unir et Relier
- Atelier d’écriture : habiter poétiquement la terre
10h00 – Ouverture des stands, forum, expositions
Le PIB et l’indice de Bien-Etre durable - Classes ES Lycée Armorin
10h30 – Profil cultural avec le CFPPA du Diois
12h00 – Buffet, buvette, produits locaux, crêpes
14h00 – Ouverture officielle, inauguration
14h30 – Ateliers d’échanges avec animateurs
- « Vivre autrement » en harmonie avec un territoire
Habiter, travailler, cultiver - Association Unir et Relier
- Construire en milieu rural (PLU –ECO et AUTO HABITAT)
CLD Diois Claude Veyret
- La Biodiversité dans la Vallée de la Drôme
Collectif Associations Naturalistes R. Mathieu, G. Grassi
- Les nanotechnologies - Confédération Paysanne
Thomas Vernet – Florian Olivier-
- Relocaliser les productions - Stéphane Cozon
Devenir, Rester Paysan, sur quelles terres ?
François Sausse , Roger Gaillard, J.Marc Faure
17h00 – Restitution des Ateliers/débats Bilan et intervention du « Sage » Jacques Liotard ( Solidarité Paysanne)
19h00 – Conclusion

20h00 – Repas convivial
20h30 – Soirée film « Herbe »/débat
Toute la journée : ateliers enfants/adultes,stands associatifs, marché paysan, Buvette, respirations musicales, expositions…..

http://plaidoyerpourlaterre.blogspot.com/
Contact : plaidoyerpourlaterre@gmail.com
Tél. 09 70 20 31 04 – 04 75 21 00 56


Journée Internationale de la Terre Nourricière depuis 1970
Le Collectif « PLAIDOYER POUR LA TERRE » Coorganisateurs de cette initiative citoyenne : CLD du Val de Drôme – CLD du Pays Diois – Ecologie au Quotidien - Terre de Liens Rhône-Alpes – Fondation R. Ardouvin – l’Arrêt Public – Le CFPPA du Diois – Ligue des Droits de L’Homme 26 – Unir et Relier - Alliance Paysans Ecologistes Consommateurs Drôme - Mondstupfer - Mouvement de Culture Bio Dynamique – L.P.O. Drôme – FRAPNA – MJC et Centre Social Nini Chaize – Association LYSANDRA – A.S.P.A.S – Les Amis des Abeilles -
Financé dans le cadre du Grand Projet Rhône-Alpes de la Biovallée®

mardi 13 avril 2010

Rencontres de la Démocratie Locale à Grenoble


Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur les 12e Rencontres de la Démocratie Locale.

Où et quand ça commence, quand ça finit ?

L’accueil est ouvert le vendredi 28 à midi. Il se déroulera à la salle La Bifurk, 2 rue Gustave Flaubert à Grenoble. Le premier temps de travail commence à 14 heures. Les rencontres se terminent samedi 29 à 17 heures.

Comment avoir le programme détaillé ?

Le programme résulte de très nombreux contacts avec tous les partenaires. L’Adels a d’abord raisonné en 8 grands pôles qui se remplissent, petit à petit, par des ateliers, des conférences, des forums. Le programme détaillé final ne sera ainsi disponible qu’à partir du 15 avril. Avant cette date, suivez dans 12erencontres.wordpress.com les ajouts successifs.

Le prix, il comprend quoi ?

Les frais d’inscription, la rémunération des organisateurs, les documents distribués pendant les rencontres, les deux repas du vendredi soir et du samedi midi, les déplacements entre les sites, l’entrée à la soirée festive.
Il ne comprend pas les frais d’hébergement et de transports.

Comment fait-on pour prendre contact avec les organisateurs ?

Merci de ne pas téléphoner sauf urgence. Utilisez plutôt la boîte 12erencontres@adels.org. Nous la relevons régulièrement et vous assurons plus sûrement d’un contact en retour !

Qui prend la parole ?

Tous les participants sont invités à prendre la parole, il n’est fait de tribune à personne en particulier. Les animateurs des espaces d’échanges ont pour consigne de donner le plus possible la parole aux participants. Toutefois, certains intervenants sont invités par l’Adels pour témoigner d’une expertise ou d’une pratique spécifique pour lancer un atelier ou donner une conférence.

Pourquoi ce titre « la démocratie locale hors les murs ? »

Parce que l’Adels, qui promeut les démarches participatives depuis de nombreuses années, entend de ses partenaires locaux que, souvent, elles sont « enfermées » dans des institutions, des procédures, des logiques ou des façons de faire qui excluent plus souvent qu’elles agrègent. Il semble nécessaire d’aller chercher un nouveau souffle, de nouvelles raisons de participer hors de ces carcans trop restreints.

Comment se déplace-t-on pendant les deux jours ?

Grenoble et son agglomération sont traversées par un réseau de tramway qui relie les différents sites. (C’est ce qui nous fait dire que les XIIe Rencontres se… tram’ à Grenoble et dans son agglomération :)). Les participants disposeront d’un pass pour les deux jours.

Qui a décidé du programme ?

L’Adels, en lien étroit avec ses partenaires locaux, départements et régionaux, avec les associations de son réseau national et international, les villes avec lesquelles elle est en lien pour des études, de la formation, des manifestations…

Pour l’hébergement, comment fait-on ?

Prenez contact le plus vite possible avec
http://www.grenoble-isere-tourisme.com/, rubrique hébergement
ou Julia, au Bureau des congrès (qui dépend de l’office du tourisme) qui peut fournir des listes ciblées (ex: hôtel deux étoiles), etc.
On peut la contacter au 04 76 03 37 53 ou infocvb@grenoble-isere.info

Est-ce que vous organisez du co-voiturage ?

Utilisez le blog 12erencontres.wordpress.com pour chercher un chauffeur ou proposer des places dans votre véhicule ! Il peut aussi s’avérer payant de demander à votre collectivité (voire à une voisine) si elle affrète un car dans lequel vous pourriez bénéficier d’une place.

Y-a-t-il des comptes rendus des rencontres précédentes ?

Sur le blog 11e rencontres.wordpress.com, dans Territoires N° 494 et 474 pour les deux éditions précédentes.

Qui sont les participants ?

Pour moitié des élus, des responsables de services, des membres d’instances participatives (conseils de quartier, conseils de développement, …) avec lesquelles l’Adels est ou a été en contact. C’est à partir de nos échanges que les contenus des Rencontres se définissent petit à petit. Pour l’autre moitié, des responsables qui viennent témoigner, recevoir, partager des certitudes, des doutes, des espoirs, des manière de faire ou une réflexion politique ! Tous partagent un intérêt, voire une passio pour les questions de la délibération publique locale.

Est-ce qu’on est obligé de dîner ou déjeuner sur place ?

Non bien sûr, mais deux précisions s’imposent. L’Adels ne remboursera pas une partie des frais d’inscription parce que vous ne prendrez pas un ou deux repas sur place.

D’autre part, merci de nous signaler si vous ne comptez pas profiter des repas. Il serait vraiment dommage d’en commander trop… et de mettre à la poubelle !

Ca se passe où exactement ?

À la Bifurk, à la MC2, à l’IUFM, au musée d’art moderne de Grenoble et dans des lieux publics et associatifs d’Échirolles, d’Eybens, de Fontaine et de Seyssins. Les plans d’accès seront à disposition de chacun.

Par qui sont organisées les rencontres ?

Par l’Adels avec le soutien administratif, logistique et financier de la ville de Grenoble, de la Métro, du département de l’Isère et de la Région Rhône-Alpes

L’Adels, à l’occasion de ses 50 ans organise les 12e rencontres de la démocratie locale à Grenoble et dans son agglomération.

Vous pouvez désormais découvrir le contenu des 12e rencontres de la démocratie locale qui auront lieu dans l’agglomération grenobloise les 28 et 29 mai 2010.

Plus de 100 ateliers, conférences et forums sont prévus. Ils sont regroupés en pôles thématiques.

La liste des pôles est visible dans le bandeau sous l’en-tête du blog. En cliquant sur le titre d’un pôle, vous découvrirez les ateliers, conférences et forums qui le constituent.

Rien n’est définitif cependant. Les rencontres se construisent encore aujourd’hui, au gré des propositions et des idées des uns et des autres jusqu’à la fin du mois de mars.

DOUZIEME RENCONTRES DE LA DEMOCRATIE LOCALE

La démocratie locale hors les murs

La prise de pouvoir par les citoyens sur leur cadre de vie est la première étape de la transformation sociale. Egalité politique dans la participation au débat et à la décision publique, formation et accompagnement des citoyens pour leur émancipation : voilà les briques avec lesquelles bâtir la justice sociale.

On ne peut se satisfaire d’instances qui donneraient toujours la parole aux mêmes membres d’un cercle toujours plus retreint.

Mobiliser, innover pour la justice sociale

Des expérimentations sont menées, des initiatives sont prises par des acteurs locaux divers. Mutualisons ces avancées, c’est la raison d’être des Rencontres de la démocratie locale organisées en partenariat avec les acteurs de l’agglomération grenobloise, de l’Isère, de la région Rhône-Alpes et, au-delà, avec tous ceux qui – élus, techniciens, universitaires, militants associatifs et citoyens impliqués – voudront contribuer en organisant un espace et un temps d’atelier, de forum d’acteurs, de conférence-débat.

L’Adels, qui célèbre son cinquantenaire, veut donner une dimension singulière à ces rencontres auxquelles elle convie tous ses partenaires. Il s’agit de considérer avec détermination et recul les avancées majeures et les blocages persistants, les continuités et les ruptures qui font de la démocratie locale une passion toujours vivante et évolutive.

Donnons-nous les moyens de prendre notre histoire en main et de changer ce qui doit l’être.

C.V.

lundi 5 avril 2010

Rencontre des CLD 26-07

Compte rendu de la rencontre des Conseil Locaux de Développement de la Drôme et de l’Ardèche le 29 mars 2010 à 9h30, salle François Mitterrand, mairie de Bourg-lès-Valence
- Présents
Claude VEYRET - Président CLD Diois
Fanny MAZURE - Animatrice CLD Diois
Jacques DEPLACE - Membre CLD Ardèche Verte
Georges DIGIROLENO - Vice-président CLD Ardèche Verte
Jean FAURE - Membre CLD Ardèche Verte
Michel DAYRE - Président CLD Ardèche Méridionale
Valérie CHANTRE - Animatrice CLD Ardèche Méridionale
Alain GARAYT - Membre CLD ValDAC
Nadège DALLARD - Chargée de mission CLD ValDAC
Jean-Pierre CARDI - Président CLD Drôme des Collines
Michel CHAUDY - Promotion de l’économie sociale et solidaire en Drôme et Ardèche
Michel-Jean LAVEAUD- Drôme provençale
Excusée :
Emilie ROBIN - Chargée de mission CLD Drôme des Collines
Brigitte BARNIER - Membre CLD du Val de Drôme
Bernard BARRE - Animateur CLD 5ème Pôle
- Ordre du jour :
Première partie - ESS et une semaine pour un emploi
- Compte rendu du 9 mars
- Tour des CLD sur la préparation dans chaque territoire
- Quelle communication commune, est-ce le souhait des CLD, si oui comment ?
- Deuxième partie - la vie des CLD
- Objectifs de ses rencontres
- Organisation des rencontres
1. Compte rendu Réunion du 9 mars Semaine Emploi.
Présentation par les CM Pôle Emploi / Bernard Barré et Michel Chaudy pour les CLD.
Voir document ppt entreprises du courriel 16 mars.
Tour de table des propositions de participation des CLD :
CLD Ardèche Verte : grande difficulté actuelle … remarques du VP concernant le lien entre l’ESS et les Pays donc des CLD et la nécessité de solutions locales à la situation actuelle.
Organisation de table ronde sur cette question dans le cadre de la Semaine emploi …
- ValDAC
Demande de « ramener des emplois » / 2 manifestations : Valence ( ) et Privas (pas de projet précis)
- Drôme des Collines.
Semaine pour l’emploi d’où la nécessité de répondre aux attentes de trouver un emploi. Risques de marginalisation de l’ESS : nous devons explorer les possibilités d’une autre économie. Voir la réponse à l’appel à projets Feder “Ville Campagne”, ainsi sur l’approvisionnement alimentaire local. Nous ne pouvons pas – et ce n’est pas notre rôle – être un pourvoyeur (même intermédiaire) d’emploi. Voir si nous pouvons aider à l’élaboration de fiche-actions, notamment dans le cadre du projet “agglomération”.
- Apports débat.
Amener des emplois ? La semaine pour un emploi comprend aussi des tables rondes et des conférences : sur Santé, VAE, Création reprise entreprises, femmes dans le BTP, Clause sociale des marchés publics, Promotion des emplois verts, etc.
Le rôle de Pôle emploi est de mettre en relation des offres et les demandes d’emplois. Toutes les autres interventions se situent sur l’information.
- Ardèche Meridionale.
Discussion en bureau, le diaporama est ciblé sur les “statistiques” mais il faut voir que l’augmentation du nombre de visiteurs est en parallèle de la baisse des entreprises présentes : plus de demandes, moins d’offres …
Le CLD peut participer aux débats, informations, sur l’ESS … nous n’avons encore pris contact avec le Pôle emploi de Aubenas … voir l’aspect multiactivités : énergies renouvelables et entreprises présentes (il existe une Licence Pro Arts et Métiers sur les techniciens “éoliens” (trop réducteur) … ouvrir sur les entreprises “éco-construction” : niche intéressante mais trop centrée sur les “bobos aisés” : stands ou portes ouvertes …
Pourrait-on faire en plusieurs endroits par mutualisation des CLD ?
- Diois.
Bureau tous les mardis, décision de création d’une journée autour de l’économie en deux temps :
- analyse de l’économie actuelle, destructrice d’emplois et d’environnement
- valorisation du monde associatif : 250 emplois, par rapport à Coopérative, Hopital … ex : SCIC Carline avec 700 familles adhérentes (4 collèges et participation financière de Région, engagement de la CC locale mais difficulté de l’investissement des CT, voir relocalisation nécessaire de l’épargne : carte “sol”, pour éviter qu’elle s’exporte), association Terre de Liens, Coopérative … lien à faire avec le Lycée.
Exploration possible du lien avec Lycées et Collèges avec relais par radio locale
Réflexion sur le foncier par rapport à l’importance de l’agriculture (Terre de liens)
- Apports pour le débat.
Concept “économie plurielle” pour englober l’ESS et ne pas la laisser s’isoler … le CLD est sur un territoire de projets avec des acteurs qui ont des difficultés … importance du territoire …la circulation des savoirs et la place de la culture … comment donner sens à des stages entreprises qui n’incluent pas la connaissance du territoire … constat du manque de lien entre les Pays pourtant dans le même bassin : avec 2 CTEF sans coordination … sociologie de la perception du territoire par les habitants eux-mêmes …
Attention à ne pas se faire piéger par le terme “Semaine pour l’emploi” …
Quelles sont les structures qui peuvent créer de l’emploi ? Voir l’exemple du Diois et la difficulté de perception par les élus de leur rôle dans ce domaine …
Rôle des CLD : c’est aussi de faire réfléchir sur ces questions de relocalisation, de permettre les liens …
Passer au terme : “relocaliser l’économie” ce n’est pas décentraliser l’activité industrielle, c’est développer l’économie locale “endogène” … quel est le rôle des CLD ? … favoriser la génération de produits et services … comment se situe-t-on ?
Notre rôle CLD n’est pas de créer de l’emploi mais de permettre d’explorer de nouvelles pistes, par exemple les nouvelles formations nécessaires … penser les mutations … par ex penser à la reconversion des experts nucléaires (de tous niveaux) de la vallée du Rhône …
Ressources humaines des petites entreprises : rapport d’une chargée de mission (Pays ?) et refus de la Région de financer cette étude par le CLD, c’est la CCI qui finalement “récupère” l’étude …
- Conclusion.
Retour à la Semaine pour l’emploi et la participation des CLD.
CLD Diois : participation pour organiser un temps d’échanges d’expériences locales, identification de personnes ressources généralistes pouvant intervenir sur plusieurs territoires …
5ème Pôle : arrêt du projet préliminaire (sur Services à la personne) par blocage avec le CDRA reprise d’un autre projet
- Ardèche méridionale : réponse en bureau du 6 avril, bonne volonté, test avec les Pôles Emploi pour voir les possibilités …
- Valdac : validation à venir par le bureau
- Ardèche Verte : faible légitimité du CLD mais volonté de membres
- Drôme des Collines : pas d’action spécifique dans la semaine Emploi (18-22 octobre)
- Communication.
Projecteur sur l’action des CLD à l’occasion de cette semaine-là ? Par ex dans le dépliant de communication de Pôle Emploi ? Plaquette spécifique CLD ? Non mais plutôt une partie spécifique dans le dépliant
- Faire le lien avec la nouvelle animation des CLD et le nouvel exécutif Région Rhône Alpes.
- Confirmation enthousiaste du rôle de Michel Chaudy comme lien entre les CLD et avec, pour cette partie, Pôle Emploi.
Michel Chaudy, Michel-Jean LAVEAUD et Jacques DEPLACE

jeudi 1 avril 2010

La Motte Chalancon : Réunion publique sur la Charte Territoriale

Le Conseil Local de Développement, organise prochainement trois réunions d'information et de consultation (Die, Chatillon et la Motte Chalancon) à propos de la réactualisation de la charte de territoire du Pays Diois.
C’est l’occasion de faire remonter vos souhaits, préoccupations et désirs pour les 5 années à venir.
La prochaine se tiendra le mercredi 07 AVRIL à La Motte-Chalancon à 20H30 à la mairie
La Charte du Pays Diois :
Quels sont les OBJECTIFS du Pays Diois pour les cinq années à venir ?
De 2004 à maintenant, les enjeux étaient orientés vers SE LOGER, TRAVAILLER SE RENCONTRER ET BENEFICIER DES SERVICES (santé, transport ...)
FAUT-IL REVOIR TOUT CELA ? L'AMÉLIORER ?
Ces objectifs sont déclinés en ACTIONS puis en PROJETS CONCRETS pour améliorer, répondre à vos questions au quotidien.
Venez proposer les nouvelles grandes orientations pour la réactualisation de la charte.
Vous pouvez télécharger la charte sur le http://cldpaysdiois.blogspot.com/.
Cette réunion est ouverte à toutes et tous les Diois et d’ailleurs. Un temps d'information en première partie permettra à chacun de pouvoir participer pleinement à cet échange.
Présentation
Le Conseil Local de Développement (CLD) du "Pays Diois" est un groupe de citoyens bénévoles créé en juin 2005, qui ont décidé de travailler dans un esprit de confiance, de convivialité, et d'enrichissement mutuel leur engagement "citoyen". Il représente vous, toutes et tous, soit la totalité des Dioises et Diois. L’Association 1901 regoupe 110 adhérents, un Conseil d’administration de 12 membres et un bureau de 7 volontaires. Il est instauré par la loi votée par l' Assemblée Nationale : n*99-533 du 25 06 1999. De 2005 à 2010 la Région Rhône-Alpes apporte son soutien politique et financier à cette expérience de Démocratie de participation et délibération. (10/03/10). C’est un collectif citoyen et populaire qui travaille comme force de proposition sur le Diois et la Biovallée®.
Le Conseil Local de Développement du Diois
Adresse : 21, Rue Neuve , Châtillon en Diois 26410
http://cldpaysdiois.blogspot.com/
Courriel : cldpaysdiois@gmail.com
Téléphone : 04 75 21 00 56
et 09 54 74 41 72 au Local
Fax : 09 59 74 47 72
Agent de Développement et animatrice :
Fanny Mazure